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Causes de l'écoulement anal chez l'homme et la femme
Dernière revue: 12.07.2025

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L'écoulement anal est un problème assez courant qui inquiète de nombreuses personnes. Cependant, en raison de la timidité et de la proximité du problème, beaucoup de personnes évitent de consulter un médecin et tentent de se soigner elles-mêmes. Presque tous ces cas d'automédication se terminent mal. Il est donc important de prendre conscience du danger et de la responsabilité que représente votre propre santé. Un médecin, de par son métier, est confronté à de tels problèmes quotidiennement; il est donc inutile d'en avoir honte. Il est peu probable qu'un autre patient puisse le surprendre, car c'est son métier.
Il est important de comprendre que les problèmes proctologiques sont les plus graves et nécessitent une intervention professionnelle rigoureuse. Tout écoulement et toute douleur au niveau du rectum et de l'anus nécessitent une consultation médicale immédiate. N'essayez pas de trouver une solution par vous-même, car vous risqueriez d'aggraver le problème et de perdre du temps qui pourrait être consacré à votre santé. Il arrive que le cancer du rectum soit masqué par des symptômes normaux, et seule la chirurgie peut le guérir. Le cancer se développe généralement à partir de polypes. Un traitement rapide peut prévenir une évolution ultérieure.
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Causes écoulement anal
Les principales causes sont des modifications dystrophiques et structurelles, ainsi que des processus dégénératifs. Elles peuvent être dues à un manque d'alimentation, à une faiblesse des sphincters, à certaines maladies, à une dysbiose ou à des néoplasies.
Écoulement de l'anus chez l'homme
Des problèmes similaires sont observés aussi souvent chez les deux sexes. Dans ce cas, les pertes peuvent différer fortement, tant en termes de caractéristiques que de couleur et de consistance. Tout dépend de la cause, de la localisation du processus pathologique et du degré d'atteinte tissulaire. En cas d'inflammation des zones superficielles lors de la défécation, des pertes jaunes apparaissent. En cas d'inflammation prolongée, de pus s'accumule et un liquide vert s'écoule. C'est un signe de rectite ou de prostatite.
Un écoulement est fréquent en cas de tumeurs, qu'elles soient malignes ou bénignes. Un écoulement vert indique le développement de tumeurs. C'est généralement le seul signe de tumeur.
Un écoulement, principalement sanglant, apparaît en cas d'hémorroïdes. Un écoulement mineur, principalement muqueux, apparaît ensuite. Ensuite, l'apparition de sang écarlate devient plus fréquente. Au troisième stade, des veines hémorroïdaires apparaissent, provoquant des saignements assez importants, entraînant une anémie.
Diverses tumeurs, malignes ou bénignes, peuvent se manifester de manière similaire. Souvent, ces pertes sont confondues avec des hémorroïdes et n'y accordent pas d'importance. Cela peut déclencher le développement d'une tumeur. Souvent, les mesures nécessaires pour sauver une vie ne peuvent être prises qu'à un stade précoce.
Progressivement, une infection s'installe, l'inflammation s'intensifie et du pus apparaît. Lorsque les vaisseaux sanguins sont touchés, des lésions apparaissent, provoquant des écoulements d'ichor et de sang. L'abus d'alcool peut aggraver la situation. La consommation d'aliments épicés, fumés et épicés peut favoriser cette aggravation.
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Écoulement de l'anus chez la femme
Les pertes se produisent selon des mécanismes à peu près identiques à ceux des hommes. Les causes du développement des processus pathologiques, leur localisation et leurs caractéristiques pathogéniques varient. Chez la femme, ces pertes sont caractéristiques du développement des hémorroïdes. La grossesse complique ce phénomène, car la charge corporelle augmente considérablement. Un mode de vie sédentaire aggrave la situation. La pression s'exerce d'en haut, sous le poids de l'utérus et du fœtus, et d'en bas, lorsque la femme est assise. Des fissures, une dilatation des veines hémorroïdaires et d'autres pathologies se développent. Le plus souvent, les hémorroïdes apparaissent pendant la grossesse.
Un écoulement peut également indiquer le développement de tumeurs. Les tumeurs bénignes et malignes peuvent se comporter de la même manière. Souvent, des saignements se développent en cas de tumeurs et d'hémorroïdes. Par conséquent, les tumeurs sont souvent confondues avec les hémorroïdes, sans y attacher d'importance significative. Par conséquent, la pathologie débute et est détectée alors qu'il n'est plus possible de réagir. Hémorroïdes et tumeurs ne sont pas incompatibles; elles peuvent coexister. Du mucus peut apparaître en cas de problèmes gynécologiques, de pénétration de la microflore génito-urinaire. Une inflammation se développe. En l'absence de traitement prolongé, un processus infectieux, purulent et septique peut se développer. La situation peut être compliquée par la grossesse, les règles, ainsi que par le stress et le surmenage.
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Écoulement de l'anus chez un enfant
Lorsqu'il s'agit d'écoulement rectal chez un enfant, il s'agit le plus souvent d' une diarrhée sanglante. Plus rarement, on peut trouver des impuretés sanguines sur fond de selles normales. Ce n'est souvent pas le seul signe de pathologie. Une vive douleur abdominale s'y ajoute. L'enfant est inquiet, anxieux, refuse de manger. Il semble contrarié, fatigué, sa température monte et des frissons peuvent apparaître. Tout cela s'accompagne de pleurs bruyants et d'hystérie.
L'enfant doit d'abord être présenté à un pédiatre, puis, si nécessaire, à un proctologue. Il est impératif de consulter immédiatement un spécialiste, car l'automédication est toujours source de complications. Un traitement urgent est nécessaire en cas de saignement périodique ou de présence de sang lors des mictions et des défécations. Ces troubles s'accompagnent souvent d'un ralentissement du développement: l'enfant grandit lentement, refuse de s'alimenter et ne s'amuse pas. Un diagnostic urgent est nécessaire pour déterminer la cause de ces troubles. Il est ensuite nécessaire d'éliminer la cause. Sans cela, un gonflement apparaît, les tissus perdent leur élasticité, sont exposés aux chocs et aux lésions et saignent rapidement. Ce processus s'accompagne d'éruptions cutanées sur différentes parties du corps. Même une légère perte de sang pendant l'enfance peut entraîner une anémie, pratiquement incurable. Du sang dans les selles peut se former en cas de carence en lactate, ce qui est particulièrement important chez les nourrissons. Cela s'explique par le fait que les intestins du nouveau-né ne sont pas encore adaptés à une vie autonome et ne peuvent pas digérer de grandes quantités d'aliments moins nutritifs. Toute modification provoque une réaction douloureuse du tube digestif. Cette pathologie est très dangereuse pour l'enfant, car la présence de sang et de glucides dans les selles indique que les glucides ne sont pas entièrement transformés et absorbés par l'organisme. Or, le lait et le lactate sont les seuls produits que le nouveau-né consomme. Par conséquent, sa croissance et son développement peuvent s'arrêter, et les processus métaboliques sont complètement perturbés.
Les troubles du métabolisme du lactate peuvent être congénitaux ou acquis. Les pathologies acquises sont la conséquence d'une maladie antérieure et sont souvent considérées comme l'un des symptômes d'une autre maladie. En tant que pathologie indépendante, elles sont extrêmement rares. Par conséquent, avant de poser le diagnostic de déficit en lactase, il est nécessaire d'exclure un certain nombre d'autres maladies présentant des manifestations similaires.
Des selles contenant du sang et d'autres particules, des liquides et des sécrétions muqueuses s'accompagnent d'anxiété, de vomissements et de fièvre, caractéristiques du volvulus intestinal. Cette maladie est très facile à reconnaître, car les selles contiennent des caillots sanguins. Leur apparence ressemble à de la mousse ou de la gelée de framboise. Cette affection peut être mortelle, car quelques heures après l'apparition de la maladie, l'élimination des gaz et des selles peut être perturbée. En général, dans ce cas, il ne faut pas attendre, mais appeler une ambulance. Souvent, une intervention chirurgicale est inévitable.
L'une des principales causes d'apparition et de progression de la maladie est une infection bactérienne. Les enfants y sont particulièrement sensibles, car ils ont tendance à manger des aliments non lavés et à ne pas se laver les mains avant de manger. Les enfants de moins d'un an sont également souvent infectés, car ils goûtent presque tous les nouveaux aliments, les portent à leur bouche et se lèchent les doigts. Il est également déconseillé de donner aux enfants des aliments consommés par les adultes, car cela peut provoquer des troubles digestifs. Le risque d'intoxication est élevé, ce qui peut entraîner de graves complications. La meilleure solution est d'appeler une ambulance.
Des pertes supplémentaires peuvent apparaître après une constipation prolongée, une infection alimentaire grave ou une intoxication, entraînant des lésions pathologiques des muqueuses et des parois intestinales. Cette affection peut être très mortelle, car elle peut entraîner des saignements et une anémie. Elle se termine souvent par une intoxication, une déshydratation et le décès de l'enfant (si les mesures nécessaires ne sont pas prises à temps).
Chez les adultes et les adolescents, les saignements sont d’abord confondus avec un cancer jusqu’à preuve du contraire.
Parfois, lors du diagnostic, une autre cause pathologique est identifiée, puis le diagnostic est réfuté et un traitement est prescrit en conséquence. Cela est dû au risque élevé et à la létalité du cancer, qui doit être identifié et traité immédiatement. Son danger réside dans le fait qu'un cancer est une tumeur qui se développe dans l'intestin et en obstrue la lumière. La seule méthode de traitement est chirurgicale, qui consiste à retirer la tumeur. Dans ce cas, il faut veiller à éviter l'apparition de métastases. Parfois, aux stades précoces et au stade initial, la tumeur peut être traitée de manière conservatrice, par chimiothérapie, traitement antitumoral ou placement en chambre de compression.
D'autres causes incluent une intoxication aiguë et des processus inflammatoires sévères. La diverticulose, les infections virales bactériennes et les dysbactérioses sévères peuvent également être incluses. L'inflammation de l'intestin grêle se manifeste de manière similaire. Elle peut provoquer une sécrétion abondante de mucus, ce qui peut entraîner un processus infectieux grave.
Facteurs de risque
Le groupe à risque comprend les personnes qui ne suivent pas de régime, qui mangent mal et consomment beaucoup de fast-food et de snacks. Le risque est accru chez les personnes ayant récemment souffert d' infections et d'intoxications alimentaires, ou ayant développé une dysbiose persistante.
Les personnes ayant récemment subi une intervention chirurgicale ou présentant des lésions pelviennes ou intestinales sont également à risque. Divers prolapsus intestinaux, néoplasmes, condylomes et polypes augmentent significativement le risque de développer une pathologie. La présence d'infections virales latentes dans l'organisme ( gonorrhée, syphilis, herpès ) augmente également significativement le risque.
Pathogénèse
La pathogénèse repose sur le développement d'un environnement pathologique et l'accumulation de liquide sécrété dans l'intestin. Parfois, un exsudat purulent et un processus inflammatoire intense apparaissent. Le contenu se caractérise par une odeur désagréable, parfois nauséabonde. La liquéfaction du contenu intestinal et l'accumulation d'eau provoquent une diarrhée, une accumulation de gaz et une irritation. La pathogénèse repose sur la faiblesse du sphincter et des troubles fonctionnels. Des processus stagnants se développent progressivement, le contenu commence à pourrir et à se transformer. Cela conduit à la chute progressive du rectum. Une macération se développe progressivement, une accumulation excessive d'humidité et des fissures profondes apparaissent. Une sensation constante de brûlure, de démangeaisons et de picotements se produit. Le mucus qui en résulte peut atteindre la surface de la plaie, provoquant une irritation et une augmentation du processus inflammatoire. La macération se termine souvent par des fissures, des érosions et s'accompagne de démangeaisons constantes.
Épidémiologie
Il a été établi que, quelle que soit la nature de l'écoulement anal, il est dans 100 % des cas pathologique. Selon les statistiques, dans 50 % des cas, il résulte de maladies relativement bénignes, telles que des hémorroïdes, des fistules ou une insuffisance sphinctérienne. Dans les 50 % restants, un écoulement inoffensif cache une pathologie grave, comme un cancer du rectum.
Dans 78 % des cas, un écoulement sanguinolent indique un cancer du rectum. Cependant, les médecins considèrent initialement tout écoulement sanguinolent comme un cancer du rectum jusqu'à preuve du contraire. Dans 65 % des cas, le cancer est indolore et se développe à partir de polypes non retirés à temps. Le risque de cancer est le plus élevé après 40-50 ans, ainsi qu'en cas de polypes intestinaux, si des membres de la famille ont été atteints de cancer.
Symptômes
Ils indiquent différents types d'écoulements qui surviennent quotidiennement pendant la période où l'organisme répond aux besoins naturels. Ils peuvent être transparents, jaunes, bruns, verts et même noirs. Ils s'accompagnent de douleurs intenses au niveau de l'abdomen, de l'anus et du côlon. Cependant, la douleur n'est pas considérée comme un symptôme précoce, car elle apparaît un à un mois et demi après les premiers écoulements. La douleur peut être brève ou constante, irradiant souvent vers la région lombaire, le dos, voire les omoplates et les clavicules. Une sensation de brûlure peut être ressentie au niveau du diaphragme et du péritoine. Des crampes et des spasmes peuvent apparaître, indiquant une restriction et un rétrécissement intestinaux. En cas d'inflammation progressive, la douleur s'intensifie et ne s'arrête pas.
Directement dans la région anale, des contractions, des picotements et des brûlures sont ressentis, s'intensifiant le soir, et une sensation de gonflement et de ballonnement apparaît. L'apparition de pus est souvent associée à des érosions et des ulcères à la surface de la peau et des muqueuses. Des crevasses apparaissent, qui cicatrisent difficilement, accompagnées de démangeaisons et de brûlures.
On observe souvent un écoulement sanguin abondant et des saignements. Des gouttes de sang sont libérées, parfois même un flot sanguin complet, indiquant un saignement artériel ou veineux. Ces manifestations se manifestent après la défécation. Parfois, les selles peuvent contenir des impuretés sanguines. En cas de saignement prolongé, une perte sanguine importante se produit, évoluant finalement vers une anémie. L'anémie chronique se développe souvent en cas de cancer. Progressivement, la fonction et la composition normales du sang, ainsi que le renouvellement des structures cellulaires, sont perturbés. Les processus d'intoxication s'accompagnent parfois de constipation. Dans ce cas, le début des selles suivantes est considérablement retardé, voire absent pendant plusieurs jours. L'abdomen gonfle, un ténesme apparaît et la consistance des selles change. Le ténesme est considéré comme un phénomène courant, qui se traduit par une fausse envie d'uriner, empêchant tout soulagement.
Dans ce cas, au lieu de selles, on observe des sécrétions muqueuses qui gênent périodiquement le patient. Le ténesme modifie la sensibilité des récepteurs de la muqueuse: la partie inférieure est activée et une activité motrice apparaît dans les intestins. Cela entraîne l'apparition d'envies d'uriner. Un phénomène similaire peut également se produire en cas de trouble des zones cérébrales responsables du fonctionnement des muscles lisses et de la régulation des fonctions physiologiques, notamment la défécation.
Les premiers signes permettant de reconnaître un écoulement rectal comprennent des taches sur les vêtements (sous-vêtements), qui apparaissent périodiquement à tout moment de la journée. L'apparition de mucus, de sang et d'autres impuretés peut également indiquer un écoulement. Ces signes doivent être préoccupants, car ils peuvent entraîner des pathologies graves.
- Écoulement blanc de l'anus
Si les selles sont couvertes d'un voile blanc ou présentent des stries blanches, cela indique une infection fongique. Il est nécessaire de consulter un spécialiste, car le champignon doit être traité. Une analyse bactériologique est d'abord nécessaire pour déterminer l'agent causal de la maladie. En fonction des résultats obtenus, un antifongique approprié est prescrit.
- Écoulement jaune de l'anus
L'apparition d'écoulements jaunes indique un processus inflammatoire. Plus l'écoulement est important, plus le processus inflammatoire est intense. Cela se produit souvent en cas d' inflammation de la vésicule biliaire, de rectite. Cela peut également indiquer la présence d'une microflore bactérienne pathogène dans l'organisme.
- Écoulement orange de l'anus
La bile jaune et le sang rouge, lorsqu'ils se combinent, donnent une couleur orange. L'apparition d'écoulements orange indique une maladie du foie et de la vésicule biliaire. Ces écoulements peuvent avoir une odeur désagréable. Des stries orange apparaissent souvent.
- Écoulement brun de l'anus
Des pertes brunes indiquent la présence de maladies proctologiques. Dans ce cas, du sang est mélangé aux selles. On observe des pertes brunes en cas d'hémorroïdes, de proctite, de tumeurs diverses et de néoplasies bénignes.
- Écoulement vert de l'anus
L'apparition d'écoulements verts est un signe certain du développement intensif d'une infection bactérienne. Le plus souvent, l'agent pathogène identifié est Helicobacter pylori, qui colonise l'estomac et peut provoquer gastrite et ulcères. Une affection similaire survient en cas d'intoxication alimentaire. Une couleur verte indique un degré élevé de contamination bactérienne.
- Écoulement noir de l'anus
L'apparition d'écoulements noirs indique une lésion grave de l'intestin grêle, du duodénum ou de l'estomac. Cela peut être le signe d' un saignement gastrique. Des selles noires apparaissent souvent en cas de constipation prolongée ou de stagnation. Si de tels symptômes apparaissent, consultez un médecin au plus vite, car cela peut être le symptôme d'une maladie grave.
Écoulement de l'anus avec une odeur
Normalement, une personne ne devrait pas avoir d'écoulement anal, mais en cas de pathologie, cela peut se produire. Les excréments doivent avoir une odeur fécale spécifique, désagréable pour l'homme. Cependant, il ne doit pas y avoir d'odeur nauséabonde. Une odeur forte et piquante est souvent due à la dégradation bactérienne des acides gras et des protéines.
Écoulement huileux et graisseux de l'anus
Elles surviennent en raison d'une mauvaise alimentation, du non-respect du régime alimentaire et du traitement. De plus, la prise de certains médicaments, compléments alimentaires et contraceptifs peut entraîner des pertes huileuses.
Des taches de graisse peuvent persister après un passage aux toilettes. Parfois, de l'huile et de la graisse recouvrent la surface des selles et les font briller. L'apparition de graisse est souvent le signe d'une entérocolite, une inflammation. Une aggravation peut survenir après une consommation excessive d'aliments gras, fumés, frits ou d'alcool.
Écoulement sanglant de l'anus avec et sans douleur
Dès l'apparition des premiers signes de saignement, consultez immédiatement un médecin qui vous examinera, vous examinera et vous prescrira un traitement adapté. Même si le sang s'écoule lentement, goutte à goutte, consultez d'urgence un médecin. Toute douleur ou fièvre doit également être un signe avant-coureur.
Une ambulance doit être appelée en cas de saignement chez un patient récemment opéré. Un saignement non observé, mais réapparu après 40 à 50 ans, doit être préoccupant. De plus, un saignement survenant 1 à 3 mois après une chimiothérapie est considéré comme dangereux.
Même si vous ne ressentez aucune douleur, consultez immédiatement un médecin. De nombreuses maladies graves nécessitant un traitement sont indolores. De nombreuses maladies rectales, notamment oncologiques, sont indolores, car elles contiennent un nombre négligeable de récepteurs.
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Écoulement purulent de l'anus
La présence de pus indique le développement d'un processus infectieux et inflammatoire. Le pus est souvent libéré lors des selles. Mais il arrive que sa libération soit spontanée. De plus, divers dommages mécaniques, traumatismes, prolapsus intestinal, ulcères et fistules ne peuvent être exclus. Un trouble de l'innervation et du système endocrinien joue également un rôle important. Cela se développe avec une rectite et une prostatite.
Écoulement clair de l'anus
La transparence indique dans la plupart des cas des troubles fonctionnels du tractus gastro-intestinal. Dans ce cas, ses performances sont considérablement réduites, le péristaltisme et la motilité étant altérés. Cet état est observé en cas de mauvaise alimentation ou de non-respect du régime alimentaire. Il peut également être la conséquence d'un régime alimentaire inapproprié ou de régimes trop fréquents. Ceci est souvent dû à une dysbactériose et à des phénomènes dystrophiques.
Écoulement de l'anus avec une odeur désagréable
Indique le développement d'une microflore bactérienne. Il s'agit d'une reproduction intensive d'agents pathogènes, une dysbactériose sévère. Ceci est souvent observé en cas d'intoxication par des endotoxines bactériennes.
Écoulement constant de l'anus
Un écoulement constant peut être observé aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Le plus souvent, il s'agit du signe d'une inflammation ou d'une infection chronique affectant le gros intestin ou le rectum. Il peut également indiquer une tumeur évolutive ou des hémorroïdes cachées.
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Écoulement caillé de l'anus
Peut indiquer des processus nécrotiques dans l'intestin grêle et le côlon, le rectum et l'anus. Ce phénomène est souvent observé en cas de tumeurs et de néoplasmes. Il est nécessaire de consulter un médecin au plus vite.
Brûlures et écoulements anaux
Très souvent, les écoulements et les douleurs anaux s'accompagnent de démangeaisons et de brûlures. Cela est dû au fait que tout processus humide dans la région anale entraîne systématiquement une macération et des brûlures. Un patient sur deux consulte un proctologue pour signaler la présence de brûlures sur fond d'hémorroïdes, de verrues ou d'écoulements anaux.
Les brûlures peuvent être un signe de maladie et peuvent également survenir suite à une incontinence fécale, qui entraîne une irritation cutanée et le développement d'une contamination. La première mesure à prendre pour lutter contre ces sécrétions est de respecter les règles d'hygiène. Les brûlures surviennent souvent chez les patients souffrant de diarrhée chronique, de colite et de la maladie de Crohn.
Une transpiration excessive peut également contribuer à l'apparition d'une sensation de brûlure dans la région anale. Elle survient souvent en cas de diabète, de candidose ou d'éruptions cutanées dans la région anale. Le port de sous-vêtements synthétiques, l'utilisation de déodorants artificiels ou de lessives en poudre peuvent également en être la cause. Lorsque les zones irritées s'infectent, une forte sensation de brûlure peut se développer. Le développement du lichen atrophique sclérotique affecte le périnée et l'anus. Ce processus s'accompagne également d'une forte sensation de brûlure.
Chez les enfants, les brûlures sont souvent associées à des vers libérés par le rectum et parasitant la peau, dans les plis de l'anus. Parfois, des causes psychogènes peuvent également être à l'origine des démangeaisons et des brûlures. Elles surviennent chez les personnes souffrant de traumatismes mentaux, de surmenage nerveux ou en état de surexcitation constante.
Diagnostics écoulement anal
Pour diagnostiquer un écoulement anal, il est nécessaire de consulter un proctologue. Le médecin recueillera toutes les informations nécessaires et recueillera vos antécédents médicaux. Il est important de lui fournir un maximum d'informations sur votre état de santé: date d'apparition des symptômes, comment ils se sont manifestés, et dans quelle mesure la situation s'est aggravée ou améliorée. Le médecin devra également savoir si le patient a déjà suivi un traitement. Il est important de connaître la nature des selles, la douleur, les caractéristiques des pertes, ainsi que leur couleur, leur type, leur forme, leur consistance et leur quantité.
Le médecin procède ensuite à un examen général, comprenant l'examen et l'évaluation de l'état général du patient. Il est nécessaire de mesurer le pouls, la fréquence respiratoire, la tension artérielle et la température corporelle. Le médecin procède ensuite à un examen spécifique. La palpation abdominale et le toucher rectal sont les principales méthodes d'examen proctologique.
Une palpation superficielle et profonde de l'abdomen est réalisée. Ces méthodes permettent d'évaluer la tension de la paroi abdominale antérieure et d'évaluer l'intensité de la douleur. Il est possible de palper des pathologies des organes abdominaux et de détecter la présence de néoplasmes. Ces méthodes permettent de suspecter le développement d'un processus infectieux ou inflammatoire chez le patient.
Le toucher rectal permet d'évaluer l'état de la muqueuse intestinale et du canal anal. La capacité de fermeture du sphincter, l'état des organes et des tissus internes sont également évalués. Tous les organes et structures situés à proximité du rectum sont également examinés.
Il est possible d'identifier des néoplasmes et d'évaluer leurs caractéristiques. Il est également possible de palper la présence d'hémorroïdes et de fissures anales. Il est également possible d'identifier diverses maladies, notamment neurologiques, qui s'accompagnent d'une diminution de l'activité contractile du sphincter.
Sur la base des données obtenues, le médecin peut établir un diagnostic ou déterminer si des examens complémentaires sont nécessaires. Le plus souvent, des examens de laboratoire et instrumentaux sont effectués. Dans certains cas, un diagnostic différentiel peut être nécessaire.
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Tests
Les méthodes de recherche en laboratoire permettent d'identifier de nombreux processus se produisant dans l'organisme et d'établir un diagnostic plus précis. Des examens standard sont d'abord prescrits: analyses de sang, d'urine et de selles. Ils permettent généralement de déterminer l'orientation des principaux processus se produisant dans l'organisme. Ces examens permettent d'établir le tableau clinique général. Il est ainsi possible de déterminer si un processus inflammatoire, infectieux ou allergique est en cours. Il est également possible de suspecter la présence de tumeurs. Les analyses d'urine et de selles permettent généralement de localiser le processus pathologique et d'en indiquer le stade.
Des méthodes de recherche spécifiques sont également mises en œuvre, notamment l'étude de l'activité enzymatique, le coprogramme, la recherche bactériologique et la culture pour la dysbactériose. Le schéma diagnostique est élaboré individuellement pour chaque patient.
Ainsi, en cas d'écoulement de mucus intestinal, un examen coprologique est obligatoire. En cas d'écoulement huileux, un bilan sanguin est réalisé. Dans ce cas, les fonctions hépatique et vésiculaire sont évaluées. Les taux debilirubinetotale, directe et indirecte, de phosphatase alcaline, d'ASAT et d'ALAT sont importants. L'état du pancréas est également évalué, en particulier l'alpha-amylase.
Diagnostic instrumental
Souvent, l'examen et les analyses de laboratoire ne suffisent pas à déterminer avec précision la cause de la pathologie et à poser le bon diagnostic. C'est pourquoi on a recours à des diagnostics instrumentaux. Le plus souvent, on utilise des méthodes endoscopiques, comme la coloscopie. Les examens radiologiques, l'irrigoscopie, la rectoscopie, l'imagerie par ordinateur et l'imagerie par résonance magnétique sont également très instructifs.
Diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel repose sur le principe de la distinction entre diverses maladies présentant des symptômes similaires et de l'établissement d'un diagnostic définitif. Par exemple, du sang écarlate dans les selles peut apparaître pour diverses raisons, sans lien entre elles. L'hypovolémie, l'hypotension, les maladies vasculaires, les érosions et les fissures du rectum peuvent contribuer au développement de saignements. Ce symptôme est très facile à détecter grâce à l'aspect des selles. De plus, un test d'hématocrite est effectué, ce qui permet de déterminer avec précision la cause de la pathologie.
Du sang peut également s'écouler du rectum pour diverses raisons. Par exemple, les hémorroïdes, les lésions périanales, les maladies du gros et de l'intestin grêle peuvent s'accompagner d'un écoulement sanguin. Afin de les différencier, un examen instrumental est réalisé, par exemple une coloscopie ou une irrigoscopie. Il est également nécessaire d'évaluer l'état des selles par une analyse. Pour cela, un examen bactériologique et microscopique, ainsi qu'une évaluation des propriétés physicochimiques, sont effectués.
Le diagnostic différentiel est réalisé avec la maladie de Henoch-Schönlein et les maladies gastro-intestinales. À cet effet, une recherche de sang occulte dans les selles est effectuée. Afin d'exclure un cancer, une biopsie est réalisée, suivie d'un examen histologique des échantillons de tissus prélevés.
Traitement écoulement anal
Le traitement est avant tout étiologique et dépend donc de la cause de la pathologie. Il vise à éliminer la cause de la maladie. Un diagnostic correct et rapide est donc essentiel, et le traitement sera alors prescrit en fonction de ses résultats. Le traitement est toujours strictement individuel. Il n'existe pas de schéma thérapeutique unique convenant à tous.
Complications et conséquences
Les pertes anales peuvent être très dangereuses pour la santé. Cela s'explique principalement par le fait qu'il ne s'agit pas d'une maladie indépendante. Elles peuvent indiquer une maladie grave, comme le cancer du côlon ou du rectum, qui peut être négligée si vous ne consultez pas un médecin à temps.
Prévention
La prévention des pertes consiste à respecter les règles d'hygiène, de travail et de repos. Il est important de maintenir un mode de vie actif et de faire de l'exercice, car l'inactivité physique favorise le développement des hémorroïdes et d'autres affections du rectum. En cas de mode de vie sédentaire et inactif, surtout si vous passez beaucoup de temps devant l'ordinateur, il est nécessaire de se lever toutes les 15 à 20 minutes et de pratiquer un minimum d'exercice. De plus, évitez de porter des sous-vêtements synthétiques, surtout par temps chaud. Le week-end, il est important de faire de longues promenades, du jogging ou du vélo.
Il est également important de surveiller son alimentation. Évitez les aliments épicés, frits et épicés. Suivez un régime alimentaire équilibré et équilibré. Évitez de consommer trop de liquides, d'alcool et de sel.
Il est important de maintenir une bonne hygiène génitale et de ne pas trop refroidir. Il est nécessaire de procéder à des examens préventifs périodiques et, dès l'apparition des premiers signes de la maladie, de consulter immédiatement un médecin. En cas de détection d'une affection proctologique ou d'autres affections concomitantes, un traitement doit être instauré dès que possible.
Prévoir
L'écoulement anal ne peut être complètement éliminé que si un diagnostic rapide est effectué, si la cause de la pathologie est identifiée et si le traitement approprié est prescrit. Un pronostic défavorable peut survenir en l'absence de consultation médicale, de traitement ou d'automédication. Dans ce cas, de nombreuses maladies graves, comme le cancer de l'intestin et le cancer du rectum, peuvent être négligées. L'issue peut être fatale.