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Empoisonnement par les sels de métaux lourds
Dernière revue: 12.07.2025
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Aujourd'hui, l'intoxication au sel est de plus en plus fréquente. La raison en est non seulement l'utilisation généralisée du sel dans la production, la vie quotidienne et divers secteurs de l'économie nationale, mais aussi l'utilisation généralisée de produits chimiques dans la nature. Ces derniers sont présents dans de nombreux produits et composés chimiques. Leur particularité est qu'ils ne peuvent être qualifiés de nocifs. Dans certaines conditions, ils présentent des propriétés bénéfiques, tandis que dans d'autres, ils peuvent causer des dommages irréparables à la santé.
Des substances à la fois utiles et toxiques sont présentes presque partout. Elles sont présentes dans le sol, dans l'air et même synthétisées par les organismes vivants. De nombreuses substances sont synthétisées par le corps humain, et sans elles, son existence et son fonctionnement complets sont impossibles.
Peu de gens savent que l'oxygène que nous respirons, et sans lequel la vie sur Terre est impossible, est une substance toxique extrêmement puissante. Il provoque progressivement le vieillissement de l'organisme et, en grande quantité, un stress oxydatif, qui détruit les structures cellulaires et le matériel génétique, et conduit à la mort de l'organisme. Parallèlement, les sels de métaux lourds sont souvent bénéfiques. Seule leur accumulation excessive dans l'organisme peut entraîner une intoxication.
Épidémiologie
Aujourd'hui encore, nous utilisons au quotidien divers objets et objets toxiques. De nombreux éléments peuvent s'accumuler dans l'organisme et, progressivement, provoquer une intoxication chronique. C'est le cas notamment de la vaisselle en aluminium, des casseroles galvanisées, de divers additifs et peintures utilisés dans la fabrication de produits. Même l'eau ordinaire peut provoquer des réactions toxiques, car elle contient une grande quantité de chlore et de ses dérivés.
Les appareils électroménagers d'aujourd'hui sont également une source de toxines et de radiations. L'air est pollué par les gaz d'échappement. Ce sont des sources auxquelles chacun de nous est confronté, quel que soit son mode de vie. Ces sources sont responsables d'environ 72 % des intoxications chroniques et aiguës. Chez de nombreuses personnes, l'intoxication est latente et chronique.
L'accumulation progressive de toxines dans l'organisme entraîne un affaiblissement du système immunitaire, ce qui se traduit par une diminution des défenses immunitaires, ainsi que de l'endurance et de la résistance. Souvent, une atteinte de l'immunité générale entraîne une atteinte de l'immunité locale, appelée dysbactériose. Celle-ci, à son tour, conduit à des pathologies auto-immunes, à l'auto-intoxication et au développement d'infections bactériennes et fongiques. Ces pathologies touchent aujourd'hui 84 % de la population. De plus, les pathologies auto-immunes et dysbiotiques ont tendance à apparaître plus tôt. Aujourd'hui, elles touchent même les enfants de moins de 14 ans (31 % des cas).
La dysbiose est fréquente, même chez les nourrissons (11 % des cas). Une dysbiose secondaire résulte généralement de troubles primaires (dans 86 % des cas) de la microflore normale, qui se forme dès les premiers jours de vie de l'enfant, suite au passage dans la filière génitale et au premier contact avec la mère.
À son tour, la perturbation de la microbiocénose maternelle entraîne de graves perturbations de la microflore de l'enfant, car c'est elle qui constitue le principal milieu de colonisation de la peau et des muqueuses de l'enfant. C'est cette flore qui servira ensuite de base à la formation de la microflore secondaire.
La dysbiose est le stade initial après lequel se forment des infections bactériennes et virales (51 %). De plus, la microflore perturbée constitue un terrain propice à la colonisation par des infections fongiques (27 %). La dysbactériose, pathologie secondaire résultant d'une intoxication aiguë, de la prise de médicaments ou d'une exposition à d'autres facteurs, survient dans 16 % des cas.
En agriculture, divers pesticides, herbicides et autres toxines sont utilisés (10 % des cas). Même la dentisterie est aujourd'hui une source de substances toxiques. Ainsi, les obturations dentaires nécessitent l'utilisation d'amalgames, qui contiennent du mercure (2 % des intoxications).
Causes empoisonnement aux métaux lourds
Les intoxications surviennent principalement lors de la manipulation de substances toxiques dans les entreprises, les usines et la production. Elles surviennent souvent en laboratoire, notamment dans des locaux fermés, sans hotte aspirante. Elles surviennent également fréquemment lors de recherches dans des laboratoires d'essais, des centres et instituts de recherche, ainsi que dans des entreprises pharmaceutiques.
Il arrive fréquemment que des fuites et des intoxications touchent non seulement les employés, mais aussi d'autres personnes, et que l'environnement soit pollué. Cela se produit lors d'accidents ou de situations d'urgence. De nombreux empoisonnements surviennent également au quotidien. Nombreux sont ceux qui possèdent des potagers, des fermes ou des parcelles agricoles. Pour la transformation, divers composés chimiques sont utilisés, préparés soi-même ou achetés en magasin spécialisé. Les herbicides, les pesticides, les produits anti-rongeurs et autres produits antiparasitaires sont largement utilisés.
Souvent, une manipulation imprudente des poisons, le non-respect des précautions de sécurité et un stockage inadéquat peuvent entraîner une intoxication. Même une simple inattention peut entraîner une intoxication. Ainsi, le stockage de substances toxiques avec des produits alimentaires et des additifs entraîne presque systématiquement une intoxication. Si elles sont stockées dans un endroit visible, les enfants peuvent s'empoisonner, car ils goûtent presque toujours à tout ce qui est nouveau. L'intoxication survient souvent dans un contexte d'abus d'alcool ou d'intoxication médicamenteuse. Certains utilisent des poisons dans le but de se suicider.
Facteurs de risque
Le groupe à risque comprend les personnes en contact permanent ou temporaire avec des substances toxiques. Il s'agit le plus souvent des travailleurs des entreprises industrielles et agricoles. Sont également à risque les personnes effectuant des opérations de dératisation, de traitement aux herbicides, aux pesticides et autres. Les personnes négligentes lors du stockage et de l'utilisation de poisons et d'acides sont également à risque.
Pathogénèse
Chaque sel possède son propre mécanisme d'action. Le plus souvent, ils pénètrent par le système digestif. Plus rarement, l'intoxication se produit par voie cutanée. Le mercure, par exemple, a la capacité de pénétrer la peau. Les substances pénètrent ensuite dans le sang, se propagent dans tout l'organisme et ont des effets néfastes.
L'accumulation de sels se produit principalement dans la moelle osseuse, les reins, le foie, les poumons, la rate et d'autres organes responsables des principaux processus vitaux de l'organisme. Une perturbation du cœur, des vaisseaux sanguins, de la composition et du fonctionnement du sang est considérée comme dangereuse. Cette accumulation entraîne la formation d'un dépôt de substances toxiques, qui persistent dans l'organisme et provoquent une intoxication chronique.
Un autre danger réside dans le fait que les sels peuvent provoquer une grave irritation locale. Ils irritent les muqueuses et la peau. Ils peuvent également cautériser les vaisseaux sanguins et les tissus, ce qui peut entraîner une brûlure chimique. Les sels sont principalement excrétés par l'urine et les selles, ce qui représente une charge supplémentaire pour l'organisme.
Symptômes empoisonnement aux métaux lourds
Il est nécessaire de distinguer l'intoxication aiguë de l'intoxication chronique. Ces formes peuvent avoir des manifestations différentes. De plus, les symptômes dépendent de la substance responsable de l'intoxication. La voie de pénétration de la substance dans l'organisme est également importante. La principale voie d'entrée du poison est le tube digestif. Le principal signe d'intoxication est l'apparition d'un goût particulier dans la bouche. Il s'agit le plus souvent d'un goût métallique, plus rarement d'une odeur d'acétone. On observe une rougeur de la peau, un gonflement et une hyperémie de la peau et des muqueuses. Les muqueuses buccales et oculaires sont principalement touchées. Lors de la déglutition, des douleurs et des brûlures sont fréquentes, qui s'intensifient lors du passage du bol alimentaire dans l'œsophage.
L'intoxication s'accompagne également de fortes douleurs abdominales. Des symptômes dyspeptiques peuvent être observés, notamment des vomissements, de la diarrhée et des nausées sévères. Dans certains cas, par exemple en cas d'intoxication au plomb, une constipation peut se développer. En cas d'intoxication grave, accompagnée de lésions du tube digestif, des saignements se développent. Ils proviennent souvent de l'œsophage, de l'estomac ou des intestins. En présence d'ulcères ou de petites érosions, les saignements peuvent être abondants. En règle générale, ces maladies progressent.
L'intoxication au plomb et au mercure est particulièrement dangereuse, car elle s'accompagne d'un déchaussement des dents et de fortes douleurs buccales. On observe également des saignements des gencives et une salivation abondante. On observe également une inflammation et un gonflement des muqueuses de la gorge, de la trachée et des fosses nasales, ainsi qu'une inflammation des ganglions lymphatiques. L'apparition d'une teinte bleutée dans les vomissures peut être un signe d'intoxication au cuivre.
Un autre symptôme d'intoxication est une perturbation du fonctionnement normal du cœur et du système circulatoire. La pression artérielle peut augmenter ou diminuer brusquement, le pouls peut s'accélérer ou ralentir. Un changement brutal de l'état est souvent observé: l'hypertension artérielle s'accompagne d'une chute brutale, ce qui provoque de graves troubles circulatoires et peut même entraîner des complications graves comme un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral. Un essoufflement, une cyanose ou une hyperémie apparaissent. Certaines zones peuvent pâlir, ce qui dépend de la pigmentation, des caractéristiques circulatoires et du degré de saturation du sang en hémoglobine.
Habituellement, on observe des troubles de la conscience. Par exemple, une intoxication aux sels de métaux lourds s'accompagne souvent d'euphorie et d'agitation psychomotrice, entraînant une désorientation. La personne peut être étourdie. Les conséquences plus graves de l'intoxication sont le coma, la stupeur et la perte de connaissance. L'intoxication s'accompagne souvent d'hallucinations, d'insomnie, d'agressivité et de peurs. La démarche devient instable et la coordination des mouvements est altérée.
Les reins et le foie sont également soumis à un stress. Les lésions rénales entraînent des formes graves de néphropathie. La complication la plus grave est l'insuffisance rénale. Aux premiers stades des lésions hépatiques et rénales, la diurèse quotidienne est réduite au minimum, et une absence totale d'urine peut même se développer. Un signe caractéristique d'une intoxication au thallium est une coloration verte des urines. De nombreux paramètres biochimiques sanguins sont également modifiés, notamment les taux de créatinine et d'urée.
Presque tous les types d'intoxication s'accompagnent de troubles visuels. La personne peut voir double et sa vision peut être fortement réduite.
L'intoxication chronique s'accompagne souvent de faiblesse, d'une diminution de l'endurance et de la résistance de l'organisme, ainsi que d'une forte détérioration de l'état de santé. La température corporelle peut augmenter. Un signe dangereux d'intoxication chronique grave est l'hémolyse du sang, qui s'accompagne de la destruction des globules rouges et de la libération d'hémoglobine libre dans le sang, donnant au sang une teinte bleue. La peau devient également bleue. En cas d'intoxication au plomb, la température, au contraire, chute brutalement. Un choc toxique se produit, souvent mortel.
Premiers signes
Elles sont déterminées par le type de poison et son mode de pénétration dans l'organisme. Les premiers signes apparaissent immédiatement après l'ingestion. Ils apparaissent avant même que le poison ne soit absorbé par le sang. Ainsi, après l'inhalation, une toux sèche apparaît, ce qui épuise la personne, mais sans soulagement ni toux. Les expectorations sont rares. Dans certains cas, après une toux prolongée, une crise d'étouffement peut survenir, accompagnée d'expectorations. De plus, des impuretés sanguines apparaissent dans les expectorations. Plus tard, en quelques heures seulement, la température peut augmenter.
Lorsque le poison pénètre la peau, une dermatite de contact se développe rapidement. Les vapeurs de mercure pénètrent le plus souvent à travers la peau. Les signes caractéristiques d'une telle dermatite sont une douleur à la palpation, des démangeaisons et une sensation de brûlure. L'éruption cutanée se propage assez rapidement, prenant souvent une teinte rouge vif. Plus tard, les follicules pileux s'enflamment et une hyperthermie apparaît. Après absorption du poison dans le sang, des symptômes généraux d'intoxication apparaissent.
Le premier signe d'une intoxication au thallium est une faiblesse musculaire. Les membres deviennent particulièrement faibles, les cheveux tombent rapidement et la sensibilité de la peau et des membres diminue. En cas d'intoxication au chrome, une perforation de la cloison nasale apparaît en premier.
Étapes
L'intoxication se déroule en plusieurs étapes. Au début, la substance pénètre dans l'organisme, mais n'est pas encore absorbée dans le sang. À ce stade, un pronostic favorable est encore possible si la substance est rapidement éliminée de l'organisme et ne passe pas dans le sang.
Après l'absorption, la deuxième étape commence: lésions systémiques des organes internes et propagation du poison par le sang. À ce stade, il est encore possible d'éliminer le poison de l'organisme en neutralisant son effet à l'aide d'un antidote et d'un traitement d'urgence. Sans assistance médicale, la mort survient.
Formes
On distingue les intoxications par les médicaments, les produits chimiques, les composants végétaux et les champignons, les endotoxines, les toxines bactériennes et virales.
Tous les sels de métaux lourds se caractérisent par leur faible absorption cutanée. Le mercure fait exception, car il est absorbé plus intensément par voie cutanée. Par conséquent, l'intoxication au mercure survient très rapidement. Les métaux lourds sont également peu absorbés par les muqueuses et le tube digestif. Cependant, les symptômes des dommages causés par les métaux lourds apparaissent assez rapidement et sont graves. Leur effet toxique repose sur divers mécanismes d'action.
Nombre d'entre eux ont un effet cautérisant et irritant sur la peau et les muqueuses, et peuvent provoquer de graves brûlures chimiques. Ils se distinguent des autres types d'intoxication par l'apparition d'un goût désagréable caractéristique dans la bouche, rappelant le plus souvent un goût métallique. S'ensuit une douleur intense, principalement digestive. La personne salive abondamment, et des nausées, des vomissements et une diarrhée apparaissent. Si les premiers soins ne sont pas prodigués rapidement, un choc toxique peut survenir, souvent mortel.
L'intoxication au mercure est la plus fréquente. Viennent ensuite les intoxications à l'argent, au zinc, au cuivre et à d'autres métaux. De nombreux métaux lourds se caractérisent par un effet résorbant, qui apparaît quelques heures après leur pénétration dans l'organisme. Des signes d'atteinte du système nerveux apparaissent immédiatement: une forte excitation, accompagnée de dépression et de troubles cardiaques. L'euphorie est brusquement remplacée par l'apathie, suivie de convulsions, d'une faiblesse, d'une chute de la tension artérielle, d'un ralentissement du pouls ou, au contraire, d'une accélération brutale. Au début, la fonction excrétrice des reins augmente fortement, la diurèse quotidienne augmente fortement, puis la miction diminue.
Les lésions rénales surviennent généralement 2 à 3 jours après l'ingestion du poison. Il est important de ne pas les laisser se développer avant, car elles sont souvent irréversibles et le pronostic est alors extrêmement sombre. Des pathologies telles que des érosions, des stomatites et des inflammations des gencives peuvent également survenir au niveau des muqueuses.
En cas d'intoxication aux sels de métaux lourds, les premiers soins doivent être prodigués immédiatement. Il convient d'abord de prendre des mesures pour éliminer le poison de l'organisme. Dans ce cas, tous les moyens disponibles sont utilisés. En milieu hospitalier, un lavage gastrique est effectué. Avant l'arrivée des secours, vous pouvez simplement provoquer des vomissements par tous les moyens possibles.
Une fois le poison éliminé de l'estomac et son absorption empêchée, un traitement neutralisant est mis en place, neutralisant l'effet des toxines déjà présentes dans le sang. À ce stade, des antidotes sont généralement utilisés pour neutraliser le poison et l'éliminer de l'organisme. On administre également à la victime du lait, du blanc d'œuf ou tout autre médicament ou décoction à effet enveloppant. Cela empêche l'absorption des toxines dans le sang, si elles sont encore présentes, et protège le tube digestif et les muqueuses des effets irritants. On administre ensuite des absorbants qui lient et éliminent les toxines. Enterosgel, le charbon actif et d'autres médicaments sont bien adaptés.
Ce n'est qu'une fois la menace vitale passée que l'on peut procéder à une thérapie de soutien et de restauration, qui vise à rétablir le fonctionnement normal de tous les organes et systèmes et à prévenir les conséquences d'un empoisonnement.
Il existe un antidote aux sels de métaux lourds, ce qui simplifie considérablement le traitement. Pour obtenir un effet positif le plus rapidement possible, l'antidote doit être administré aussi souvent que possible. Il est principalement administré par voie parentérale.
Par exemple, pour traiter l'intoxication au mercure, on utilise l'unitiol et le sulfate de sodium, deux médicaments capables de lier les ions mercure. Ils empêchent l'absorption des ions dans le sang et leur diffusion ultérieure, et bloquent également l'activité des enzymes qui visent à détruire les complexes formés par l'interaction des ions mercure avec l'antidote.
Le sulfate de sodium est également très efficace, grâce à sa capacité à former des sels non toxiques (sulfites) avec la substance active, administrés par voie intraveineuse. Des solutions de glucose et d'autres solutions de soutien sont administrées en parallèle, ce qui permet de maintenir les bases énergétiques et nutritionnelles de l'organisme.
Divers traitements symptomatiques sont également utilisés pour éliminer les principaux symptômes de la pathologie. Par exemple, en cas de douleur intense, divers analgésiques sont utilisés, allant des plus faibles, comme le No-Shpa, le diclofénac et le Nurofen, aux plus puissants, comme la morphine, le Promedol et d'autres. Des anti-inflammatoires sont utilisés en cas de processus inflammatoire. Pour soulager l'œdème et l'hyperémie, un traitement antiallergique et antihistaminique peut être nécessaire. Des vasoconstricteurs et des antispasmodiques sont parfois nécessaires. Des médicaments sont administrés pour maintenir une circulation sanguine et une pression artérielle normales.
En cas d'intoxication aux ions chlore, des agents tels que le chlorure de sodium sont utilisés pour le lavage gastrique. Une solution à 1-2 % est nécessaire. L'intoxication aux sels d'argent nécessite également l'administration d'une solutionde chlorure de sodium à 1-2 %. Le lavage à l'eau est inefficace, car il contient une faible quantité de chlore, qui forme des composés instables avec toutes les substances toxiques, notamment les métaux. Un laxatif est également utilisé pour nettoyer le rectum et les parties inférieures du tube digestif. L'huile de ricin ordinaire a fait ses preuves. Il est également important de rappeler que le thiosulfate de sodium ne forme pas de complexes stables avec les ions argent; il n'est donc pas utilisé comme antidote.
Intoxication au sel de thallium
Les cas d'intoxication au thallium sont fréquents de nos jours, bien que cet élément soit peu présent dans la nature et la vie quotidienne. Cependant, il est utilisé dans la fabrication de lentilles de contact et entre également dans la composition de feux d'artifice. Par conséquent, l'intoxication au thallium peut plutôt être attribuée à une intoxication professionnelle, qui touche les personnes travaillant dans des entreprises industrielles. Les travailleurs agricoles, les agriculteurs, les jardiniers et les maraîchers sont également souvent exposés à ce type d'intoxication. Cela s'explique par le fait que le thallium entre dans la composition de nombreux produits de pulvérisation et d'irrigation. Il est utilisé pour traiter les plantes contre les parasites et les maladies.
Aujourd'hui, les intoxications sont de plus en plus fréquentes, résultant d'une manipulation imprudente de produits chimiques. Souvent, le non-respect des précautions de sécurité et des règles de conservation des réactifs entraîne des intoxications chez les enfants. Le thallium est souvent consommé intentionnellement, à des fins suicidaires.
Le thallium est le 81e élément du tableau périodique. C'est une substance simple, blanche et légèrement bleutée. C'est un métal d'une densité assez élevée. Son point de fusion est d'au moins 300 degrés et son point d'ébullition atteint 1500 degrés. Son nom vient de la couleur de sa raie spectrale et se traduit par « brindille verte ». Un signe caractéristique qui distingue l'intoxication au thallium des autres types d'intoxication est la teinte verte qui apparaît dans les vomissures et les selles de la victime.
Au début du XXe siècle, des propriétés spécifiques des préparations à base de thallium furent découvertes, déterminant leur utilisation ultérieure dans la production et l'industrie chimique. En 1920, un poison breveté contre les rongeurs, contenant du sulfate de thallium, fut obtenu en Allemagne.
En médecine, les sels de thallium, responsables de la calvitie temporaire, sont utilisés pour traiter la teigne. L'utilisation généralisée du thallium est freinée par la très faible différence entre les doses toxiques et thérapeutiques. La toxicité du thallium et de ses sels exige une manipulation prudente.
Certains isotopes sont utilisés en médecine pour la recherche cardiologique. Le thallium est présent dans les organismes végétaux et animaux. On en a trouvé dans le tabac, les racines de chicorée, les épinards, le hêtre, le raisin, les betteraves et d'autres plantes, ainsi que dans des créatures marines comme les méduses, les anémones et les étoiles de mer. Les betteraves sont capables d'accumuler le thallium, l'extrayant littéralement du sol, contenant une concentration minime, pratiquement indétectable.
Le thallium lui-même, ses sels et ses composés sont hautement toxiques. Les symptômes d'une intoxication au thallium comprennent des lésions du système nerveux, des reins, de l'estomac et une perte de cheveux (alopécie). Une dose de 600 mg est considérée comme mortelle pour l'homme. Le bleu de Prusse (un pigment bleu, un mélange d'hexacyanoferrates) est utilisé comme antidote au thallium ou à ses sels.
Un traitement traditionnel de soutien et de restauration est utilisé après stabilisation de l'état et neutralisation du poison. La guérison complète prend généralement environ deux semaines. Une thérapie complexe, incluant un traitement étiologique et symptomatique, est utilisée.
Un cas d'intoxication massive au thallium a été signalé en 1988 à Tchernivtsi. À l'automne de cette année-là, des enfants ont commencé à perdre massivement leurs cheveux. Après le sommeil, leurs cheveux restaient sur leurs oreillers, leurs peignes et étaient retirés avec leurs chapeaux. Cette situation était précédée d'une augmentation de la température et de processus inflammatoires des voies respiratoires supérieures.
Bien que des concentrations élevées de thallium n'aient pas été détectées dans l'environnement extérieur de la ville, les résultats d'études morphologiques laissaient supposer que la maladie était due à l'effet de cet élément chimique, possiblement associé à d'autres substances toxiques (métaux), également retrouvées dans les cheveux des enfants malades. Cette maladie, qui touchait les enfants, est désormais connue sous le nom de « maladie chimique de Tchernivtsi ».
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Intoxication au sel de magnésium
Le magnésium est une substance essentielle et irremplaçable de notre organisme. Normalement, l'organisme devrait en contenir au moins 25 grammes, soit environ 1 %. Il est particulièrement important pour le bon fonctionnement des muscles et des tissus mous, ainsi que pour le maintien d'une ossature normale. Une carence en magnésium entraîne de graves perturbations fonctionnelles. C'est pourquoi le magnésium est souvent prescrit comme médicament. Il est important de choisir le bon dosage, car un excès peut entraîner une intoxication.
Les cas de surdosage sont rares, mais s'ils surviennent, les conséquences peuvent être très graves. Il est connu pour perturber l'activité cardiaque, irriter le tube digestif, ralentir la respiration et altérer le fonctionnement du système nerveux. La compression thoracique entraîne une diminution du remplissage des poumons en air, une augmentation du manque d'oxygène et un excès de dioxyde de carbone dans le sang. Il en résulte une hypoxie, dangereuse en raison du manque d'oxygène des organes et des tissus. Cela entraîne une hypotension, caractérisée par une chute brutale de la pression et une suppression des principaux réflexes. Un surdosage en magnésium est particulièrement dangereux en cas d'asthme bronchique, car une crise prolongée peut entraîner une suffocation.
Les réflexes de base sont altérés, une arythmie se développe et, plus tard, des troubles dyspeptiques tels que nausées et vomissements apparaissent. L'intoxication s'accompagne souvent d' une diarrhée sévère. Un signe dangereux est la suppression de l'activité cardiaque, suivie d' un arrêt respiratoire. L'intoxication est souvent mortelle.
Par conséquent, en cas d'intoxication au magnésium, il est nécessaire de prodiguer les premiers soins à la victime le plus rapidement possible. Il faut d'abord empêcher l'absorption du magnésium dans le sang, puis neutraliser la partie de la substance déjà absorbée. Ce n'est qu'ensuite que le traitement peut être poursuivi. Habituellement, l'estomac est lavé abondamment à l'eau jusqu'à ce qu'il soit propre. Des perfusions intraveineuses de médicaments de soutien, tels que le glucose, le sérum physiologique et le soluté de Ringer, sont presque toujours nécessaires. Le gluconate de calcium a un effet positif: il normalise les principaux paramètres biochimiques.
L'intoxication est particulièrement dangereuse pour les personnes souffrant d'insuffisance rénale. Elles développent souvent une insuffisance rénale. Dans ce cas, une hémodialyse ou une dialyse péritonéale est nécessaire. Pendant le traitement, il est nécessaire de surveiller régulièrement les taux de magnésium et de sodium dans les urines et le sang. En cas d'augmentation, un traitement complémentaire est mis en place.
Empoisonnement au mercure
Le mercure est une substance simple qui apparaît dans le tableau périodique sous le numéro 80. C'est un liquide blanc argenté brillant, volatile. Son point de fusion est d'environ 38 degrés et son point d'ébullition atteint 177 degrés.
Connu depuis l'Antiquité, il signifie « argent liquide » ou « eau argentée » en grec. Son deuxième nom est mercure. Il doit son nom au dieu grec, connu pour sa rapidité et son action rapide. Sans surprise, sa rapidité d'action est exceptionnelle. Si les premiers soins ne sont pas prodigués rapidement, la victime décède en quelques heures.
Le mercure est le seul métal liquide. Dans l'Antiquité, il constituait un élément essentiel de l'arsenal chimique des alchimistes. Les composés du mercure étaient autrefois largement utilisés comme antiseptique (chlorure mercurique), laxatif (nitrate mercurique), conservateur (dérivés organiques), puis comme polyvaccin (merthiolate).
Les plus dangereux pour l'homme sont les vapeurs de mercure métallique, le sublimé corrosif et les composés organométalliques. Le mercure et ses dérivés affectent le système nerveux, le foie, les reins, le tractus gastro-intestinal et, par inhalation, les voies respiratoires (les vapeurs de mercure sont inodores, c'est-à-dire sans aucun signe d'alerte). Selon la classe de danger, le mercure est classé en première classe (substance chimique extrêmement dangereuse).
Le mercure et ses dérivés sont des polluants environnementaux mondiaux. Leurs rejets dans l'eau sont particulièrement dangereux, car l'activité des micro-organismes vivant au fond de l'eau entraîne la formation de méthylmercure hydrosoluble.
Le méthylmercure et d'autres composés organiques sont plus toxiques que les composés inorganiques, car ils sont capables d'interagir efficacement avec les éléments des systèmes facultatifs du corps, de pénétrer le système nerveux central et d'affecter le cerveau.
Selon la quantité de mercure et la durée de son absorption dans l'organisme, des intoxications aiguës et chroniques sont possibles, ainsi que des micromercurialismes: troubles (peu prononcés, voire latents) causés par l'exposition à de faibles concentrations de vapeurs de mercure. Les femmes et les enfants sont les plus sensibles à l'intoxication au mercure.
Au cours de l'histoire, passée et moderne, de nombreux cas d'intoxication au mercure ont été recensés, dont beaucoup se sont soldés par la mort. Un nombre important d'intoxications est lié au développement de la production de mercure et à ses diverses applications technologiques. Le nom générique de ces maladies est « mercurisme ». L'une des manifestations de cette pathologie est la « maladie du chapelier fou », un trouble mental touchant les ouvriers de la production de feutre, où le nitrate de mercure était utilisé.
Dans les années 1920, des alchimistes allemands ont établi que l’empoisonnement au mercure peut se produire lorsque de très faibles concentrations de vapeur de mercure pénètrent dans le corps (de l’ordre de quelques centièmes, millièmes et même moins d’un milligramme par mètre cube).
Le danger des vapeurs de mercure et de ses composés pour la santé humaine est connu depuis longtemps. Le mercure peut pénétrer dans l'organisme sous forme de vapeurs par les voies respiratoires, souvent par les mains contaminées lors des repas, et, en quantités limitées, par la peau. Cependant, la principale voie de pénétration du mercure dans l'organisme reste le système respiratoire. Les principaux symptômes d'une exposition au mercure sont les maux de tête, une excitabilité accrue et une baisse des performances. On retrouve souvent des concentrations élevées de mercure dans les urines, bien qu'il n'y ait pas nécessairement de lien direct entre la teneur en mercure urinaire et la gravité de ses effets. En cas d'intoxication aiguë au mercure, notamment lorsque ses sels dissociables (dioxyde de mercure, nitrate de mercure) pénètrent dans l'estomac, il est nécessaire d'administrer de l'unithiol ou d'autres antidotes (BAL, succimer). L'antidote de Strizhevsky (eau alcaline saturée en sulfure d'hydrogène), de la méthionine et de la pectine sont également indiqués. Pour en savoir plus sur le traitement de l'intoxication au mercure, cliquez ici.
Une caractéristique du micromercurialisme est la préservation prolongée de la phase d'excitabilité accrue du cortex cérébral avec une labilité pathologique concomitante du système nerveux autonome.
L'un des aspects controversés du « danger du mercure » reste la question de savoir si la présence d'amalgames dentaires est dangereuse ou inoffensive. L'utilisation d'amalgames de cuivre, contenant 50 % de mercure, d'argent, de zinc et d'étain, est connue en dentisterie moderne depuis des temps bien plus anciens. La question du danger de son utilisation comme matériau d'obturation reste entière.
Beaucoup pensent que le mercure, présent régulièrement dans ces amalgames, provoque une intoxication latente. Progressivement, la réactivité immunobiologique diminue. Certaines études ont montré qu'après le retrait des amalgames, le nombre de lymphocytes T augmente de 55 %, améliorant ainsi l'immunité cellulaire. Ces amalgames ont également un effet négatif sur la thyroïde, les testicules et la prostate.
Les criminels ne négligent pas non plus le mercure et ses sels. Leur arme favorite a longtemps été, et reste, le sublimé corrosif en raison de sa forte toxicité. De nombreux exemples tirés de la pratique judiciaire le confirment.
Complications et conséquences
Ils sont dangereux en raison de leurs divers effets nocifs. Tout dépend de la substance ayant causé l'intoxication, de sa concentration, du mode de pénétration et de sa durée d'action. Dans tous les cas, il est nécessaire de prodiguer les premiers soins le plus rapidement possible, d'appeler une ambulance et de poursuivre les soins.
Les complications les plus dangereuses sont de graves lésions des systèmes cardiovasculaire et respiratoire, ainsi qu'une insuffisance rénale et hépatique. Les conséquences dangereuses d'une intoxication incluent des lésions du système nerveux. L'intoxication chronique est dangereuse car elle peut entraîner une anémie, une hypoxie et une dégradation des globules rouges. Il est important de garder à l'esprit que toute intoxication, même par le sel de table ordinaire, peut être mortelle.
Diagnostics empoisonnement aux métaux lourds
Le tableau clinique général d'une intoxication est important pour le diagnostic. Il permet d'indiquer approximativement la substance ayant contaminé la personne et son mode de pénétration dans l'organisme. La suite du traitement en dépend. Après les premiers soins, une fois la menace vitale passée, un diagnostic complet est établi, permettant de choisir un traitement curatif et de soutien complémentaire, en fonction des lésions des organes et systèmes concernés et des symptômes apparus.
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Tests
Afin de déterminer avec précision la substance active ayant un effet toxique sur l'organisme, une étude toxicologique est réalisée. Elle permet de détecter précisément la substance et de déterminer sa concentration dans l'organisme. L'efficacité du traitement ultérieur et des premiers soins en dépend. Ainsi, si l'on connaît précisément la substance responsable de l'intoxication, on peut administrer un antidote et neutraliser son effet.
Au stade de la rééducation, on étudie l'impact du sel sur l'organisme, les changements survenus et, en conséquence, le traitement approprié est sélectionné. Une analyse sanguine permet d'obtenir des informations importantes. Elle dresse un tableau général de la pathologie et permet de déterminer le traitement et les examens complémentaires. L' analyse biochimique permet également d'identifier de nombreux changements dans l'état biochimique de l'organisme. C'est la biochimie qui détermine l'état physiologique et fonctionnel de l'organisme. La moindre modification biochimique entraîne des modifications de l'activité des principaux organes et systèmes.
Il est important d'étudier la numération leucocytaire. Une augmentation du nombre de neutrophiles indique une intoxication aiguë et une concentration élevée de toxines dans le sang. L'apparition d'un grand nombre de plasmocytes dans le sérum sanguin peut indiquer le développement de lésions hépatiques graves dues au poison, ou le développement d' une hépatite toxique. La forte augmentation des neutrophiles et des plasmocytes en cas de choc d'intoxication, ou de pré-choc, est également révélatrice du développement de processus inflammatoires, de lésions hépatiques et musculaires. Dans ce cas, la teneur en neutrophiles en bande peut augmenter, et des granulocytes immatures (myélocytes, métamyélocytes) apparaissent, ce qui est considéré comme un déplacement vers la gauche de la numération leucocytaire.
Une augmentation du nombre d'éosinophiles peut être observée en cas d'intoxication grave, lorsque des substances toxiques pénètrent dans le sang en grande quantité. Une forte augmentation de la vitesse de sédimentation (VS) peut indiquer une intoxication par des substances d'origine chimique. Une diminution du nombre de plaquettes se manifeste par une intoxication alcoolique ou par des sels de métaux lourds.
L'analyse d'urine peut révéler des informations importantes. Ainsi, une forte augmentation de la diurèse quotidienne peut indiquer une altération de la fonction rénale. Un choc d'intoxication, une décompensation cardiaque, des lésions rénales graves, un collapsus et une forte diminution de la diurèse quotidienne peuvent être observés. Le plus souvent, cette diminution est la conséquence d'une intoxication au plomb, à l'arsenic ou aux sels de bismuth. L'arrêt complet de l'excrétion urinaire (anurie) est un mauvais signe, signe d'une intoxication grave. Elle peut être observée en cas de manifestation aiguë d'un syndrome d'insuffisance rénale aiguë, d'insuffisance cardiaque terminale, de pertes sanguines aiguës, de vomissements incontrôlables et de formes sévères de néphrose aiguë.
L'ischurie urinaire (rétention urinaire dans la vessie et incapacité à uriner spontanément) indique un trouble du système neuromusculaire dû à des effets toxiques. Une augmentation de la densité urinaire est également un signe d'intoxication et indique le développement d'un syndrome néphrotique et d'une congestion cardiaque. En cas de saignement, l'urine peut devenir brun foncé; en cas de colique néphrétique ou d'infarctus rénal, elle prend une teinte rouge. En cas de néphrite aiguë, l'urine prend l'aspect de purée de viande. L'apparition d'une teinte jaune-vert dans l'urine indique une atteinte hépatique.
L'examen des selles permet d'obtenir un tableau clinique des processus pathologiques survenant dans le tube digestif et le foie. Le principal critère diagnostique est la détection de sang occulte dans les selles. Ce signe peut indiquer le développement de processus nécrotiques et dégénératifs au niveau des intestins et de l'estomac.
Diagnostic instrumental
Elle est utilisée pour détecter les pathologies des organes internes. Elle est souvent prescrite sur la base d'analyses de laboratoire préliminaires. Ainsi, si les analyses sanguines et urinaires cliniques indiquent une atteinte rénale ou hépatique, il est conseillé de réaliser des examens complémentaires par échographie. Elle permet d'étudier les caractéristiques anatomiques et morphologiques de l'organe examiné, d'identifier d'éventuelles pathologies et de prendre les mesures nécessaires. L'échographie permet de suivre les processus en dynamique.
À l'aide de l'examen radiographique, il est possible de visualiser les principales pathologies survenant dans le corps, ainsi que de suivre certains processus dans l'image et dans la dynamique.
En cas de signes de lésions du tractus gastro-intestinal, une gastroscopie, une rectoscopie, une radiographie, une échographie, etc., sont pratiquées. Elles permettent de déterminer et de visualiser les lésions, l'étendue et le stade de la brûlure et du processus inflammatoire, et de déterminer le traitement nécessaire.
Si des signes de lésion du muscle cardiaque ou d’insuffisance cardiaque sont détectés, il est conseillé de procéder à une échographie du cœur, à une électrocardiographie et à d’autres études.
Diagnostic différentiel
Le diagnostic différentiel d'une intoxication repose sur la nécessité d'identifier précisément la substance responsable de l'intoxication. À cette fin, la recherche toxicologique est la principale méthode de recherche. Si nécessaire, des méthodes biochimiques complémentaires sont utilisées pour déterminer la substance dans les fluides biologiques humains.
Qui contacter?
Traitement empoisonnement aux métaux lourds
L'intoxication au sel nécessite l'administration obligatoire d'un antidote. Dans ce cas, au début et à la fin du lavage, un antidote est administré par sonde: une solution d'Unithiol à 5 % (jusqu'à 300 ml). En cas d'intoxication au plomb, une solution de soude à 2 % est préférable. Une solution saline peut également être utilisée.
Lisez cet article pour plus d’informations sur la façon de traiter l’intoxication au sel.
La prévention
Pour prévenir les intoxications, il est essentiel de respecter scrupuleusement les précautions de sécurité lors de la manipulation du sel. L'intoxication peut être évitée en manipulant le sel avec précaution et en respectant les consignes de sécurité. Il est important d'organiser des séances d'information au sein de l'entreprise, de former les employés et de leur demander de porter des équipements de protection.
Évitez de stocker chez vous des sels toxiques. Si vous les stockez, conservez-les à l'écart des aliments et hors de portée des enfants.
Prévoir
Si les premiers soins sont prodigués rapidement, le pronostic peut être favorable. Le sel peut être neutralisé et éliminé de l'organisme. Progressivement, après le traitement nécessaire, l'organisme se rétablira complètement. Si les premiers soins ne sont pas prodigués immédiatement après l'ingestion de la substance, l'intoxication au sel peut avoir des conséquences fatales.