Dysbiose vaginale

La dysbactériose vaginale est un trouble de l'équilibre de la microflore vaginale. Dans ce cas, le rapport entre bactéries bénéfiques et opportunistes est perturbé, et la flore opportuniste commence à prédominer significativement.

La composition du milieu vaginal change quantitativement et qualitativement, ce qui se traduit par une gêne importante au niveau génital et peut provoquer le développement de processus inflammatoires au niveau de la sphère reproductive, associés à diverses complications infectieuses. Cependant, chez certaines femmes, le déséquilibre de la microflore vaginale peut rester asymptomatique pendant un certain temps.

Ce matériel vous aidera à comprendre ce qu'est la dysbactériose vaginale, comment y faire face et comment éviter que cette pathologie désagréable n'apparaisse à l'avenir.

[ 1 ], [ 2 ]

Causes de la dysbactériose vaginale

Le nombre de microflore bénéfique dans l’environnement vaginal peut diminuer pour plusieurs raisons:

• l'émergence de facteurs favorables au développement d'une infection fongique dans le vagin;
• rhumes et maladies infectieuses fréquents, hypothermie;
• déséquilibre hormonal lié à la puberté, au manque d’activité sexuelle, à la grossesse, aux troubles menstruels, à l’interruption artificielle de grossesse, à la ménopause, etc.
• changements climatiques fréquents;
• stress psycho-émotionnel fréquent et surcharge mentale;
• violation des normes sanitaires et hygiéniques (non-respect des règles d’hygiène personnelle, changement intempestif de sous-vêtements, remplacement de tampons et de serviettes hygiéniques, ainsi que relations sexuelles sans préservatif);
• processus inflammatoires (en particulier chroniques) de l'utérus et des annexes;
• utilisation incorrecte ou prolongée d’antibiotiques;
• perturbation de l’équilibre normal du milieu intestinal, troubles intestinaux fréquents;
• la présence de maladies infectieuses du tractus génital (ureaplasma, chlamydia, trichomonas).

Il est particulièrement important de souligner plusieurs facteurs favorisant la croissance et le développement de la flore fongique et pathogène dans le milieu vaginal. Les raisons sont les suivantes:

• troubles métaboliques (diabète sucré, obésité, dysprotéinémie);
• thyrotoxicose, carence en vitamines, maladies du système sanguin;
• traitement incorrect ou prolongé avec des antibiotiques, des contraceptifs, des hormones corticostéroïdes, des agents cytostatiques, qui provoquent un déséquilibre hormonal et réduisent la protection immunitaire.

[ 3 ], [ 4 ]

Symptômes de la dysbactériose vaginale

Au début, la dysbactériose peut être asymptomatique. Cependant, après un certain temps, les premiers signes d'une pathologie apparaissent:

• pertes vaginales qui n’avaient pas été observées auparavant;
• démangeaisons et inconfort dans la région vaginale;
• inconfort lors des rapports sexuels;
• brûlure et sécheresse dans la cavité vaginale.

Les pertes vaginales dues à une dysbactériose vaginale ont une teinte trouble, jaunâtre pastel, voire verdâtre, et dégagent une odeur putride désagréable. Parfois, les femmes n'y prêtent pas attention, car elles sont normales. Cependant, les pertes vaginales normales sont transparentes et inodores.

La perturbation de la microflore du vagin peut s'accompagner d'une inflammation de la vessie (cystite), d'une annexite (un processus inflammatoire des appendices) ou d'une colpite (inflammation de la muqueuse vaginale), ainsi que d'autres maladies inflammatoires et infectieuses de l'appareil reproducteur.

Dysbactériose vaginale chez la femme

Très souvent, les causes de dysbactériose sont la promiscuité sexuelle, le non-usage du préservatif et les infections sexuellement transmissibles (IST). Si la flore vaginale est normale, le risque de développer une infection génitale est minime. Le développement d'une IST indique que l'équilibre de la microflore est perturbé et que l'organisme ne peut plus faire face à l'invasion d'agents étrangers.

Si un agent pathogène sexuellement transmissible apparaît dans les organes génitaux, un processus inflammatoire se déclenche simultanément dans la région génitale et le déséquilibre du milieu vaginal ne fait qu'empirer. Il est important de comprendre que l'infection ne provoque pas la maladie à elle seule, mais seulement en association avec des micro-organismes opportunistes présents dans le vagin. Par conséquent, le traitement de l'infection génitale, ainsi que la destruction de l'agent pathogène (Trichomonas, chlamydia, etc.), doivent s'accompagner de mesures visant à rétablir une microflore vaginale normale. Sans cela, le traitement de la vaginose bactérienne peut s'avérer inefficace.

La question du traitement simultané d'un partenaire sexuel pour des maladies sexuellement transmissibles doit être décidée lors d'un rendez-vous avec un spécialiste, car un tel traitement n'est pas approprié et nécessaire dans tous les cas.

À l’avenir, grâce à la mise en œuvre réussie de mesures visant à restaurer l’environnement vaginal, l’incidence des maladies infectieuses du tractus génital pourra être réduite au minimum.

[ 5 ], [ 6 ]

Dysbactériose vaginale pendant la grossesse

Très souvent, pendant la grossesse, les maladies hormonodépendantes s'aggravent. Parmi ces maladies, on trouve la dysbactériose vaginale (vaginose bactérienne). Ce n'est un secret pour personne que les femmes enceintes subissent des variations hormonales quasi quotidiennes. Parallèlement, la protection immunitaire diminue, et l'alimentation et la vie sexuelle changent. Pour ces raisons, le développement d'une dysbactériose vaginale pendant cette période est très fréquent.

Comme il est déconseillé aux femmes enceintes de suivre un traitement avant la naissance de l'enfant, il est peu probable que la dysbactériose soit complètement guérie pendant cette période. Les spécialistes déconseillent l'utilisation d'antibiotiques et d'immunostimulants chez la femme enceinte.

Le traitement se limite à un traitement symptomatique, à une adaptation du régime alimentaire et à une hygiène personnelle. Parfois, un traitement local (pommades, douches vaginales) est prescrit, à la discrétion du médecin.

[ 7 ], [ 8 ], [ 9 ]

Dysbactériose vaginale chez un enfant

La dysbactériose vaginale est fréquente non seulement chez l'adulte, mais aussi pendant l'enfance et l'adolescence. Les causes de la maladie peuvent être infectieuses ou non.

À la naissance, le vagin d'une fille, qui a bénéficié des hormones œstrogènes de sa mère pendant son développement intra-utérin, s'hypertrophie en raison du tissu épithélial pavimenteux stratifié contenant du glycogène. Les indicateurs de l'environnement vaginal durant cette période peuvent être compris entre 5,5 et 7,0. Cet état physiologique naturel peut entraîner l'apparition de pertes blanchâtres et épaisses pendant les vingt premiers jours de vie, dont la quantité diminue progressivement avec la diminution de l'effet actif des œstrogènes maternels.

À partir de la troisième semaine de vie environ et jusqu'au début de la période climatérique, la muqueuse vaginale peut s'atrophier, se priver de glycogène et conserver un pH neutre ou alcalin (de 6,5 à 7,4). Ce développement pathologique favorise le développement de micro-organismes pathogènes.

La dysbactériose vaginale chez les filles peut se manifester de différentes manières. Les jeunes enfants peuvent se gratter et se frotter la région génitale, et être capricieux en urinant ou en déféquant. Les filles plus âgées décrivent une sensation de démangeaisons et de douleur. Les pertes vaginales sont instables et ne constituent pas toujours le premier symptôme de dysbactériose.

Il est important de prêter attention à la possible pénétration de corps étrangers dans le vagin. Chez les femmes plus âgées, il peut s'agir de tampons et de serviettes hygiéniques. Parfois, les détergents (savon, gel douche ou produits d'hygiène intime), les déodorants et les vêtements peuvent être des irritants. Les sous-vêtements à prédominance synthétique, ainsi que les sous-vêtements serrés et serrés, ne feront qu'aggraver le problème.

L'antibiothérapie, la prédisposition héréditaire au diabète, les infestations helminthiques et les maladies cutanées (psoriasis, eczéma, dermatite) jouent un rôle important dans l'étiologie de la dysbactériose infantile. Ces facteurs peuvent accélérer ou favoriser son développement.

[ 10 ], [ 11 ], [ 12 ]

Diagnostic de la dysbactériose vaginale

Le diagnostic standard de la dysbactériose vaginale, en plus d'un examen gynécologique de base, doit inclure les tests suivants:

• faire un frottis pour la microflore;
• analyse PCR;
• réalisation d'une culture de pertes vaginales.

L'analyse de la dysbactériose vaginale est réalisée à l'aide d'une spatule jetable à trois endroits: dans le canal cervical, à l'entrée de l'urètre et sur la paroi vaginale. Avant de procéder à une telle analyse, il est conseillé de suivre quelques recommandations:

• ne pas avoir de rapports sexuels pendant 1 à 2 jours avant de faire le frottis;
• n'utilisez pas de crèmes intimes ni de suppositoires vaginaux;
• Ne prenez pas de douche ou de bain, ne nagez pas dans des plans d’eau ou dans une piscine la veille de l’intervention.

Le prélèvement de la microflore est effectué, si possible, plusieurs fois dans le même laboratoire afin d'éviter les différences de normes. Il est nécessaire de réaliser le test avant et après le traitement.

L'analyse PCR permet d'identifier l'agent infectieux. En règle générale, des échantillons de pertes vaginales sont analysés, puis combinés à certaines enzymes et placés dans un réacteur spécialisé. Cette étude permet non seulement de déterminer le type d'agent infectieux, mais aussi de détecter la quantité d'infection présente dans l'organisme. Cette méthode permet de détecter la présence de chlamydia, d'ureaplasma, de mycoplasma, d'infection fongique, de Gardnerella, de Trichomonas, d'herpès, etc.

Les tests de culture (culture de flore) permettent d'obtenir une culture pure de microbes, de les identifier et de déterminer les propriétés du pathogène.

Au moyen du semis, il est possible de détecter Klebsiella, Escherichia coli, des protozoaires, de la flore coccique, des entérobactéries, Pseudomonas aeruginosa, Corynebacteria, etc. Simultanément au semis, si nécessaire, la sensibilité aux médicaments antimicrobiens est déterminée.

[ 13 ], [ 14 ]

Dysbactériose vaginale après antibiotiques

Les modifications de la composition de la flore vaginale sont l’une des conséquences les plus fréquentes après un traitement antibiotique.

Les antibiotiques comptent parmi les médicaments les plus efficaces contre diverses maladies infectieuses. Ils peuvent stopper la reproduction et détruire rapidement les micro-organismes pathogènes, mais aussi tuer les microbes bénéfiques, sans lesquels le fonctionnement normal de l'organisme devient impossible. À ce stade, une dysbactériose vaginale se développe après la prise d'antibiotiques.

Pour prévenir le développement de la dysbactériose, il est nécessaire de respecter plusieurs règles:

• Si le médecin a prescrit un traitement antibiotique, il est nécessaire de suivre strictement le schéma thérapeutique, de ne pas oublier de prendre des comprimés ou des injections et de ne pas annuler ou prolonger le traitement antibiotique de votre propre chef;
• En plus des antibiotiques, vous devez prendre des médicaments qui aident à restaurer la microflore du corps et contiennent un complexe de bactéries bénéfiques vivantes.

Pendant le traitement antibiotique, il est important de suivre un régime alimentaire spécifique qui protégera l'organisme contre toute perturbation de la flore intestinale et vaginale. Ce régime comprend la consommation de produits laitiers frais, de légumes et de fruits, ainsi que le rejet des sucreries et de l'alcool.

[ 15 ], [ 16 ], [ 17 ], [ 18 ]

Traitement de la dysbactériose vaginale

Comment traiter la dysbactériose vaginale? Pour un traitement efficace, plusieurs points doivent être résolus:

• arrêter la croissance et la reproduction des micro-organismes pathogènes détectés dans l’environnement vaginal;
• favoriser la croissance de micro-organismes bénéfiques dans la cavité vaginale;
• pour établir une résistance immunitaire de la muqueuse de la paroi vaginale.

Si les symptômes de dysbactériose sont associés à la détection d'un agent infectieux, le traitement principal de la dysbactériose vaginale doit viser la destruction complète des micro-organismes étrangers. Dans ce cas, des antibiotiques sont prescrits en fonction de la sensibilité des bactéries détectées. En l'absence d'infection sexuellement transmissible (IST), des douches vaginales ou l'application locale d'agents antimicrobiens et antiseptiques peuvent être utilisées. Cette méthode permet de freiner la croissance des bactéries pathogènes et de rétablir des paramètres environnementaux normaux et l'immunité locale. Pour freiner la croissance des micro-organismes pathogènes, une antibiothérapie (prise d'amoxiclav, de sumamed, de trichopolum, de doxacilline), l'utilisation d'antiseptiques locaux (chlorhexidine, miramistine) et l'utilisation de suppositoires antimicrobiens (ginopevaril, terzhinan) sont souvent prescrits.

Médicaments contre la dysbactériose vaginale:

• Trichopolum (métronidazole) 0,5 g par voie orale deux fois par jour pendant une semaine. Ce médicament combat efficacement les infections et prévient les complications, mais peut parfois provoquer des troubles dyspeptiques.
• Gel de métronidazole (synonymes Metrogyl, Flagyl): il s'introduit dans la cavité vaginale à l'aide d'un dispositif spécial (inclus dans le kit) chaque jour avant le coucher pendant cinq jours. Ce traitement présente moins d'effets secondaires et est bien toléré par les patientes.
• pommade à la clindamycine (synonyme Dalacin) - est insérée dans le vagin avant le coucher pendant cinq jours;
• la clindamycine (Dalacine, Climicine) – 0,3 g par voie orale deux fois par jour pendant une semaine. Ce médicament est souvent prescrit en cas d'allergie au métronidazole;
• La lactobactérine est un probiotique qui normalise la microflore vaginale, renforce l'immunité et inhibe la croissance des bactéries pathogènes et opportunistes. Avant utilisation, la lactobactérine est diluée dans de l'eau bouillante et injectée dans le vagin en 2,5 à 5 doses sur 10 à 12 jours.
• Bifidumbacterin – rétablit l'équilibre de la flore vaginale et inhibe la croissance des staphylocoques, Proteus, E. coli, Shigella et des infections fongiques. La poudre se prend par voie orale une demi-heure avant les repas, selon la prescription médicale, généralement 5 doses trois fois par jour.

Suppositoires pour la dysbactériose vaginale:

• Neo-penotran – suppositoires vaginaux antimicrobiens, prescrits pour les vaginites bactériennes et à Trichomonas, les infections fongiques et la flore mixte. En règle générale, un suppositoire est utilisé avant le coucher, pour une durée de deux semaines. Il est parfois possible de prescrire des suppositoires à utiliser deux fois par jour: matin et soir pendant une semaine. Ce médicament ne peut pas être utilisé pendant le premier trimestre de la grossesse ni pendant l'enfance.
• Suppositoires Flagyl: prescrits en association avec un traitement oral par métronidazole, à administrer avant le coucher, 1 suppositoire pendant 7 à 10 jours. Ce médicament est déconseillé en cas d'utilisation prolongée, ni pour plus de 3 cures de traitement par an.
• Terzhinan: comprimés vaginaux à insérer dans le vagin, à raison d'une unité par jour, pour une durée d'utilisation de 10 à 20 jours. Si nécessaire, le traitement par Terzhinan peut être effectué même pendant les règles.
• Ginolact – contient des bactéries lactiques qui inhibent la croissance des micro-organismes pathogènes et activent le système immunitaire naturel. Une capsule est insérée dans le vagin; la durée du traitement est de 3 à 6 jours. Si nécessaire, le traitement peut être répété après une semaine de pause.
• Acylact est un probiotique contenant des lactobacilles acidophiles actifs. Les suppositoires s'utilisent par voie intravaginale, à raison d'un suppositoire une à deux fois par jour. La durée moyenne du traitement est de 5 à 10 jours.

Pour traiter efficacement la dysbactériose vaginale et prévenir les rechutes, des complexes vitaminiques sont prescrits. Il est également recommandé de suivre un régime alimentaire à base de légumes, de fruits, de légumes verts et de produits laitiers fermentés. Les sucreries, les aliments fumés et épicés, ainsi que les boissons alcoolisées sont à limiter.

Si vous présentez fréquemment des signes de dysbactériose vaginale, évitez les produits suivants:

• sucre et produits contenant du sucre, produits de boulangerie, confiseries, gâteaux, chocolat;
• produits de boulangerie à base de levure;
• café, alcool;
• piment.

Au cours du traitement, il est conseillé de s'abstenir de rapports sexuels ou d'utiliser des préservatifs, car souvent après un rapport sexuel, les symptômes de la dysbactériose peuvent s'intensifier.

Remèdes populaires contre la dysbactériose vaginale

En guise de remède populaire, on peut utiliser des infusions de baies de genièvre, d'achillée millefeuille, de sauge, d'eucalyptus, de fleurs de camomille et de calendula. Pour préparer une infusion, il suffit de verser 1,5 à 2 cuillères à soupe d'herbe sèche broyée dans 200 ml d'eau bouillante et de laisser infuser 40 à 50 minutes. Le remède peut être pris trois fois par jour, 1/3 de tasse après les repas, ou utilisé en douche vaginale.

Ces herbes ont un fort effet antimicrobien et peuvent être utilisées seules ou en mélange dans n’importe quelles proportions.

Le millepertuis est un bon remède contre les microbes pathogènes. Il peut également être utilisé pour les douches vaginales et les bains de siège. Pour cela, prenez deux cuillères à soupe pleines de millepertuis, versez 200 ml d'eau bouillante et laissez agir 50 à 60 minutes.

Les bains de soude sont efficaces contre les mycoses. Pour les préparer, mélangez une cuillère à café de bicarbonate de soude et 50 gouttes d'iode dans de l'eau tiède. Le bain doit être pris avant le coucher, et la durée du traitement est de 1 à 2 semaines.

Le remède suivant est efficace: prenez 10 gousses d’ail, 100 g de crème fraîche maison, 400 ml de jus de pomme, 200 g de pruneaux et 200 g de baies fraîches (fraises, framboises, myrtilles). Broyez les gousses d’ail, les pruneaux et les baies, mélangez-les à des ingrédients liquides et prenez 1 cuillère à soupe trois fois par jour pendant 14 jours.

Voici quelques recettes supplémentaires pour restaurer une microflore vaginale normale:

• mélanger du jus d'aloès avec de l'huile végétale dans des proportions égales, tremper un tampon dans le mélange et l'insérer dans le vagin pendant la nuit;
• Versez 1 cuillère à soupe d'écorce de chêne dans un thermos avec 300 ml d'eau bouillante. Laissez infuser 3 heures, filtrez et utilisez pour les douches vaginales nocturnes.
• nous trempons un tampon dans de l'huile d'argousier et l'insérons dans la cavité vaginale pendant la nuit;
• Prenez 5 cuillères à soupe de feuilles de cassis écrasées, plongez-les dans de l'eau bouillante, ajoutez 5 gousses d'ail passées au presse-ail, retirez du feu et versez le jus d'un demi-citron. Filtrez le mélange et buvez ½ verre jusqu'à 4 fois par jour.

Il est conseillé de boire un verre de kéfir frais ou de lait caillé chaque soir. Le lait caillé frais de chèvre est particulièrement efficace. Il est important que le produit soit frais: le kéfir ou le lait caillé affiné ne contient pas de bactéries bénéfiques pour l'organisme.

Ne vous douchez jamais avec du kéfir ou du yaourt, cela ne ferait qu'aggraver la situation. Les produits laitiers fermentés n'ont un effet bénéfique que lorsqu'ils sont consommés par voie orale.

Il est parfois judicieux d'effectuer des traitements préventifs une à deux fois par an. Au cours de la première période suivant le traitement, il est conseillé de se faire examiner tous les trois mois pendant un an. Suivez les recommandations de votre médecin, car la dysbactériose vaginale est un problème très courant et désagréable qui peut être traité: le traitement est particulièrement efficace aux premiers stades de la maladie.

[ 19 ], [ 20 ]