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Hypertrophie cervicale
Dernière revue: 05.07.2025
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L'hypertrophie cervicale est une augmentation significative du volume du col de l'utérus causée par un prolapsus utérin. Souvent, la taille de l'hypertrophie et la longueur du col peuvent atteindre des proportions gigantesques.
Parfois, lors du diagnostic d'hypertrophie cervicale, on constate que le fond de l'utérus n'est pas abaissé, tandis que le col de l'utérus est tellement hypertrophié qu'il peut dépasser les grandes lèvres. Une telle hypertrophie cervicale est traitée par ablation chirurgicale de la partie protubérante du col.
Souvent, une patiente souffrant d'hypertrophie cervicale se plaint d'une sensation désagréable semblable à un affaissement des organes génitaux internes, ainsi que d'une douleur lancinante dans le bas-ventre, irradiant parfois jusqu'au bas du dos. Il est caractéristique qu'en cas d'hypertrophie mineure, seule la partie antérieure du vagin puisse s'allonger, ce qui, dans ce cas, fera saillie vers l'avant et couvrira la lèvre postérieure en raison de son augmentation de taille.
Le plus souvent, l'hypertrophie cervicale et le prolapsus utérin ont des causes plus graves, qui nécessitent généralement un traitement ou une intervention chirurgicale beaucoup plus étendu et sérieux.
[ Causes de l'hypertrophie cervicale
Les causes de l'hypertrophie cervicale peuvent être liées à de nombreux facteurs négatifs, tels qu'une position basse des organes génitaux internes et une inflammation fréquente de l'endocol. Un myome situé dans le col ou en avant de celui-ci peut être une cause. Les kystes de Naboth et une prédisposition génétique peuvent être à l'origine de l'hypertrophie cervicale.
L'hypertrophie cervicale peut être causée par une inflammation chronique qui se produit uniquement au niveau du col. Cependant, le processus inflammatoire du col se caractérise souvent par une inflammation de l'utérus lui-même. Cette inflammation peut ressembler à une hypertrophie folliculaire. Le tissu glandulaire des voies cervicales enflammées se développe dans les tissus, ce qui entraîne leur obstruction et leur transformation en bulles de rétention remplies de mucus. Les tissus enflammés et en croissance sont alors recouverts de petits follicules glandulaires qui se développent en de minuscules kystes appelés testicules de Naboth.
L'hypertrophie du col de l'utérus est probablement l'une des causes les plus rares d'infertilité. Cette pathologie se caractérise par une augmentation de la taille du col de l'utérus, due à une hyperplasie (augmentation quantitative des cellules, celles-ci restant normales) et à une hypertrophie (augmentation du volume des cellules).
Symptômes de l'hypertrophie cervicale
Les symptômes de l'hypertrophie cervicale ne se manifestent cliniquement qu'après une longue période, et les patientes ne remarquent souvent aucun symptôme visible. Le diagnostic repose sur une évaluation visuelle minutieuse et approfondie des organes génitaux, qui permet de détecter un prolapsus cervical ou une dilatation.
L'un des aspects les plus importants de l'examen de l'hypertrophie cervicale est la détermination du degré de prolapsus du col. Ce degré est vérifié visuellement par un spécialiste et par une tension ciblée des muscles vaginaux de la patiente examinée. Le prolapsus du col se divise en trois degrés:
- Stade 1: L'orifice externe est situé quelques centimètres au-dessus des lèvres externes.
- Stade 2: L'orifice externe se situe au niveau des lèvres externes.
- Stade trois: l’orifice externe s’étend au-delà des lèvres externes.
Il est essentiel de déterminer le stade du prolapsus cervical afin de choisir le traitement approprié. Par exemple, au premier stade, il est possible de se débarrasser de la maladie grâce à une gymnastique spécifique, tandis qu'au troisième stade, une intervention chirurgicale est nécessaire.
En cas d'évolution chronique à long terme de cette maladie, les patients présentent généralement les symptômes suivants: gêne dans la région de l'aine, sensation de prolapsus des organes génitaux, gêne douloureuse lors des rapports sexuels, infertilité, douleur lancinante dans le bas-ventre.
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Hypertrophie musculaire glandulaire du col de l'utérus
L'hypertrophie musculaire glandulaire du col de l'utérus se manifeste généralement à la suite d'une éversion de la muqueuse cervicale, le plus souvent chez les femmes qui ont accouché en raison de ruptures cervicales.
Lors de l'accouchement, des microfissures et des ruptures de la muqueuse du col de l'utérus se produisent. C'est pourquoi un pharynx apparaît dans le col, où l'épithélium cervical éversé pénètre. La muqueuse cervicale, en milieu alcalin, pénètre, en raison de l'éversion, dans le milieu acide défavorable du vagin. L'épithélium cervical subit alors diverses métamorphoses, entraînant une hypertrophie glandulo-musculaire du col.
L'hypertrophie musculaire glandulaire du col de l'utérus s'accompagne d'une déformation, d'une augmentation de volume, d'une compaction tissulaire et d'un gonflement de la muqueuse. La muqueuse hypertrophiée est compactée et peut être légèrement rugueuse au toucher, couverte d'excroissances papillaires et de lésions épithéliales. L'écoulement peut avoir une consistance et une composition variées, allant du simple mucus au mucus avec ajout de purulent, et peut même être sanguinolent.
Hypertrophie kystique du col de l'utérus
L'hypertrophie kystique du col de l'utérus est une maladie fréquente et répandue chez les femmes. Souvent, cette maladie n'est pas dangereuse pour la santé, mais seulement si elle est localisée et ne se propage pas à d'autres tissus et organes. Ce type d'hypertrophie du col de l'utérus ne présente aucun symptôme évident.
Un gynécologue peut diagnostiquer une hypertrophie kystique. Pour le diagnostic, une ponction tissulaire est réalisée, puis un examen cytologique en laboratoire est réalisé. Cet examen permettra de déterminer non seulement la présence d'une infection génitale, mais aussi la nature des formations kystiques. Sur la base de ces analyses, le médecin pourra prescrire le traitement le plus efficace contre cette maladie.
Pour un examen plus approfondi du patient et la confirmation ou le déni de la présence d’une hypertrophie kystique, un spécialiste peut effectuer une colposcopie.
L'hypertrophie kystique est considérée comme due à un dysfonctionnement des glandes de Naboth. En règle générale, en raison de ce dysfonctionnement, les canaux des glandes de Naboth sont surchargés d'épithélium pavimenteux, ce qui entrave l'écoulement des sécrétions glandulaires. Ceci entraîne leur remplissage complet et la formation de nombreux petits kystes, appelés kystes de Naboth. Il s'agit d'une tumeur bénigne qui peut se former sous la forme d'un seul kyste, voire de plusieurs. L'hypertrophie kystique est généralement due à des troubles hormonaux ou à des processus inflammatoires chroniques.
Hypertrophie kystique glandulaire du col de l'utérus
L'hypertrophie kystique glandulaire du col de l'utérus se caractérise par la formation de glandes kystiques hypertrophiées, présentant un épithélium plat, un stroma dense et un œdème. La polypose cervicale est l'une des maladies cervicales les plus fréquentes.
Les kystes glandulaires apparaissent à l'extérieur de l'orifice cervical. Les polypes possèdent un pédoncule qui leur permet d'atteindre la partie externe du col et même de le dépasser. Parfois, la structure du polype ne présente pas de pédoncule, mais une large obstruction à sa base. De par leur origine, les polypes peuvent avoir une consistance glandulaire ou fibreuse, être durs ou malléables sur le dessus, être de couleur claire, voire blanchâtre, et, en cas d'inflammation, devenir rouges, voire violets.
Les kystes glandulaires sont classés en kystes glandulo-fibreux et adénomateux. Cette classification repose sur la prédominance de glandes ou de tissus dans les kystes.
Les kystes adénomateux présentent un grand nombre de glandes très proches les unes des autres. On suppose que l'apparition de ces kystes polypes est due à des modifications des glandes responsables de la reproduction, survenues à la suite d'un traumatisme cervical.
Hypertrophie folliculaire du col de l'utérus
L'hypertrophie folliculaire du col de l'utérus est un gonflement du col dû à un processus inflammatoire. Lors d'une inflammation, due à un œdème tissulaire, les canaux glandulaires se bouchent, provoquant une hypertrophie folliculaire. L'obstruction des canaux glandulaires entraîne la formation de vésicules de rétention remplies de mucus qui, sous l'effet de la croissance du tissu stromal, s'enfoncent profondément dans le col de l'utérus, où elles se transforment en kystes de Naboth, densifiant ainsi les parois du col.
L'hypertrophie folliculaire du col de l'utérus peut se développer lors d'une érosion, lorsque les kystes de Naboth pénètrent profondément dans les tissus du col de l'utérus à travers les zones affectées de la muqueuse, ce qui entraîne généralement un épaississement des parois du col et une augmentation de sa taille. En comprimant et en pinçant mécaniquement les couches tissulaires du col de l'utérus, les kystes de Naboth perturbent la nutrition et le fonctionnement normal des tissus du col, ce qui entraîne des processus stagnants dans cet organe.
En cas d'hypertrophie folliculaire du col de l'utérus ou d'endocervicite chronique à long terme, la quantité de mucus augmente en raison de la polyphénation des cellules glandulaires. Après la cicatrisation, l'endocervicite commence à se développer et est envahie par un épithélium pavimenteux. Cet épithélium recouvre toute la surface vaginale du col et obstrue les canaux glandulaires. Ces glandes accumulent du mucus et se bouchent, puis dégénèrent en kystes de Naboth. Un grand nombre de ces kystes provoque une hypertrophie folliculaire du col de l'utérus. Ces follicules, remplis de sécrétions purulentes, perturbent la circulation et le flux sanguin vers le col, ce qui entraîne progressivement une hyperémie et, dans ce cas, une coloration bleutée de la partie vaginale du col.
Diagnostic de l'hypertrophie cervicale
Le diagnostic d'hypertrophie cervicale est posé après l'établissement d'un diagnostic préliminaire, généralement établi par un examen des organes génitaux à l'aide d'un miroir et d'une palpation. Des méthodes d'examen telles que l'échographie et la radiographie avec un produit radio-opaque sont également utilisées pour le diagnostic de l'hypertrophie cervicale. La colposcopie et l'examen cytologique des tissus en laboratoire sont également considérés comme des méthodes d'examen très efficaces pour le diagnostic de l'hypertrophie.
Ces méthodes de diagnostic permettent non seulement de déterminer la taille exacte du col de l'utérus, mais aident également à déterminer son emplacement par rapport aux autres organes pelviens voisins.
Lors du diagnostic d'hypertrophie cervicale, il est nécessaire de distinguer ce diagnostic d'une grossesse cervicale. Il s'agit d'un cas de grossesse extra-utérine, où le fœtus descend dans le col de l'utérus, provoquant un gonflement et une augmentation de volume. Cependant, une caractéristique distinctive de la grossesse cervicale est la dilatation en forme de tonneau du col, dont la couleur oscille entre les nuances de bleu.
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Traitement de l'hypertrophie cervicale
Le traitement de l'hypertrophie cervicale dépend de la nature de la maladie sous-jacente. Les méthodes thérapeutiques se divisent principalement en traitements conservateurs, chirurgicaux ou mini-invasifs, comme la diathermocoagulation ou la cryodestruction. Le plus souvent, avant toute méthode de traitement de l'hypertrophie, un diagnostic par colposcopie est prescrit. Un gynécologue prescrit un traitement conservateur lorsque l'hypertrophie cervicale est causée par une inflammation du canal cervical ou par des fibromes utérins.
En cas de prolapsus génital du premier degré, des exercices thérapeutiques spécifiques peuvent être utiles pour renforcer les muscles pelviens. Il est contre-indiqué de soulever des poids de plus de 5 kg. Un traitement antibactérien et une immunostimulation intensive sont recommandés pour éliminer les processus inflammatoires du col de l'utérus. Des médicaments hormonaux sont utilisés pour traiter les fibromes utérins.
La correction plastique est une méthode chirurgicale permettant d'éliminer l'hypertrophie cervicale. Grâce à cette technique, la taille et le volume de l'organe sont réduits, ce qui réduit les chances de rétablir la fonction reproductive et de reprendre une activité sexuelle. Dans les cas légers et non négligés, des traitements tels que la diathermocoagulation des kystes de Naboth, l'ablation de l'excès de tissu par courant électrique et la cautérisation par cryodestruction peuvent être utilisés pour traiter l'hypertrophie cervicale. Dans les cas plus complexes, la chirurgie plastique peut être utilisée pour rétablir la relation anatomique des organes génitaux, l'amputation du col de l'utérus ou l'ablation de l'utérus et du col de l'utérus, si la patiente ne prévoit pas de grossesse ni d'accouchement.
Plus d'informations sur le traitement
Prévention de l'hypertrophie cervicale
La prévention de l'hypertrophie cervicale comprend la prévention des facteurs de risque de maladies précancéreuses, dont l'hypertrophie cervicale. L'un des principaux moyens de prévenir l'hypertrophie est d'éviter les rapports sexuels à l'adolescence et en bas âge.
Limiter autant que possible le nombre de partenaires sexuels permet d'éviter le risque de contracter le virus du papillome humain. Ce virus vit souvent de manière asymptomatique dans le corps humain et se transmet facilement par contact cutané. Cette infection peut persister dans le corps humain pendant de nombreuses années sans provoquer de symptômes.
La prévention de l'hypertrophie cervicale passe par l'identification des affections précancéreuses. Pour identifier ces affections, il est nécessaire de consulter un gynécologue au moins une fois tous les six mois, de réaliser des analyses de sang et des frottis cervicaux. Ces examens sont utiles non seulement pour prévenir l'hypertrophie cervicale, mais aussi pour prévenir et détecter précocement des maladies plus graves de l'appareil reproducteur féminin.
Pronostic de l'hypertrophie cervicale
Si cette maladie n'est pas traitée à temps, le pronostic de l'hypertrophie cervicale peut être sombre. Une forme avancée d'hypertrophie cervicale peut entraîner une infertilité, de nature mécanique: il sera quasiment impossible aux spermatozoïdes de pénétrer dans le col de l'utérus élargi et gonflé, puis dans l'utérus et les trompes de Fallope, où ils doivent rencontrer l'ovule et le féconder.
Dans le contexte pathologique, on observe également une altération de l'état biochimique de l'épithélium du canal cervical, ce qui peut entraîner un mécanisme hormonal d'infertilité. Dans ce cas, si les processus pathologiques deviennent chroniques, la grossesse devient impossible.
L'hypertrophie cervicale contribue à une augmentation du volume du col, ce qui se traduit par des conséquences négatives telles que des saignements sur fond de myome utérin, l'apparition d'un ganglion myomateux, l'apparition d'une leucoplasie et d'autres pathologies pouvant aller jusqu'à des états précancéreux. Tous ces processus négatifs entraînent des exacerbations de divers types d'inflammation et des modifications cicatricielles des tissus et des muqueuses. Des ruptures spontanées de kystes de Naboth et, dans ce contexte, le développement de processus dystrophiques peuvent également survenir.