La douleur d'une fausse couche

Tout récemment, vous étiez si heureuse de la naissance d'une nouvelle vie en vous, vous étiez de bonne humeur dans l'attente d'un miracle, mais... la vie est une chose imprévisible, et malgré le respect de toutes les règles et précautions pendant la grossesse, une fausse couche s'est quand même produite.

Il faut dire que de nombreuses filles ne comprennent pas toujours qu'elles ont fait une fausse couche, car au stade initial de la grossesse (jusqu'à 4-5 semaines), une fausse couche et des douleurs pendant une fausse couche peuvent facilement être confondues avec des règles abondantes.

Ne nous leurrons pas: il ne sera certainement pas facile de surmonter la douleur morale. Cela demandera du temps, de l'attention et du soutien de ses proches, de l'attention, de la patience et, surtout, la volonté d'aller de l'avant. Parlons de la douleur, parfois plus simple: la douleur physique.

Ainsi, selon la définition médicale, une fausse couche est une interruption pathologique spontanée de grossesse. Selon les statistiques, 15 à 20 % des cas de grossesse cliniquement constatés se terminent par un avortement spontané (ou fausse couche). Compte tenu de la proportion importante de cas de ce type, les médecins étudient depuis longtemps ce problème afin de prévenir les avortements spontanés et de réduire les risques en cas de survenue d'un tel cas pathologique.

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Symptômes d'une fausse couche

Voyons donc quels signes peuvent encore permettre de suspecter une fausse couche. Tout d'abord, il faut être enceinte, car on ne peut parler de fausse couche que s'il y a un embryon dans l'utérus. Le principal signe d'une possible fausse couche est un saignement (abondant ou très léger). Souvent, une fausse couche commence par une hémorragie peu abondante, accompagnée de tiraillements progressivement croissants dans le bas-ventre (comme pendant les règles). La couleur du sang peut aller du rouge au brun. Comme vous pouvez le constater, si vous présentez de tels saignements utérins (et que vous êtes absolument certaine qu'il ne s'agit pas de règles), consultez immédiatement un gynécologue, car tout saignement utérin autre que menstruel est anormal!

Souvent, le fœtus meurt dans l'utérus bien avant l'hémorragie, et il est donc excrété par parties du corps de la femme (d'où la formation de caillots sanguins informes). De plus, des particules blanchâtres sont souvent présentes dans les pertes. Lorsque le fœtus sort de l'utérus en entier, il ressemble à une bulle grise. Dans les deux cas, l'hémorragie survient souvent après quelques jours et s'accompagne de douleurs lancinantes dans le bas-ventre.

Il est essentiel que l'utérus soit parfaitement nettoyé après une fausse couche, afin d'éviter le développement d'une septicémie (inflammation) qui, sans traitement approprié, peut entraîner le décès. Par conséquent, même après l'arrêt des saignements, il est conseillé de consulter un gynécologue. Le médecin examinera la cavité utérine et déterminera si un curetage supplémentaire et une antibiothérapie sont nécessaires. Les règles suivantes surviennent généralement avec un certain retard (un mois et demi plus tard).

Douleurs caractéristiques lors d'une fausse couche

Voici les principales localisations de la douleur lors d’une fausse couche pour un autodiagnostic initial:

• Douleurs dorsales mineures/sévères (pires que les douleurs menstruelles);
• Perte de poids mineure;
• Écoulement vaginal blanc-rose;
• Contractions douloureuses de l’utérus (toutes les 5 à 15 minutes);
• Saignement (brun ou rouge vif), accompagné de coliques;
• La libération de caillots sanguins et de tissu conjonctif du vagin;
• Soulagement des symptômes de la grossesse.

Aujourd’hui, il n’existe pas de panacée contre les fausses couches, mais l’autodiagnostic, l’attention aux symptômes alarmants et la gestion constante de la grossesse par un gynécologue aideront à prévoir les fausses couches et à minimiser les conséquences possibles.

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Diagnostic et traitement après une fausse couche

La médecine actuelle propose toute une gamme de tests visant à déterminer la cause d'un avortement spontané. Une échographie est nécessaire pour détecter d'éventuelles anomalies de la paroi utérine. Avant de procéder aux examens et diagnostics mentionnés ci-dessus, un curetage de la paroi utérine est effectué, si nécessaire.

Il peut s'agir de:

• Tests hormonaux.
• Tests pour les infections (complexe TORCH).
• Fausses couches à répétition: faites-vous tester pour le syndrome des antiphospholipides (SAPL) et l’anticoagulant lupique (AL).

Pour identifier les causes et soulager la douleur lors d'une fausse couche, les médecins prescrivent un traitement. Des antibiotiques sont systématiquement prescrits, car l'avortement spontané et le nettoyage ultérieur de la cavité utérine entraînent diverses infections.

La convalescence après une fausse couche prend généralement de quelques heures à quelques jours (la convalescence complète prend de 4 à 6 semaines). Le traitement est choisi en fonction de la cause de l'avortement spontané.

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Traitement non invasif après une fausse couche

Si une fausse couche est diagnostiquée, son retrait de l'utérus doit être provoqué par la prise de certains médicaments (prescrits par un médecin). Des comprimés ou des suppositoires vaginaux (bougies) sont prescrits. La durée d'action varie d'un jour à quelques jours. Il est souvent nécessaire de prendre plusieurs doses du médicament. Dans la plupart des cas, son effet est immédiat et la fausse couche survient dans un délai court (de quelques jours à une semaine).

Traitement chirurgical

Un traitement invasif est parfois nécessaire. L'aspiration et le curetage constituent un traitement contre les fausses couches. Cette intervention consiste à ouvrir le col de l'utérus à l'aide d'un dispositif spécial et à aspirer le tissu fœtal. Si le médecin est expérimenté et compétent, aucune complication n'est à craindre. Des antibiotiques sont systématiquement prescrits après l'intervention.

Physiothérapie

En tant que traitement physiothérapeutique de la douleur après une fausse couche, on utilise l'électrophorèse au zinc sur le bas-ventre (en l'absence de saignement).

Traitement de la douleur après une fausse couche à domicile

Vitamines

Toute femme confrontée à des douleurs après une fausse couche doit comprendre que l'automédication à domicile constitue la dernière étape du traitement, et non la principale. Pendant la convalescence et pour soulager la douleur après une fausse couche, il est recommandé d'utiliser des vitamines B (acide folique, acide nicotinique, thiamine, biotine – mode d'emploi dans la notice), du gluconate de calcium (3 g par voie orale avant les repas) et du tazalok (un médicament non hormonal qui normalise le cycle menstruel; gouttes, la posologie dépend du poids, informations dans la notice). Pendant les six premiers mois suivant une fausse couche, les médecins recommandent l'utilisation de contraceptifs oraux, qui agissent simultanément comme un traitement hormonal (choisis individuellement par le médecin).

Recettes de grand-mère pour soulager la douleur après une fausse couche

1. Vous aurez besoin de:

• 60 g de tiges vertes de seigle de semis,
• 50 g de fleurs de calendula séchées,
• 40 g d'angélique officinale,
• 60 g d'ortie,
• 120 grammes de Potentilla erecta.

Toutes les plantes doivent être soigneusement écrasées dans un mortier, puis versées dans un litre d'eau bouillante, couvertes et laissées reposer 4 à 5 heures. Pour la décoction, filtrer à travers une passoire fine. Prendre un verre à chaque repas (à prendre avant les repas). Pendant le traitement, il est nécessaire de rester au lit et d'éviter toute activité physique.

2. Pour préparer, vous aurez besoin de:

• 20 g de racine de réglisse,
• 40 g de racine d'aunée,
• 60 g de cassis (baies),
• 25 g de racine de potentille,
• 60 g d'ortie commune.

Toutes les herbes doivent être versées dans un litre d'eau bouillante, portées à nouveau à ébullition, puis mijotées 15 minutes supplémentaires à feu doux. Il est important de refroidir rapidement l'infusion (la placer immédiatement au réfrigérateur), puis de la filtrer à travers une passoire fine. Prendre un demi-verre 3 fois par jour avant les repas.

3. Si la douleur après une fausse couche ne disparaît pas et qu'il y a même des pertes sanglantes, cette infusion vous aidera.

Pour le préparer, vous aurez besoin de:

• 200 g de fleurs de calendula séchées (soucis).

Les soucis écrasés doivent être versés dans un litre d'eau bouillante et portés au feu. Portez l'infusion à ébullition jusqu'à ce que l'eau s'évapore de moitié. Laissez ensuite infuser une heure et demie. Après préparation, prenez le remède par voie orale, un demi-verre, 5 à 6 fois par jour (une demi-heure avant les repas est recommandée).

Tout traitement après une fausse couche vise à restaurer la cavité utérine et à rétablir un état psychologique normal chez la femme. Très souvent, après avoir ressenti des douleurs après une fausse couche, les femmes n'osent pas retomber enceintes et retardent par tous les moyens cet heureux événement.

Mais, mesdames, n'oubliez pas qu'une fausse couche n'est pas une condamnation à mort. Il est essentiel d'en comprendre la cause, d'en gérer les conséquences, de surmonter l'épreuve douloureuse qui suit une fausse couche et de reprendre des forces pour une nouvelle grossesse, qui se déroulera sans aucun doute en bonne santé et vous apportera le bonheur tant attendu de la maternité!