Méningite sans fièvre : symptômes, traitement

La température dans le processus inflammatoire - en particulier avec la méningite - est une réaction typique, grâce à laquelle vous pouvez faire attention au problème à temps, prendre des mesures et prévenir le développement de complications. Cependant, dans de rares cas, la méningite se développe sans fièvre, ce qui complique grandement le diagnostic et peut indiquer des troubles du système immunitaire. Les caractéristiques de ce phénomène doivent être discutées plus en détail.

Peut-il y avoir une méningite sans fièvre?

Toutes les pathologies infectieuses et inflammatoires sont potentiellement dangereuses, et plus encore - les infections qui affectent le cerveau. La méningite de toute origine représente un danger considérable pour la santé et la vie du patient. Par conséquent, il est extrêmement important de remarquer la maladie en temps opportun et de consulter un médecin pour un diagnostic et un traitement. Mais, malheureusement, dans certains cas, le tableau clinique est atypique, les symptômes sont effacés. En effet, il existe des cas où la méningite survient sans fièvre.

Les experts expliquent: normalement, le processus infectieux devrait s'accompagner d'une augmentation de la température, car à l'aide d'une telle réaction, le corps combat la maladie. Mais la situation inverse, lorsque l'infection et l'inflammation sont présentes et que les indicateurs de température se situent entre 36,6 et 36,9 ° C, peut indiquer que le mécanisme de défense immunitaire et de thermorégulation est altéré, et il y a plusieurs raisons à cela.

Épidémiologie

On estime que plus de 1,2 million de cas de méningite bactérienne surviennent chaque année dans le monde. [1]Les signes les plus courants de pathologie sont la fièvre et les maux de tête, bien qu'au cours de la dernière décennie, le nombre de cas atypiques de la maladie ait considérablement augmenté.

La méningite sans fièvre est plus fréquente chez les personnes âgées, bien que son développement ne soit pas exclu chez les enfants : environ un enfant sur cinq chez qui l'inflammation des méninges se termine par une issue fatale. Dans la zone à risque la plus dangereuse se trouvent les nourrissons de moins d'un an.

Causes méningite sans fièvre

La température corporelle est une sorte de marqueur ou un indicateur complexe qui reflète tous les processus thermiques se produisant dans le corps. Cet indicateur est constant s'il existe un équilibre entre la génération de chaleur et la perte de chaleur. La thermorégulation est directement contrôlée par le système nerveux, à l'aide de récepteurs de température et d'un régulateur neuroendocrinien - l'hypothalamus.

Avec le début des processus infectieux et inflammatoires, une augmentation de la température supérieure à 37 ° C est observée. L'absence d'une telle augmentation peut être due à plusieurs raisons :

• état d'immunité. Il est considéré comme normal que toute réaction inflammatoire s'accompagne de la production d'anticorps et d'une augmentation de la température. S'il y a une immunodéficience claire, ce processus peut être perturbé. [2]
• type d'infection. À ce jour, des centaines de milliers de virus et de bactéries différents avec différents degrés de virulence sont connus. La défense immunitaire d'une personne ne réagit pas toujours de la même manière face à tel ou tel pathogène. Elle peut considérer un "étranger" comme dangereux et réagir rapidement à son invasion (en particulier à l'aide d'une réaction de température), et vis-à-vis d'un autre agent pathogène, la réaction peut être plutôt faible.
• Prise régulière de médicaments. Si le patient prend constamment ou très souvent des anti-inflammatoires non stéroïdiens, cela peut entraîner une inhibition de la synthèse des prostaglandines et de la cyclooxygénase - des composants activement impliqués dans le mécanisme de l'inflammation et de la fièvre. [3]
• Chimiothérapie. Si une personne a récemment subi une chimiothérapie pour des pathologies oncologiques, son système immunitaire peut être fortement affaibli. En conséquence, la propagation rapide de l'infection et des symptômes latents. [4]

Facteurs de risque

Le cours incorrect des processus biologiques et chimiques internes peut être observé chez les patients présentant des états d'immunodéficience, d'oncologie et de pathologies compliquées chroniques. Ces troubles peuvent entraîner une défaillance de la réponse immunitaire ou du métabolisme, et ainsi perturber la construction de la réponse inflammatoire dans l'organisme.

Souvent, une méningite sans fièvre se développe chez les patients séniles, ce qui est dû à la prédominance des processus de décomposition métabolique sur la formation et la synthèse de substances. On remarque qu'à un âge avancé, la production de composants pro-inflammatoires est considérablement réduite. En outre, les patients âgés sont souvent incapables de provoquer une forte réponse inflammatoire à l'infection et à la maladie car leur température n'atteint pas la plage de température traditionnellement considérée comme la plage de température de la fièvre. [5]

Dans de rares cas, la méningite sans fièvre est associée à une affection congénitale de l'hypophyse. Ainsi, certaines personnes ont un défaut de développement correspondant, et parfois un tel défaut est le résultat d'une infection intra-utérine.

Pathogénèse

La méningite sans fièvre est une sorte d'écart par rapport à la norme. Les centres thermorégulateurs de base qui coordonnent tous les processus associés au maintien ou à l'augmentation de la température pendant la méningite sont localisés dans l'hypothalamus. [6] De plus, les glandes endocrines sont également impliquées dans le mécanisme - en particulier les glandes surrénales et la glande thyroïde.

Parmi les facteurs étiologiques qui provoquent une augmentation de la température dans la méningite, on parle le plus souvent des bactéries et des virus, de leurs produits de désintégration, ainsi que des composants qui agissent comme « cibles » de la phagocytose et de la pinocytose.

Les pyrogènes sont des substances qui déclenchent une réaction de température. Ils sont exogènes (microbiens, non microbiens) ou endogènes (leucocytes). [7]Lorsque des pyrogènes pénètrent dans le corps, le mécanisme de thermorégulation est activé, la température augmente :

• les pyrogènes pénètrent dans le système nerveux central, affectent les cellules nerveuses de la région antérieure de l'hypothalamus;
• ces cellules nerveuses possèdent des récepteurs membranaires spécifiques, grâce auxquels le système adénylate cyclase est stimulé;
• la quantité intracellulaire d'adénosine monophosphate cyclique augmente, ce qui modifie la sensibilité des cellules nerveuses du centre thermorégulateur. [8]

La méningite sans fièvre est le plus souvent le résultat d'une violation de l'une des étapes du processus induit par les pyrogènes.

Symptômes méningite sans fièvre

Chez les patients qui souffrent de méningite sans fièvre, une pathologie infectieuse et inflammatoire peut être suspectée pour d'autres symptômes caractéristiques :

• douleur intense à la tête;
• tension des muscles du cou, incapacité à incliner la tête vers la poitrine (signes méningés spécifiques);
• nausées à vomissements (après des vomissements, le soulagement ne se produit pas);
• troubles de la conscience (buée, somnolence, perte de conscience);
• réaction accrue aux sons légers et forts, sensibilité cutanée élevée;
• tachycardie;
• contractions musculaires convulsives;
• éruptions étoilées.

Dans les cas graves, avec une méningite sans fièvre, des hallucinations, des délires, de l'agitation, de l'anxiété ou vice versa, une apathie peut survenir. 

Premiers signes

Dans de nombreux cas, une infection virale respiratoire aiguë devient le signe avant-coureur d'une pathologie inflammatoire, qui est traitée pendant longtemps et en vain, bien qu'en réalité la maladie se soit déjà compliquée d'une méningite sans fièvre. Il est important de suspecter une telle complication à temps, car la méningite, si elle n'est pas correctement traitée, peut entraîner des effets indésirables graves qui dérangeront le patient pendant de nombreux mois, voire toute sa vie.

Les premiers signes qui nécessitent une attention particulière et une réponse rapide :

• douleurs fréquentes à la tête, qui ne peuvent être éliminées en prenant les médicaments habituels;
• détérioration fortement croissante de la fonction visuelle et / ou auditive;
• convulsions régulières, crises d'épilepsie inattendues;
• l'apparition de problèmes d'activité cardiaque;
• signes d'œdème pulmonaire (respiration peu profonde fréquente, toux sèche avec respiration sifflante, essoufflement sévère, gonflement du visage et du cou, écume de la bouche) ;
• signes d'œdème cérébral (augmentation de la douleur dans la tête, vomissements, convulsions, essoufflement, dépression de la conscience jusqu'au coma);
• paralysie.

Signes de méningite chez un adulte sans fièvre

Les symptômes les plus courants de la méningite sans fièvre sont :

• douleur intense à la tête, qui ne peut être éliminée en prenant les analgésiques habituels;
• tension des muscles du cou jusqu'à l'engourdissement;
• altération de la conscience (d'une légère somnolence au coma);
• sensibilité accrue aux stimuli lumineux et sonores.

Le patient se sent malade, vomit, ce qui, même après des épisodes répétés, n'apporte aucun soulagement. Une faiblesse sévère est notée, le rythme cardiaque s'accélère, des douleurs dans les muscles apparaissent.

Le syndrome méningé se traduit par l'apparition des symptômes de Kernig et Brudzinsky : le patient est incapable de plier le cou et de ramener le menton vers la poitrine. Simultanément à de telles tentatives, les jambes sont pliées au niveau des articulations du genou. L'hypersensibilité s'exprime: les sons forts, la lumière vive deviennent douloureux. Même toucher le corps provoque une réaction hypertrophiée.

La méningite sans température est dangereuse car, avec un bien-être apparent, le processus pathologique continue de progresser, de sorte qu'il peut rapidement évoluer vers un coma. Le principal moment diagnostique dans une telle situation est l'étude du liquide céphalo-rachidien prélevé lors d'une ponction lombaire.

Un enfant peut-il avoir une méningite sans fièvre?

Les vulnérabilités congénitales de l'immunité, l'imperfection de la fonction immunitaire peuvent conduire au fait que la méningite chez un enfant ne s'accompagnera pas d'une élévation prononcée de la température. Dans une telle situation, il est important de prêter attention aux autres symptômes en temps opportun:

• le bébé devient léthargique, geignard, capricieux;
• la peau pâlit (surtout sur les membres);
• il y a des vomissements, de la somnolence;
• apparition possible de points rougeâtres sur le corps. 

L'enfant refuse de manger, pleure constamment. Il peut y avoir des contractions musculaires convulsives, une protrusion et une pulsation de la grande fontanelle, une tension des muscles occipitaux. L'enfant crie brusquement quand il entend un bruit fort, se détourne de la fenêtre, jette la tête en arrière et plie les jambes au niveau des articulations du genou, ne se laisse pas toucher. Si les nerfs crâniens sont touchés, le nourrisson peut souffrir de strabisme. [9]

Si ces signes sont trouvés, il est nécessaire d'envoyer d'urgence l'enfant à l'hôpital. Le traitement de cette affection à domicile est impossible et peut être fatal.

Complications et conséquences

Quel que soit le type de méningite qui survient sans fièvre (virale, bactérienne ou fongique), le risque de complications est toujours présent. Chez la plupart des patients, même avec un traitement réussi, le soi-disant syndrome asthénique est observé pendant une longue période, qui se caractérise par une faiblesse générale, une apathie et une dépression. La durée moyenne du syndrome est de trois mois à un an.

Environ une personne sur trois qui a eu une méningite sans fièvre développe des complications plus graves :

• parésie et paralysie;
• déficience auditive jusqu'à sa perte complète;
• hydrocéphalie;
• accident vasculaire cérébral ischémique (plus typique chez les patients adultes);
• déficience intellectuelle - en particulier troubles de la mémoire, difficultés d'apprentissage, etc. ;
• convulsions, épilepsie;
• détérioration de la fonction visuelle, jusqu'à la cécité;
• modification de la démarche, troubles de la coordination.

Dans l'ensemble, on estime que jusqu'à 1 cas de méningite bactérienne sur 10 est mortel. [10]

Prédire les conséquences de la méningite sans température est presque impossible. Par conséquent, il est extrêmement important d'identifier la maladie en temps opportun et de commencer son traitement.

Diagnostics méningite sans fièvre

La méningite sans fièvre est une affection qui nécessite un diagnostic particulièrement minutieux. L'examen commence par un examen du patient, une évaluation des symptômes méningés. Ensuite, des diagnostics et des analyses instrumentaux sont prescrits, tandis que le point principal est la ponction lombaire. Les indicateurs de liquide céphalo-rachidien confirmant la méningite sont: la cytose (une augmentation du nombre de cellules), des modifications de la composition cellulaire, une augmentation de la teneur en protéines. En général, le médecin peut prescrire les procédures suivantes:

• examen microbiologique du liquide céphalo-rachidien (bactérioscopie des frottis avec coloration de Gram et Romanovsky-Giemsa, inoculation sur milieu nutritif (est le "gold standard" pour le diagnostic de la méningite bactérienne, et l'obtention  de résultats in vitro  est obligatoire));
• examen virologique du liquide céphalo-rachidien (PCR, ELISA, IFM, RTGA);
• examen parasitologique (microscopie à liqueur, PCR, ELISA);
• réaction en chaîne par polymérase pour déterminer l'ADN ou l'ARN de l'agent pathogène;
• tests sanguins généraux et biochimiques;
• électroencéphalographie;
• électromyographie;
• radiographie;
• sérodiagnostic;
• imagerie par résonance magnétique et informatisée ;
• électrocardiographie;
• analyse d'urine générale.

Il est également possible d'évaluer le système de coagulation du sang.[11]

Lorsque le patient se remet d'une méningite sans fièvre, le patient doit passer des tests de contrôle et recevoir une consultation d'un neurologue.

Diagnostic différentiel

Le diagnostic différentiel de la méningite sans température se réduit à l'identification de :

• maladies individuelles avec des signes de méningite primaire;
• pathologies dans lesquelles la méningite peut devenir une maladie secondaire (par exemple, bactériose focale ou infection virale);
• pathologies purulentes-septiques avec une image de méningite bactérienne secondaire;
• autres pathologies, principalement neurologiques - par exemple, hématome intracrânien, accident vasculaire cérébral aigu, tumeurs cérébrales malignes, etc.

Le plus souvent, la méningite sans fièvre doit être distinguée de telles pathologies :

• AVC hémorragique - il se caractérise par un début aigu associé à un surmenage physique ou stressant et à une pression artérielle élevée.
• AVC ischémique - se produit avec une prédominance de symptômes neurologiques focaux sur le syndrome méningé.
• Les pathologies cérébrales volumétriques (abcès, hémorragies intratumorales) s'accompagnent d'un développement subaigu du syndrome cérébral, elles se distinguent par l'absence de facteur infectieux et épidémiologique. Les images CT, les données d'examen du fond d'œil et l'absence de composant infectieux deviennent significatives sur le plan diagnostique.
• La thrombose des veines cérébrales se caractérise par un début aigu et le développement de signes neurologiques focaux et cérébraux accompagnés d'un syndrome infectieux général et/ou d'une intoxication. Les symptômes neurologiques correspondent à la localisation du sinus veineux.
• Neurotoxicose - accompagnée de paramètres normaux de l'analyse du liquide céphalo-rachidien.
• Migraine - caractérisée par l'absence de troubles somatiques, de syndrome infectieux et méningé.
• Anémie, qui provoque généralement des maux de tête et une faiblesse.
• Exposition au monoxyde de carbone.
• Abus sur mineur.
• Maladies transmises par les tiques.
• Tuberculose. [12]

Traitement méningite sans fièvre

La méningite sans fièvre est potentiellement mortelle et doit toujours être considérée comme une urgence médicale. Le patient est admis à l'hôpital et l'antibiothérapie est commencée le plus tôt possible - immédiatement après la ponction lombaire.

Le processus infectieux-inflammatoire est traité avec des antibiotiques tels que la pénicilline, l'ampicilline, la ceftriaxone. Pour renforcer l'effet des médicaments, le pyrazinamide et la rifampicine sont prescrits. [13], [14]

Afin de détoxifier, il convient d'utiliser atoxil, enterosgel.

Si nous parlons d'une infection fongique, l'amphotéricine, la 5-flucytosine est prescrite.

En tant qu'agents symptomatiques, il est possible de prescrire des antihistaminiques, des anti-inflammatoires, des diurétiques et des antalgiques.

Un exemple de régime de traitement pourrait ressembler à ceci :

• Apport hydrique abondant, intubation nasogastrique et alimentation par sonde avec probabilité d'aspiration et de dépression de la conscience, position de la tête surélevée avec la tête tournée d'un côté.
• Sel de sodium de benzylpénicilline toutes les 3-4 heures par voie intramusculaire en association avec la ceftriaxone (1-2 fois) ou avec le céfotaxime (toutes les 6 heures). Si l'antibiothérapie initiale est inefficace, les antibiotiques sont remplacés pendant 2 à 3 jours en fonction de la sensibilité bactérienne identifiée.
• En tant que traitement d'immunosubstitution, l'administration intraveineuse d'immunoglobulines humaines normales est possible.
• Dans la méningite herpétique, l'acyclovir est utilisé par voie intraveineuse toutes les 8 heures pendant 2 semaines.
• Avec le cytomégalovirus, le ganciclovir est utilisé avec succès par voie intraveineuse pendant 2 à 3 semaines.
• Avec des convulsions, une augmentation de la pression intracrânienne, un œdème cérébral, de la dexaméthasone (2-7 jours), du mannitol (15-20%), du furosémide, du diacarbe, du sulfate de magnésium sont prescrits.
• Aux fins de désintoxication, du mannitol à 15% avec du lasix, une solution saline, une solution de glucose à 10%, de la rhéopolyglucine, une solution de succinate de gélatine et d'hydroxyéthylamidon sont administrés par voie intraveineuse.

Si nécessaire, effectuer une intubation trachéale et une ventilation artificielle des poumons.

Pendant toute la durée du traitement, la dynamique des symptômes du système nerveux central est notée, la taille des pupilles et la température corporelle, les paramètres hémodynamiques et la diurèse horaire, les taux de potassium, de sodium dans le plasma et l'équilibre acido-basique du sang sont surveillé.

L'assainissement du liquide céphalo-rachidien est considéré comme le principal critère d'amélioration de la méningite sans fièvre. La ponction lombaire de contrôle est réalisée après élimination du syndrome méningé, avec stabilisation de l'hémogramme général. Le traitement est arrêté lorsque le nombre de cellules dans 1 μl de liquide céphalo-rachidien ne dépasse pas 50 cellules dues aux lymphocytes (70%).

La prévention

La formation de la défense immunitaire d'une personne se produit même dans l'utérus et dépend beaucoup du facteur héréditaire. Mais tout aussi important que l'immunité est le mode de vie, que nous pouvons et devons influencer. Le renforcement du corps est une garantie que le système immunitaire fonctionnera correctement, que le mécanisme de régulation de la température ne sera pas perturbé et que la probabilité de contracter une méningite diminuera considérablement.

Vaccination

Les vaccins sont le moyen le plus efficace de se protéger contre certains types de méningite bactérienne. Il existe des vaccins contre 4 types de bactéries pouvant causer la méningite :

• Les vaccins contre le méningocoque aident à protéger contre N. Meningitidis. [15]
• Les vaccins antipneumococciques aident à protéger contre S. Pneumoniae.
• Les vaccins contre Haemophilus influenzae de sérotype b (Hib) aident à protéger contre Hib.
• Le vaccin Bacillus Calmette-Guérin aide à protéger contre la tuberculose. [16]

Les vaccins peuvent protéger contre certaines maladies, telles que la rougeole, les oreillons, la varicelle et la grippe, qui peuvent entraîner une méningite virale. [17]

Les principaux points de renforcement de l'immunité sont les suivants:

• Le système immunitaire a besoin d'un entraînement régulier - par exemple, le durcissement. Il doit être tempéré non seulement régulièrement, mais aussi modérément et progressivement. Ne pas immédiatement, sans préparation, pratiquer la douche froide. Pour commencer, vous devriez être plus à l'air frais, aérer la pièce plus souvent, marcher pieds nus, essuyer votre corps avec une serviette humide et vous laver le visage à l'eau froide. Et seulement à la deuxième étape, lorsque le corps s'habitue à un léger changement de température, vous pouvez essayer une douche de contraste. Les procédures doivent être effectuées régulièrement, en évitant les longues pauses. La seule condition dans laquelle vous devez ignorer la procédure est une maladie (rhume, infections respiratoires aiguës, SRAS, etc.).
• La qualité de la protection immunitaire dépend en grande partie de notre alimentation : équilibrée, riche en minéraux et vitamines. Il est souhaitable que le régime alimentaire soit extrêmement varié. Le menu doit inclure des produits laitiers, des légumes et des fruits, des céréales, des protéines (viande, poisson, œufs, légumineuses ou noix). Le corps doit recevoir une quantité suffisante de graisse - bien sûr, pas de margarine et de gras trans, mais de l'huile végétale naturelle, de l'huile de poisson. Utile à cet égard, les noix et les avocats.
• S'il n'y a pas assez de vitamines dans l'alimentation, ils peuvent avoir besoin d'un apport supplémentaire - sous forme de multivitamines et de préparations complexes de vitamines et de minéraux. Il est particulièrement important de prendre ces fonds lors d'une augmentation de la morbidité saisonnière, avec un stress sévère et fréquent, une dépression, un stress excessif, une grossesse, des maladies chroniques, ainsi qu'après une antibiothérapie prolongée. La prise de médicaments peut durer de 30 à 90 jours et il est recommandé de répéter le cours 2 fois par an. En plus des vitamines, les probiotiques n'apporteront pas moins d'avantages - des composants biologiquement actifs qui affectent positivement la microflore intestinale et la santé humaine en général. Les bienfaits des probiotiques ne se limitent plus à la qualité de la microflore : ces médicaments sont utilisés pour traiter et prévenir les états d'immunodéficience et les pathologies causées par les dysbactérioses.
• Pour le fonctionnement normal du système immunitaire, un régime est nécessaire, car son absence apporte au corps beaucoup de stress supplémentaire. Il est important de se réveiller et de se coucher en même temps, de dormir suffisamment, de marcher davantage (quel que soit le temps) et de maintenir une activité physique. Même les exercices matinaux ordinaires ont un effet positif sur la défense immunitaire, augmentent le tonus corporel, enrichissent le sang en oxygène, améliorent le sommeil et l'appétit et soulagent les effets du stress.
• Les mauvaises habitudes sous forme de tabagisme, d'alcool et de toxicomanie bloquent le système immunitaire, affectent négativement le fonctionnement de la plupart des organes, aggravent la qualité des vaisseaux sanguins et augmentent le risque de développer de nombreuses pathologies. Soit dit en passant, certains médicaments peuvent également affaiblir le système immunitaire, surtout s'ils sont utilisés de manière incontrôlable et inappropriée sans consulter un médecin.

La méningite sans fièvre est une pathologie difficile à diagnostiquer à temps. Par conséquent, vous devez faire attention à l'avance et prendre toutes les mesures nécessaires pour prévenir le développement de la maladie et renforcer le système immunitaire.