Causes de l'augmentation de la température à 38-39,5 chez l'adulte et l'enfant

Dans notre corps, il existe un système intéressant qui maintient la constance de l'environnement interne d'une personne en contrôlant sa température. Mais si nous tombons malades, cela échoue parfois et le thermomètre commence à nous faire peur lorsque la température de 38-38,5-39-39,5 degrés augmente progressivement et parfois plus. La première idée qui nous vient à l’esprit est la question de savoir à quoi la fièvre et la chaleur peuvent être associées. Et le second - est-il nécessaire d'abattre une température aussi élevée, comprise entre 38 et 39,5 degrés? Nous allons essayer de comprendre ces questions.

 

 

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Causes de l'augmentation de la température chez les adultes

L'augmentation de la température n'est pas un motif sérieux de panique, tant qu'elle ne dépasse pas la marque des 39,5-40 degrés. Mais c’est déjà un signe alarmant de penser à l’état de santé de chacun, car de telles défaillances de la thermorégulation ne se produisent généralement pas. Et même s’il n’ya pas d’autres symptômes de la maladie en dehors de la température, vous ne devriez pas vous détendre particulièrement, car la fièvre, si elle n’est pas causée par une surchauffe, s'avère dans la plupart des cas être une manifestation du processus inflammatoire dans le corps.

Si la température corporelle atteint des niveaux de 38 à 39,5 degrés chez un adulte, on peut suspecter les pathologies suivantes:

• Infections respiratoires virales et bactériennes.

• Augmentation sensible du thermomètre, accompagnée le plus souvent de fièvre, principalement d'infections virales débutantes. Les maladies les plus courantes de cette nature sont les ARVI et la grippe, qui surviennent rarement sans élévation de la température. Mais dans le même temps, la chaleur ne dure pas longtemps et indique que le corps est activement impliqué dans la lutte contre les agents pathogènes.
• Un peu plus tard, la température apparaît avec des infections bactériennes. Et comme il y a non seulement activation des forces de protection et désir du corps de créer des conditions propices à la prolifération de bactéries, mais aussi une intoxication par les produits de l’activité vitale des agents pathogènes, le thermomètre peut même atteindre 40 à 41 degrés. Et plus l'infection est dure, plus la température est élevée.

Des maladies telles que la pharyngite (inflammation des tissus du pharynx), la laryngite (inflammation du larynx), l'amygdalite (inflammation des amygdales ou l'amygdalite) dans une forme aiguë surviennent presque toujours avec une augmentation de la température, indépendamment de la cause de la maladie: bactéries ou virus.

Les températures supérieures à 38 degrés peuvent également augmenter dans les infections bactériennes aiguës du nez, typiques de la sinusite: sinusite, sinusite, ethmoïdite, sphénoïdite. La fièvre est plus caractéristique des pathologies purulentes de la forme aiguë, tandis que les formes catarrhales et l'évolution chronique de la maladie sont rarement caractérisées par une augmentation des indicateurs thermométriques supérieurs à 37,5-38 degrés.

Les maladies aiguës des voies respiratoires inférieures peuvent également survenir à haute température: bronchite, trachéite, pneumonie, ainsi que par un processus purulent au niveau de l'oreille moyenne (otite). Les agents responsables des maladies ci-dessus sont rarement des virus, le plus souvent une infection bactérienne. Et si Staphylococcus aureus a une main sur l'inflammation (représentant de la microflore sous condition pathogène, qui se trouve sur le corps humain), alors le processus purulent et la température sont fournis à la personne.

Quand une infection fongique, au contraire, la température adhère à des valeurs subfébriles.

• Inflammation des tissus internes du cerveau ou de ses membranes.

Des maladies telles que la méningite et l'encéphalite peuvent commencer par une augmentation de la température allant jusqu'à 38-39 degrés. Il s'agit de la forme fébrile la plus courante de pathologies inflammatoires du cerveau causées par des virus, des bactéries et des protozoaires.

Dans les formes secondaires de la maladie, une augmentation de la température peut être observée à différents stades du développement de la maladie.

• Processus infectieux-inflammatoires aigus dans le système urogénital.

Il s'agit principalement de maladies du tractus urinaire populaires telles que la cystite (inflammation de la vessie), la pyélonéphalite et la glomérulonéphrite (inflammation du bassin, des coupes, des glomérules du rein) qui peuvent être diagnostiquées chez l'homme et la femme.

Mais une augmentation de la température peut également être observée dans une inflammation sévère de l'urètre (le plus souvent, une augmentation des valeurs du thermomètre allant de 38 à 39 degrés est associée à la généralisation de l'infection et à sa propagation dans les tissus de la paroi postérieure de l'urètre lors d'une urétrite à gonorrhée). Les urétrites non compliquées provoquent rarement de la fièvre, tout comme les maladies inflammatoires du tractus génital féminin.

En ce qui concerne les infections sexuellement transmissibles, une élévation de température supérieure à 38 degrés peut se produire:

• syphilis secondaire causée par le treponema pallidum,
• endométrite (inflammation de la couche interne de l'utérus) et annexite (inflammation des appendices et des trompes de Fallope) chez la femme, ainsi que prostatite (inflammation du tissu prostatique) chez l'homme causées par des gonocoques,
• épididymite et orchite (inflammation des appendices et des testicules) chez les hommes causée par une infection à trichomonas.

Il est vrai que la fièvre survient généralement à l’origine d’un parcours compliqué des pathologies ci-dessus et s’accompagne d’autres symptômes graves de divers organes (faiblesse grave, perte d’appétit importante, douleurs musculaires, migraines, etc.).

• Maladies du tube digestif et infections intestinales.

Il faut dire que les maladies inflammatoires telles que la gastrite, les ulcères gastriques et duodénaux, la duodénite, les colites et les entérocolites provoquent rarement une élévation de la température à 37,5-38 degrés. Même s'ils sont aigus. Bien qu'une pancréatite aiguë sévère (inflammation du pancréas) n'exclue pas une élévation de la température à 38-39 degrés, considérée comme un symptôme très alarmant, et une cholécystite et une cholangite aiguë (inflammation de la vésicule biliaire et de ses canaux) peuvent être accompagnées d'une fièvre encore plus intense (jusqu'à 40 degrés). ).

Une élévation de température allant de 38 à 39 degrés est possible avec une perforation des ulcères gastriques et des saignements gastro-intestinaux, tandis qu'une hyperthermie n'est généralement observée que quelque temps après le début du processus, ce qui est une raison de tirer la sonnette d'alarme.

Une température supérieure à 38 degrés accompagnée de symptômes d'appendicite aiguë indique le plus souvent que l'organe enflammé s'est rompu et que son contenu est tombé dans la cavité abdominale, provoquant un processus inflammatoire menaçant le pronostic vital (péritonite). Dans ce cas, la température peut atteindre 40 à 41 degrés.

Dans les infections intestinales dues à une intoxication grave du corps et à un dysfonctionnement de divers organes, y compris l'hypothalamus, responsable de la thermorégulation, la température augmente presque toujours, tandis que son étendue peut varier entre 37 et 40 degrés. Les agents responsables d'infections telles que la dysenterie, la salmonellose, le choléra, la fièvre typhoïde, l'hépatite infectieuse et d'autres peuvent être des bactéries, des virus ou des parasites. Dans ce cas, les maladies surviennent très rarement sous une forme latente et se caractérisent par des symptômes graves du tractus gastro-intestinal.

• Infarctus du myocarde.

Dans ce cas, la température augmente déjà dans la période post-infarctus 2 à 3 jours après une lésion des tissus cardiaques. Habituellement, il ne dépasse pas 38 degrés, mais son augmentation par rapport à cet indicateur peut indiquer des complications graves, notamment la pneumonie.

• Maladies du sang.

La température fébrile est plus caractéristique de la leucémie (leucémie). Dans la forme aiguë de la pathologie, les indicateurs de thermomètre atteignent 40 degrés, alors qu'aucun médicament ne permet de normaliser la température.

• Maladies des os et des articulations.

Souvent, ces maladies ne provoquent pas une forte augmentation de la température, car elles ont tendance à se manifester de manière chronique. Mais parfois dans la phase aiguë de l'arthrite (inflammation des articulations, surtout s'il s'agit de la forme rhumatoïde de la maladie), bursite (inflammation de la poche périarticulaire), ostéomyélite (inflammation du tissu osseux), température de 38-38,5-39-39, 5 et même 40 degrés. Et nous ne parlons pas d'une augmentation de la température locale, mais d'un état fébrile.

• Maladies oncologiques.

Il faut dire que, dans les maladies malignes, la température, tout comme la douleur, augmente déjà aux derniers stades du développement de la pathologie à la suite d'un empoisonnement du corps par les produits de la dégradation tumorale. Les indicateurs d'un thermomètre dans ce cas vont rarement au-delà de la marque des 38,5 degrés.

• Maladie vasculaire.

La température augmente généralement avec les maladies inflammatoires. Par exemple, avec une thrombophlébite, il est souvent maintenu entre 37,5 et 38 degrés. Mais la thrombophlébite aiguë des veines profondes dès les premiers jours de la maladie se caractérise par une hyperthermie avec une plage de température de 39 à 40 degrés.

• Maladies de l'hypothalamus.

Le syndrome hypothalamique est la destruction des cellules de cette partie du cerveau responsable de la thermorégulation du corps et de nombreux autres processus dans le corps. La température corporelle peut varier entre 38 et 39 degrés.

• Maladies de la glande thyroïde: hyperthyroïdie.

Il faut dire que l’augmentation de la température corporelle chez les patients n’est observée que dans le contexte d’une production accrue d’hormones thyroïdiennes par la glande thyroïde, alors qu’elle dépasse rarement 37,2-37,5. Mais un excès d’hormones provoque une intoxication du corps (ce n’est pas pour rien que la maladie s’appelle thyrotoxicose) et une crise thyréotoxique peut survenir à un moment donné. Et déjà, il se caractérise par une augmentation de la température à 39-40 degrés.

• Troubles neuropsychiatriques.

Des fluctuations de température allant de 37,5 à 39,5 degrés (le thermomètre peut parfois atteindre 40 à 41 degrés) sont observées dans le syndrome neuroleptique malin, qui se développe dans le contexte de maladies mentales nécessitant une correction du comportement au moyen de médicaments puissants provenant de la décharge neuroleptique.

L'élévation de la température à 38-40 degrés est l'un des principaux symptômes somatiques d'une forme très grave de schizophrénie - fébrile, parfois appelée catatonie mortelle ou mortelle.

• Mammite et lactose.

Chez les femmes qui allaitent, il existe des problèmes pouvant entraîner une élévation de température supérieure à 38-39 degrés. Il s’agit d’une inflammation de la glande mammaire causée par une hypothermie ou une stagnation du lait dans le sein. Parfois, une mammite peut se développer en dehors de l'allaitement, ce qui n'exclut pas une augmentation de la température.

Comme vous pouvez le constater, une forte augmentation de la température chez un adulte est un symptôme alarmant, car elle peut signaler de graves problèmes de santé. Les causes les plus courantes d'hyperthermie sont les infections virales et bactériennes, ou plutôt l'inflammation et l'intoxication qu'elles provoquent. Une infection peut être cachée dans divers organes et systèmes d'une personne et, en conséquence, d'autres symptômes de maladies apparaissent, en plus d'une forte fièvre, ce qui rend impossible l'établissement d'un diagnostic.

Un des facteurs de risque d'infections sévèrement diagnostiquées est un voyage dans des pays exotiques, d'où vous pouvez être porteur de maladies rares mais très dangereuses qui surviennent avec fièvre et fièvre.

Mais les rhumes, les maladies infectieuses sont plus facilement détectées par une personne non trempée, ainsi que par celles dont le corps est affaibli par des maladies chroniques. En ce qui concerne les voies de pénétration des agents pathogènes dans le corps, la voie orale est considérée comme la plus fréquente (par des mains non lavées et des aliments de qualité médiocre, ainsi que par inhalation par la bouche).

Les facteurs de risque non pathologiques pour une augmentation de température élevée incluent un long séjour sous le soleil pendant les jours d'activité intense. Dans ce cas, un enfant, un adulte et une personne âgée peuvent provoquer une surchauffe du corps. Moins souvent, des températures supérieures à 38 degrés peuvent monter dans le contexte de stress grave vécu.

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Forte fièvre chez les enfants

Le système immunitaire de l’enfant se formant dans les 3 ans suivant la naissance, il n’est donc pas surprenant que les bébés tombent malades plus souvent et plus gravement. De plus, le mécanisme de thermorégulation n'est pas suffisamment formé, de sorte que la température de leur corps peut souvent changer. Bien que l'indicateur soit légèrement supérieur à 38 degrés, il n'est pas lié à la maladie, il ne peut l'être que dans les premiers jours suivant la naissance.

Le transfert de chaleur dans le corps de l'enfant ne se stabilise que vers 7-8 ans. C'est à partir de cet âge que l'on constate une stabilisation de la transpiration qui contribue au refroidissement du corps.

Les enfants des premières années de la vie surchauffent très rapidement; par conséquent, même une activité physique accrue par temps sec et chaud ou une sélection inadéquate de vêtements peuvent expliquer la hausse de la température entre 38 et 38,5 degrés. Soit dit en passant, les deux points peuvent être considérés comme des facteurs de risque de rhume, qui surviennent lorsque la température augmente. Après tout, passer de la surchauffe à l'hypothermie n'est qu'un pas: il suffit au bébé de s'asseoir pour se reposer dans une pièce fraîche ou de se déshabiller lorsqu'il a eu chaud et qu'il a transpiré et que son corps commence à refroidir brusquement. La différence de température, et maintenant le bébé écrase son nez, refuse la nourriture à cause d'un mal de gorge, commence à tousser.

La température de 38 à 39,5 chez un enfant, comme chez un adulte, n'est pas considérée comme une variante de la norme et, dans la plupart des cas, indique un rhume. Après tout, l'hypothermie porte un coup dur à une immunité faible dès la naissance, incapable de résister aux infections.

Le plus souvent, nous parlons d'infections ORL bactériennes et virales qui provoquent une inflammation de la gorge, des voies nasales et des sinus, des organes de l'audition. L'angine, la pharyngite, l'otite, les infections respiratoires aiguës et le SRAS sont considérés comme les diagnostics les plus fréquents chez les jeunes enfants. Dans le même temps, l’absence de traitement ou son inefficacité conduit très rapidement au passage du même pharyngite à une laryngite, une bronchite, une trachéite, une pneumonie, ce qui chez l’enfant est très difficile avec une élévation de température allant jusqu’à 40 degrés.

En principe, l'augmentation de la température en réponse à l'invasion d'agents pathogènes est une réaction protectrice normale de l'organisme, mais en raison de l'imperfection du mécanisme de thermorégulation, l'augmentation des indicateurs de température peut être excessive, ce qui devient dangereux non seulement pour les agents pathogènes, mais également pour l'enfant lui-même.

Avec une forte fièvre, de nombreuses infections virales caractéristiques des jeunes enfants peuvent survenir: rougeole, rubéole, varicelle, infection à rotavirus, oreillons (oreillons), exanthème soudain. Dans ce cas, la maladie ne doit pas nécessairement être accompagnée de symptômes du système respiratoire. Ainsi, l'infection à rotavirus et les éruptions cutanées soudaines, causées par les types d'herpès 6 et 7, peuvent provoquer une diarrhée sur fond de forte augmentation de la température.

Le virus de l'herpès chez les bébés peut provoquer le développement d'une stomatite, ce qui est assez difficile. Dans ce cas, la fièvre est considérée comme un symptôme très populaire dans le contexte d’une détérioration du bien-être général et d’une diminution importante de l’appétit, voire parfois même d’un refus total de manger.

Comme pour les infections bactériennes, la pathologie correspondante du système urinaire peut expliquer l’augmentation des indicateurs thermométriques chez l’enfant: cystite, pyélonéphrite, glomérulonéphrite. De plus, cette dernière maladie diffère dans l'enfance par une évolution très sévère avec une élévation de la température pouvant aller jusqu'à 40 degrés. Les pathologies inflammatoires du tractus urinaire peuvent être reconnues par une augmentation de la fréquence des mictions, de la douleur et des crampes qui s’ensuivent, ce qui pousse l’enfant à se mettre en colère.

Pour des raisons non pathologiques, en plus de la surchauffe, qui peut augmenter la température du corps de l’enfant à 38-38,5-39-39,5 degrés, on peut également attribuer une poussée dentaire. Avec une augmentation notable de la température et une grande anxiété, les dents sont coupées chez les enfants jusqu'à 2-2,5 ans. En même temps, l'enfant lui-même ne peut souvent pas expliquer la cause de son anxiété et de ses caprices. Des températures particulièrement élevées sont observées chez les bébés jusqu'à un an.

Plus tard, à l'âge de 6-8 ans, le foin des dents primaires commence à être permanent, ce qui est peu fréquent, mais peut se produire avec la température. Certes, au niveau de 38-38,5 degrés, il augmente extrêmement rarement.

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Bases de l'autodiagnostic des symptômes

Lorsque la température augmente, nous n’avons pas toujours le désir ni la possibilité de consulter un médecin. Le moyen le plus simple consiste à baisser la température à l’aide d’une tablette et à vérifier si d’autres symptômes de la maladie apparaissent, et ils le seront certainement car nous créons toutes les conditions pour la multiplication de l’infection et la progression de la pathologie. Mais avant de courir pour des médicaments, vous devez comprendre au moins approximativement en quoi consiste la fièvre et à quel point cette condition est dangereuse. Après tout, la position d’attente ne fait souvent qu'aggraver le pronostic de récupération, et parfois elle devient la cause de l'issue fatale.

La température peut atteindre 38 degrés et la plupart des gens souffrent bien et peuvent même ne pas y prêter attention, inconscients de la maladie. Cela se produit souvent si la fièvre sous-fébrile n’est jusqu’à présent que le premier signe de pathologie. Mais la température de 38-38,5-39-39,5 degrés ne peut plus passer inaperçue. La condition humaine dans ce cas s'aggrave même en l'absence d'autres manifestations de l'infection.

Une température de 38 à 39,5 sans symptômes peut être le premier signe d'une maladie du plan inflammatoire et le résultat d'une surchauffe du corps. Dans le second cas, en plus d'une augmentation de la température, on peut observer une faiblesse, une somnolence et une apathie. Plus le degré de surchauffe est élevé, plus les symptômes deviennent difficiles. Lorsque la température corporelle atteint 38-38,5 degrés, une personne a soif, devient extrêmement chaude et son pouls s'accélère sensiblement même au repos.

Avec une nouvelle augmentation de la température corporelle, la peau de la victime devient rouge, la transpiration augmente (comme on dit, sueur et grêle), l'apathie cède le pas à l'agitation, mais en même temps, la personne est tourmentée par un violent mal de tête et une sensation de pincement de la tête aux tempes.

Une surchauffe extrême est considérée comme un coup de chaleur, dans lequel l'activité du système cardiovasculaire et nerveux est perturbée. Les symptômes d'un coup de chaleur sont une fièvre allant jusqu'à 39,5-40 degrés, des nausées et des vomissements, des maux de tête graves, un pouls et un rythme cardiaque rapides, une arythmie, des évanouissements, un délire, un coma.

Les températures élevées sans symptômes ne doivent pas être négligées, car elles sont la preuve directe que le corps a commencé une lutte active contre un ennemi invisible. Les symptômes restants de la maladie peuvent apparaître un peu plus tard, le deuxième ou le troisième jour, si la hausse de température n'a pas entraîné l'élimination des agents pathogènes.

Par exemple, dès les premiers signes d'ostéomyélite sous forme de malaise, de douleurs musculaires et articulaires mineures, une personne peut même ne pas remarquer et suspecter une certaine maladie en elle-même uniquement lorsque sa température augmente (avec une forme de pathologie locale allant jusqu'à 38 degrés et une maladie généralisée allant jusqu'à 39 degrés). 39,5). Des douleurs sévères, un gonflement de la zone touchée, des douleurs osseuses, une détérioration du bien-être due à une intoxication, des symptômes neurologiques et un dysfonctionnement des reins sont observés après la hausse de la température.

Mais lorsque l'inflammation des articulations peut être opposée, les premières douleurs articulaires apparaissent, limitant la mobilité de l'articulation, puis la température augmente.

Dans la forme latente, de nombreuses maladies infectieuses peuvent survenir: méningite, endocardite, prostatite, pyélonéphrite et même pneumonie. Les patients sont souvent amenés à l'hôpital par une ambulance avec de la fièvre et de la fièvre. Un examen aux rayons X montre qu'il est atteint d'une pneumonie, que la personne ne soupçonnait même pas. Des températures de plus de 39 degrés peuvent, pour le moment, être la seule manifestation d'une pathologie aussi dangereuse que la septicémie.

Une forte fièvre sans aucun autre symptôme peut faire débuter une tuberculose et une amygdalite, de nombreuses infections virales. Toutefois, dans le cas des maladies du sang et de l’oncologie, la fièvre est déjà un symptôme tardif. Cependant, jusqu’à apparition, une personne n’était peut-être pas au courant de la maladie depuis plusieurs mois, voire des années.

Il est plus facile de diagnostiquer la maladie si elle présente d'autres symptômes que la chaleur. Ainsi, une température de 38-39,5 et un mal de gorge sont caractéristiques du tableau clinique de l’angine amygdalienne aiguë (angine), du nez qui coule et des symptômes décrits est plus caractéristique des ARD, ARVI et grippe, et de la toux - maladies inflammatoires des voies respiratoires inférieures (bronchite, trachéite, pneumonie) ). Autrement dit, ce sont tous des symptômes d'infections respiratoires.

En plus d'une forte otite, il y aura une douleur intense dans l'oreille affectée, ainsi que des maux de tête. Ces derniers, en passant, accompagnent souvent les infections virales avec une sensibilité oculaire accrue à la lumière.

La diarrhée accompagnée de rhume survient rarement lorsque l’infection pénètre dans le tube digestif. L'exception est l'infection à rotavirus, qui touche principalement les enfants. Cette maladie, communément appelée grippe intestinale, se caractérise par un tandem de symptômes respiratoires et intestinaux (en particulier au début de la maladie).

Les rotavirus se caractérisent par: une forte augmentation de la température à 38-39, 5 degrés, des vomissements, des matières fécales liquides jaune grisâtre, qui sont associées à un rhume, une hyperhémie des tissus de la gorge, une douleur lors de l'ingestion, c'est-à-dire une combinaison d'entérites et de maux de gorge. Les matières fécales légères et l'urine foncée ressemblent généralement aux symptômes d'atteinte hépatique (hépatite).

En soi, la diarrhée indique le plus souvent des maux d'estomac causés par l'utilisation d'aliments de mauvaise qualité ou inappropriés, en particulier s'ils ne s'accompagnent pas de symptômes respiratoires. Mais si une personne a la diarrhée et des maux d'estomac et que la température est comprise entre 38 et 39,5 degrés, il ne s'agit probablement pas d'un simple empoisonnement, mais d'une infection intestinale pour laquelle seul un lavage gastrique et la prise d'absorbants sont insuffisants.

À propos, l'hépatite aiguë et l'appendicite peuvent également être caractérisées par des symptômes similaires. Dans ces cas, la fièvre, des douleurs dans l'hypochondre droit (avec inflammation de l'appendice, elles peuvent diminuer), ainsi que des diarrhées, des nausées et des vomissements, qui ne soulagent pas le patient, sont également possibles.

Dans tous les cas, une combinaison de diarrhée, de douleurs abdominales, de nausées, de vomissements et de fièvre est considérée comme très dangereuse. Dans ce cas, vous devez vous rendre le plus tôt possible à l'hôpital, ce qui cause une ambulance.

L'intoxication intestinale, l'hépatite, l'appendicite sont dangereuses en elles-mêmes. Mais des symptômes similaires ont également une maladie à haut risque de mortalité - la péritonite (inflammation du péritoine), qui est souvent diagnostiquée à la suite d'une rupture de l'appendice et de son contenu pénétrant dans la cavité abdominale. Dans le même temps, il y a des douleurs abdominales aiguës, des nausées et une faiblesse, la température augmente de manière significative.

Les derniers symptômes de la péritonite sont les suivants: pâleur pâle de la peau, douleur aiguë au niveau de la paroi abdominale et tension de ses muscles, vomissements, augmentation de la pression artérielle, accélération du rythme cardiaque, hyperhidrose, apparition de symptômes de déshydratation (soif, réduction de la quantité d'urine).

La combinaison de symptômes peut sembler un peu étrange: température 38-39,5 et pieds froids. Malgré le fait que cela ressemble à un incident, il s’agit d’une situation très sérieuse et tout à fait logique. Rappelons que dans la première phase de la fièvre pour réduire le transfert de chaleur, les vaisseaux périphériques se rétrécissent et la température de la peau diminue. Les membres sont particulièrement froids dans cette situation. Et jusqu'à ce que la température se stabilise à un niveau particulier, la peau et les membres resteront froids, quelle que soit la cause de l'hyperthermie.

Si le corps se réchauffe, cela indique qu'il n'y aura plus d'augmentation de température. Mais les mains et les pieds froids disent le contraire. Si la température dépasse 39,5 degrés, il est possible de parler d'une maladie potentiellement mortelle - syndrome hyperthermique, accompagnée d'inhibition ou, au contraire, de stimulation du système nerveux, cyanose cutanée, altération de la fonction cardiaque (hypertension et fréquence cardiaque dues à un stress accru sur l'organe).

Souvent, à une température de 38 à 39 5, nous remarquons des maux de tête et des courbatures douloureuses. Le plus souvent, cette situation est observée dans les infections respiratoires et intestinales aiguës, ainsi que dans les inflammations des membranes du cerveau avec une forte augmentation de la température. L'apparition de maux de tête dans les tempes, le front et les yeux causés par une inflammation et une intoxication du corps ne pose pas de questions. Mais pourquoi les douleurs musculaires et les courbatures apparaissent-elles?

Une augmentation de la température corporelle entraîne la destruction des fibres musculaires, à la suite de laquelle une enzyme spéciale, la créatine phosphokinase, est libérée. Lorsque cette substance pénètre dans le sang, la douleur survient.

Les douleurs dans le corps ont les mêmes raisons - changements dans les caractéristiques des fibres musculaires sous l'influence de températures élevées. Les muscles deviennent plus denses et tendus, incapables de se détendre. Cela entraîne un ralentissement de la circulation sanguine dans les muscles et les tissus articulaires, le développement d'un déficit en oxygène dans ces derniers, ce qui empêche les organes de fonctionner normalement et par conséquent, le signale des troubles de la douleur.

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Pourquoi la température corporelle augmente-t-elle?

Quand une personne est en bonne santé, modérément active et n’est pas exposée à un fort rayonnement solaire ni à la chaleur, sa température corporelle est maintenue entre 36,6 et 36,8 degrés. Cette température est considérée comme normale, bien que chez certaines personnes le taux puisse être légèrement supérieur ou inférieur.

Augmenter la température au-dessus de 38 degrés n'est plus la norme. De plus, une augmentation supplémentaire des indicateurs thermométriques est marquée par le développement de réactions dangereuses pour la santé et la vie humaines, car la viscosité du sang augmente et le cœur devient de plus en plus difficile à conduire à travers les vaisseaux. C'est pourquoi les médecins recommandent de battre la température, si sa performance est supérieure à 38,2 -38,5 degrés, et avec une très mauvaise santé et plus tôt.

Malgré le fait que de nombreux enfants tolèrent la fièvre, tout en restant actifs et gais, on pense que les températures supérieures à 38 degrés sont très dangereuses pour les enfants en raison du risque accru de développer des convulsions fébriles. Dans ce cas, les pédiatres diffèrent légèrement. Certains insistent pour que la température au-dessus de 38 degrés chez un enfant soit abaissée dans tous les cas. D'autres croient que l'état vigoureux du bébé à une température de 38 à 39 degrés n'exige pas de correction médicamenteuse qui affecte négativement l'état du foie. Mais étant donné que 39,5 degrés est déjà un indicateur critique pour tout le monde, cela ne vaut pas la peine de l’apporter.

Avec le fait que vous devez seulement baisser la température lorsque nous voyons des valeurs élevées sur le thermomètre et que notre état de santé se dégrade nettement, nous avons déjà compris. Oui, la pathogenèse de la fièvre dans diverses maladies, c’est-à-dire, reste floue. Pourquoi une surchauffe se produit-elle si le système de thermorégulation d'une personne est si parfait?

Commençons par le fait que les virus et les bactéries qui pénètrent dans le corps et se reproduisent activement ne sont pas pour rien appelés pathogènes. La paroi cellulaire de ces micro-organismes et leurs produits métaboliques contiennent des substances spéciales appelées pyrogènes (qui génèrent un incendie). Ces pyrogènes sont classés en tant que substances exogènes, c'est-à-dire venant de l'extérieur.

En eux-mêmes, les pyrogènes exogènes ne peuvent pas élever la température du corps humain, mais ils stimulent la production de pyrogènes endogènes dans le système lymphatique (interleukines, interférons, cytokines, etc.). La production active de telles substances est perçue par l'hypothalamus à sa manière. La température corporelle normale lui semble maintenant être abaissée et le cent régulateur tend à l'augmenter.

Pour que la température soit constante, la production de chaleur dans le corps doit correspondre au transfert de chaleur. Si cela ne se produit pas, le thermomètre monte ou descend. Dans le cas où la production de chaleur prévaut sur l'émission de chaleur, la température augmente. Cela est dû à une diminution du transfert de chaleur chez les adultes et à une augmentation de la production de chaleur chez les jeunes enfants.

La diminution du transfert de chaleur est due au rétrécissement des vaisseaux périphériques et à la diminution de la transpiration, provoqués par le système nerveux sympathique. Un spasme de petits vaisseaux réduit le flux sanguin vers les tissus du corps, la peau devient pâle, sèche et froide, retenant la chaleur à l'intérieur du corps. Réduire la transpiration aide à retenir la chaleur que nous perdons en évaporant le fluide.

Une diminution de la température de la peau et l'activation de thermorécepteurs sensibles sur celle-ci entraîne l'apparition de frissons. Après tout, les récepteurs signalent le gel au cerveau, signal d’un comportement qui contribue à la préservation de la chaleur (une personne tente de s’habiller plus chaud, s’enveloppe dans une couverture chaude et bouge moins).

Dans le même temps, le métabolisme du corps augmente, ce qui augmente la production de chaleur dans le corps. Sur le thermomètre, ce processus se traduit par une augmentation constante de la température jusqu'à 38-38,5-39-39,5 degrés.

À un moment donné, il existe un équilibre entre la production de chaleur dans le corps et le transfert de chaleur, identique à la normale, mais dans le même temps, la performance du thermomètre sera sensiblement supérieure à la norme. Maintenant, la température cesse de monter, mais elle peut rester à des valeurs constantes élevées pendant plusieurs heures, jours ou même plusieurs semaines.

L’hypothalamus pense s’être acquitté de sa tâche et avoir stabilisé la température, ce qui signifie qu’il est possible de donner un signal pour l’expansion inversée des vaisseaux. Cela conduit au fait que la peau prend la même teinte et même devient rose vif. Au toucher, il y a une chaleur perceptible et il n'y a aucune trace de froid. Si la température est maintenue entre 38,5 et 39 degrés, la fièvre est appelée fébrile et la hausse de température jusqu'à 41 degrés est appelée fièvre pyrétique.

Si aucune mesure n'est prise, la température montera ou restera élevée jusqu'à ce que la quantité de pyrogènes exogènes dans le corps diminue ou que la synthèse de provocateurs de chaleur endogène diminue. La réduction des pyrogènes dans le corps peut être réalisée sous l'action d'antipyrétiques médicamenteux, ou naturellement, lorsque le système immunitaire inhibe la reproduction de microorganismes pathogènes et rend les microbes inactifs.

La réduction de la quantité de pyrogènes dans le corps est un signal à l'hypothalamus pour réduire la température, car celle qui existe commence à être perçue comme augmentée. L'expansion des vaisseaux sanguins entraîne l'élimination de l'excès de chaleur. Cela contribue également à l'activation du processus de transpiration, à l'évaporation du liquide de la peau et à l'augmentation de la diurèse (production d'urine). Lorsque le transfert de chaleur et la récupération de chaleur sont équilibrés, nous voyons des lectures normales sur le thermomètre.

Comme vous pouvez le constater, la thermorégulation dans le corps humain est un processus plutôt compliqué. Les pyrogènes dans notre corps sont des substances spéciales de nature protéique, dont la production est contrôlée par le système immunitaire. Ces substances protègent le corps contre l'invasion étrangère, car le processus inflammatoire et l'élévation de la température sont une sorte de réaction de défense, dont le but est de créer des conditions qui ne sont pas propices à la vie et à la reproduction des agents pathogènes. En effet, pour la plupart d'entre eux, la température normale du corps humain est optimale.

Réchauffer le corps mène:

• activation des processus métaboliques, à la suite de laquelle les substances toxiques sont excrétés plus activement du corps,
• augmenter la production d'anticorps et de substances antivirales à l'origine de l'immunité locale (interférons),
• la destruction des microorganismes pathogènes en train de mourir de surchauffe et la réduction de leur bétail dans le corps du patient.

Encore une fois, cela plaide en faveur du fait qu'il n'est pas nécessaire d'abaisser la température sauf en cas d'absolue nécessité et d'empêcher ainsi le corps de lutter contre l'infection. Après tout, si la température se stabilise, il ne sera pas si facile de lutter contre les agents pathogènes. Une autre chose est que si les lectures du thermomètre commencent à devenir critiques, ce qui sera plus dangereux que l’influence des virus et des bactéries.