Symptômes d'intoxication alcoolique

L’intoxication alcoolique n’est pas une maladie, mais comme l’alcool modifie les processus habituels de notre corps, elle affectera forcément notre état. L'apparition de symptômes caractéristiques d'intoxication dessine un tableau qui, en cas de surdosage d'alcool, peut être qualifié de clinique (nous parlons d'intoxication à l'alcool éthylique, ce qui arrive souvent chez les fans inconditionnels de la "bête verte").

Mais la symptomatologie qui apparaît chez une personne qui a bu est un phénomène dynamique qui évolue en fonction de la quantité bu. Au début, la personne se sent légèrement étourdie. Son humeur augmente et le corps ressent une agréable légèreté et détente. Dans le même temps, de nombreuses personnes perdent dès le premier verre le contrôle de leurs actions.

Les signes extérieurs d'une légère intoxication alcoolique sont une humeur élevée, qui encourage une personne à prononcer des discours nobles, à porter des toasts (souvent avec des connotations sexuelles) et à danser. Un regard scintillant et excité, une rougeur de la peau (surtout du visage), provoquée par un afflux de sang, une augmentation de l'appétit peuvent également être considérées comme des signes qu'une personne a « légèrement bu ».

L'examen du buveur montrera une augmentation du pouls artériel et une diminution de la concentration. La distraction et certaines maladresses dans les mouvements sont mal perçues par la personne qui a bu. Au contraire, la personne commence à penser qu’elle peut tout faire et qu’elle est meilleure que toujours. En d'autres termes, il y a une surestimation de ses capacités, ce qui peut être très dangereux si une personne est au travail ou conduit une voiture, car en déprimant le travail du système nerveux central, l'éthanol réduit ainsi la vitesse de réaction.

La fréquence cardiaque dans intoxication alcoolique augmente dès la première étape et peut atteindre une centaine de battements par minute. On peut imaginer la pression exercée sur le cœur, notamment en cas d’hypertension. L'augmentation du rythme cardiaque est à l'origine de rougeurs au visage et au cou. Avec une petite quantité de boisson, cela n'est perceptible que sur les joues et le nez, mais à mesure que le corps « s'alcoolise », une hyperémie est notée sur tout le visage, s'étendant jusqu'au cou et à la poitrine.

Il faut dire que le plaisir s'arrête assez rarement à ce stade, car "entre le premier et le deuxième pause il y a une petite pause", et puis le troisième viendra, surtout si on porte un toast à ceux pour qui c'est un péché non boire. Et l'ivresse légère avec sa légèreté, sa gaieté et son absence de pensées lourdes est lentement remplacée par une ivresse de gravité moyenne.

L'état d'euphorie n'a encore disparu nulle part, mais il est déjà visiblement difficile pour une personne de se concentrer, de raisonner et de se souvenir des événements passés. Il n'est plus aussi activement impliqué dans les conversations, de plus, son discours change, devient flou, inintelligible, avec de fréquents changements de ton et d'humeur.

Le fait qu’une personne ne participe pas aux conversations quotidiennes ne signifie pas qu’elle est moins active. Au contraire, une personne qui a bu peut se révéler assez bruyante. Dans un premier temps, nous parlons de l’apparition d’anxiété et d’agitation. Chez certaines personnes, tout se limite à cela, le sentiment d'euphorie est remplacé par une dépression, une détérioration de l'humeur, l'apparition de pensées dépressives, etc. D'autres ont soudainement des accès de colère. agression destiné principalement à d'autres personnes (parents, amis, patrons, concurrents, etc.).

L'effet de l'alcool sur le cerveau, où se trouvent les parties centrales des analyseurs (vision, audition, appareil vestibulaire, etc.), peut être observé par une modification de la réaction du corps aux stimuli externes. Ainsi, déjà en cas d'intoxication alcoolique faible, la réaction de l'œil à la lumière change. Sous l'influence de rayons lumineux vifs, la pupille de l'œil se rétrécit généralement rapidement. En cas d'intoxication alcoolique, l'adaptation de l'œil aux changements de lumière prend plus de temps. Plus on boit d’alcool, plus la réponse à la lumière s’affaiblit, ce que l’on observe sous forme de dilatation des pupilles. Ceci est clairement visible à un taux d'alcoolémie de 0,1 à 0,3 %.

Les violations de l'appareil vestibulaire se manifestent sous la forme d'une altération de la coordination des mouvements et de l'équilibre. Dans cet état, il est difficile pour une personne d'estimer correctement la distance par rapport à l'objet, de sorte que la maladresse des mouvements et des mouvements est tout à fait compréhensible. Il est facile d’imaginer les conséquences qu’aurait une telle personne au volant ou devant une machine.

L'ataxie et l'augmentation des étourdissements ainsi que la réaction du tractus gastro-intestinal à un fort stimulus sous forme d'alcool conduisent à l'apparition d'autres symptômes sous forme de nausées et de vomissements (mais pas tous). Si des boissons gazeuses sont consommées à ce stade, le hoquet surviennent souvent en raison de la pression de l’estomac rempli d’air sur le nerf vague.

Le comportement devient inadéquat et changeant. Une personne se précipite alors au combat, comblant les autres de reproches, proférant des menaces, brisant tout ce qui se trouve sur son passage, ayant perdu l'instinct de conservation, puis devient soudain léthargique et s'endort facilement sans se lever de table. Dans un tel état, les gens commettent le plus souvent des crimes sans se rendre compte des conséquences de leurs actes, c'est-à-dire qu'ils peuvent tabasser ou même tuer et s'endormir sans même se souvenir de ce qui s'est passé le matin.

À mesure que la concentration d'alcool dans le sang augmente, l'orientation dans l'espace et dans le temps est perturbée (une personne ne comprend tout simplement pas où elle se trouve, qui l'entoure, combien de temps s'est écoulé). La plupart des personnes en état d'intoxication alcoolique de gravité moyenne « s'évanouissent » assez rapidement (s'endorment) et au réveil, elles font l'expérience maux de tête,nausées, soif accrue avec manque d'appétit presque total pendant plusieurs heures, haut-le-cœur. Ce sont tous des symptômes du syndrome de la gueule de bois, qui se manifeste chez ceux qui consomment de l'alcool de manière irrégulière. L'absence de tels symptômes en cas d'intoxication de gravité moyenne (ils apparaissent généralement le soir ou le matin après le réveil) peut indiquer une maladie appelée alcoolisme.

Grave de l'alcool dansLa xication est une affection douloureuse provoquée par une intoxication grave du corps résultant de l'administration de grandes quantités d'alcool sur une période de temps relativement courte. Le métabolite actif de l'alcool en grande quantité est un puissant poison pour le SNC. En plus de forts vomissements prolongés (le corps essaie donc de se protéger contre toute pénétration ultérieure de poison dans la circulation sanguine), ce degré d'intoxication est caractérisé par l'énurésie ( incontinence urinaire), encoprésie (défécation spontanée).

Le plus souvent, une libération incontrôlée de vomissements, d'urine et de selles est constatée dans l'état de sommeil, dont il est très difficile pour l'ivrogne. Il est facile pour un ivrogne de s'étouffer avec son propre vomi, car les fonctions motrices et leur contrôle par le SNC sont gravement altérés. Ne réalisant pas son état et ne pouvant pas réagir correctement et en temps opportun aux nausées (tourner pour que le vomi puisse quitter librement la cavité buccale, sans bloquer les voies respiratoires), une personne court un risque sérieux. Parfois, une perte de conscience est constatée, mais même après avoir repris conscience, la personne reste longtemps dans un état semi-conscient, elle peut donc être gravement blessée ou étouffée par des vomissements sans même s'en rendre compte.

Hallucinationsen cas d'intoxication alcoolique, ils ne sont pas un symptôme caractéristique. Ils sont caractéristiques d’une forme d’intoxication paranoïaque non spécifique. Dans ce cas, le buveur apparaît à un moment donné une peur déraisonnable, le sentiment qu'il est suivi et veut faire du mal, il y a des soupçons d'un complot contre lui par des personnes proches. Il est possible de désactiver la mémoire des visages. Une personne cesse de reconnaître ses connaissances et ses proches, il y a une tromperie de la vision (substitution de visages), qui devient la raison du désir de s'enfuir, de se cacher. En fin de compte, l'ivrogne peut s'endormir quelque part dans un coin isolé et se réveiller au bout d'un moment avec une gueule de bois.

Il faut dire qu'une personne en grave intoxication alcoolique est presque toujours mal orientée dans ce qui se passe, même si parfois cela ne se remarque pas extérieurement. Dans certains cas, les spectateurs ont l’impression qu’un scénario pleinement conscient mais quelque peu illogique se déroule devant eux.

Le contrôle du comportement et des fonctions corporelles est absent à pratiquement tous les niveaux, d'où une insensibilité, un manque d'émotion et d'expressions faciales, une diminution marquée de la sensibilité à la douleur (la mort par choc douloureux n'est certainement pas menaçante). Dans certains cas, il est possible d'observer des mouvements plutôt automatiques, et l'absence de la réaction habituelle à la douleur (la sienne ou celle d'autrui), d'entendre des déclarations inadéquates. Il est même possible d'être victime d'un comportement antisocial de la part du buveur, qui était auparavant prosterné. Mais l'alcoolique lui-même ne se rendra pas compte de l'injustice de ses actes.

Des concentrations élevées d’alcool agissent de la même manière que l’anesthésie en raison de la forte suppression du SNC. Mais lors de l'anesthésie, le médecin contrôle nécessairement la concentration de la solution, comprenant la gravité des conséquences de l'inhibition du système nerveux, car il est responsable de la régulation des actes de respiration et du rythme cardiaque. Une personne ivre est incapable de contrôler elle-même et le volume d'alcool, compte tenu de sa teneur en éthanol, donc une intoxication grave se termine souvent par le coma, une insuffisance cardiaque grave (chute de pression, collapsus), un arrêt respiratoire, c'est-à-dire la mort, si les soins d'urgence ne sont pas fourni à temps.

Normes pour l'intoxication alcoolique

Commençons par le fait que l'éthanol est toujours présent dans notre corps. Nous avons déjà mentionné un concept tel que l'alcool endogène, qui est un sous-produit du métabolisme du glucose et de certains autres processus physiologiques du corps. Nous savons que le processus de fermentation a toujours lieu avec la formation d'alcool (c'est la base de la production industrielle et domestique de boissons alcoolisées), et de tels processus se produisent quotidiennement dans notre corps. De plus, des boissons gazeuses utiles telles que le kéfir et le kvas, préparées par fermentation, contiennent également une petite quantité d'alcool qui pénètre dans notre corps, sans parler des médicaments sous forme de teintures. Ainsi, l'absence totale d'alcool dans le sang est loin d'être la norme et ne peut être observée que chez un enfant.

Il est impossible de dire sans équivoque quelle quantité d'alcool est nécessaire pour qu'une personne en particulier se sente en état d'ébriété. De telles normes sont subjectives, donc pour une personne, un verre de vodka est une goutte dans la mer, tandis qu'une autre personne tombe déjà de cette "goutte". Tout dépend de l'âge du patient, des particularités du fonctionnement des organes responsables de l'absorption, du métabolisme et de l'excrétion de l'étalon et de ses dérivés de l'organisme, de la présence de maladies chroniques, du sexe et du poids de la personne.

Ainsi, une femme a besoin d’une dose plus faible de alcool qu'un homme pour montrer les premiers signes de intoxication alcoolique. S'ils boivent de manière égale, le sang de la femme aura toujours une concentration d'alcool plus élevée, ce qui est dû à la plus faible teneur en eau du corps féminin, et donc du sang. Pas étonnant que le beau sexe s'enivre plus vite et souffre de graves pathologies du foie, du pancréas, des reins et du cœur.

La vitesse de l'intoxication dépend des spécificités de la consommation d'alcool. L'alcool commence à être absorbé dans le sang déjà dans la lumière de l'estomac. L'alcool consommé à jeun est absorbé plus rapidement, de sorte que l'euphorie survient presque immédiatement après avoir bu. Mais les aliments gras et enveloppants créent une sorte de barrière protectrice entre les parois de l'estomac et l'alcool, qui ne permet pas à l'éthanol de pénétrer rapidement et en grandes concentrations dans le sang. Si une personne veut s'amuser et ne pas tomber immédiatement dans la stupeur ou s'évanouir (au mieux juste à table, au pire - en dessous), cela vaut la peine de manger à l'avance et de bien grignoter ce que vous buvez.

La vitesse de consommation d'alcool joue également un rôle. Un verre de vodka bu d'un coup peut rapidement neutraliser le buveur, le faire tomber face contre terre dans le plat ou "se mouiller" honteusement. Mais savourer de l'alcool, c'est-à-dire boire la totalité de la dose par petites portions, provoque une intoxication progressive, car la concentration d'alcool dans le sang change dans ce cas progressivement, avec l'arrivée d'une nouvelle dose d'une partie de la précédente déjà traitée.

L'homme moderne se demande comment, autrefois, les jeunes hommes russes consommaient régulièrement des boissons fortes, ce qui ne les empêchait pas de se tenir fermement sur leurs pieds, de labourer la terre, de se battre avec des ennemis et d'accomplir un travail acharné qui exigeait force et attention. Mais les légendes parlent de bogatyrs qui le sont non seulement en raison de leur force et de leur santé, mais aussi en raison de leur poids important.

Et nous savons que le volume de sang circulant dans le corps n’est pas constant et est proportionnel au poids corporel, c’est-à-dire qu’une personne pesant 100 kg aura plus de sang qu’une personne pesant à peine 60-70 kg. La concentration d'alcool est calculée à partir du rapport de la quantité d'éthanol pur par unité de poids, il est clair qu'avec la même quantité d'alcool bue, la concentration d'alcool dans le sang d'une personne de moindre poids sera supérieure à celle d'une personne de moins de poids. "l'homme riche" moderne.

À propos, le point de référence du poids explique le fait que les femmes (leur poids est généralement inférieur à celui des hommes de même corpulence), les adolescents et les enfants s'enivrent plus rapidement et ont besoin de doses plus faibles que les hommes.

La vitesse d'assimilation de l'alcool, et donc l'apparition de l'euphorie alcoolique, dépend en grande partie des caractéristiques individuelles du système enzymatique humain. Nous parlons des enzymes ADH et ALDH déjà mentionnées, impliquées dans la conversion de l'alcool éthylique. L'activité de ces enzymes est déterminée génétiquement. Les propriétaires d'enzymes rapides s'enivrent dans une moindre mesure que ceux qui sont destinés à posséder des enzymes lentes et paresseuses.

La conversion séquentielle de l'éthanol en acétaldéhyde, un poison beaucoup plus toxique, puis en acide acétique non dangereux chez les personnes possédant des enzymes rapides, se produit avec beaucoup moins de pertes. Non seulement ils s'enivrent moins, mais ils sont beaucoup plus lents à contracter des maladies « alcooliques ». Mais ici, vous ne pouvez que vous plaindre de la nature, qui vous a donné une constitution modeste ou des enzymes lentes. On ne peut pas affirmer que chacun a sa propre norme individuelle.

Il va sans dire que la vitesse et le degré d'intoxication dépendent de la force des boissons consommées. Toutes les boissons alcoolisées et non alcoolisées contiennent de l'éthanol et diverses substances auxiliaires. Une autre chose est que la teneur en alcool par unité de volume diffère selon les liquides de concentration différente, donc pour obtenir la même concentration d'éthanol pur dans le sang, la bière ou le vin doit être bu beaucoup plus que la vodka ou le cognac. Et la vitesse et la force de l'intoxication dépendent directement du niveau d'alcool dans le corps.

Habituellement, les gens donnent la préférence à un certain type de boissons alcoolisées et, au fil du temps, grâce à l'expérience, déterminent toujours leur norme. Cependant, tout le monde ne parvient pas toujours à y adhérer, restant dans un état de conscience jusqu'à la fin de la fête.

Critères d'intoxication alcoolique

Jusqu'à présent, nous avons parlé de normes individuelles en matière d'alcool qui permettent à une personne de le rester lors d'un événement impliquant de l'alcool. Mais lorsqu'il s'agit de la vie quotidienne, nous ne sommes responsables que de ce qui nous arrive, et lorsqu'une personne ivre « sort en public », vient au travail ou prend le volant d'un véhicule à moteur, elle peut constituer un danger pour eux-mêmes et les autres. Bon nombre de ces délits (délits liés à la consommation d'alcool, accidents de la route, violations de la discipline du travail) devraient être punis par la loi. Mais comment déterminer qu'une personne est ivre et dangereuse, si chacun a sa propre norme.

Les normes définies par la loi pour déterminer le degré d'intoxication alcoolique n'ont rien à voir avec les normes individuelles. Ils sont égaux pour tous et sont déterminés par la quantité d'alcool éthylique pénétrant dans l'organisme, qui peut être déterminée par la teneur en alcool par unité de volume de sang ou d'air. Pour calculer le taux d'alcool dans le sang à un instant donné (car le temps joue parfois un rôle important) il est nécessaire de procéder à une analyse expresse de ce liquide, ce qui n'est pas très pratique en conditions "de terrain" (sinon la vaillante police de la circulation (il faudra acquérir de nombreux laboratoires mobiles). La bonne nouvelle est que l’éthanol est une substance volatile et est facilement détectée dans l’air expiré. C'est sur ce fait que repose la détermination rapide du fait et degré d'intoxication alcoolique (en ppm ) est basé.

Essayons de comprendre le rapport entre les ppm et la concentration d'alcool. Un ppm est la quantité d'éthanol contenue dans une unité de volume. Dans ce cas, 1 litre (1 000 ml) est pris comme unité de volume. Le mot « ppm » lui-même se traduit par « pour mille » et signifie en réalité un dixième de pour cent.

Le ppm mesure le degré de salinité de l'eau, la pente des voies ferrées ou des toits des maisons, les concentrations de solutions et bien sûr le taux d'alcool dans le sang. Les agents de la police de la circulation prennent généralement des mesures avec un alcotesteur spécial (tube), qui détermine la concentration de vapeurs d'alcool éthylique dans l'air expiré. Les chiffres mesurés dans le sang et dans l'air seront différents, mais les traduire en ppm aide à développer des connaissances générales. critères d'alcool dans xication quel que soit le matériau à mesurer.

Ainsi, lors de la mesure du taux d'alcool éthylique dans le sang, on suppose que 1 ppm équivaut à 1 ml d'alcool dans un litre de sang. L'air et le sang sont des substances de densités différentes, ce qui explique la différence de concentration d'alcool dans un même organisme mesurée dans des milieux différents. Cette différence est tangible : la même quantité d’éthanol peut être détectée dans 1 mètre cube de sang et dans environ 2 100 à 2 200 mètres cubes d’air. En connaissant la concentration d'éthanol dans l'air, il est possible de déterminer grossièrement sa concentration dans le sang (et vice versa).

Mais ce n'est pas si important pour nous. Tous les calculs sont effectués pour nous par des appareils, il n'est donc pas nécessaire de nous creuser la tête. Mais quels sont les critères de norme et de « pathologie » (par pathologie, nous entendons l'intoxication alcoolique - un état dans lequel la fonctionnalité du système nerveux central est perturbée à un point tel qu'elle peut entraîner certaines conséquences), il faut savoir, surtout pour ceux qui conduisent une voiture de manière indépendante.

Tout automobiliste a simplement besoin de savoir à partir de quelle valeur en ppm une personne est passible de conduite sous l'influence de l'alcool. Ces chiffres peuvent varier d'un pays à l'autre (c'est important pour ceux qui aiment voyager). L'indicateur limite est généralement une concentration de 0,2 à 0,3 ppm, bien que dans ce cas la question de la consommation d'alcool soit considérée comme controversée. Après tout, même l'alcool endogène peut donner de telles valeurs, sans parler des boissons fermentées et fermentées, des médicaments, etc.

Une lecture de 0,2 à 0,5 ppm est considérée comme un signe de consommation d'alcool. Ainsi l'indice de 0,4-0,5 ppm donne 2 shots de vodka ou de cognac, 0,5 litre de vin ou de champagne, 1 litre de bière. Ce sont des calculs approximatifs, plus caractéristiques du corps masculin. Les femmes obtiendront leur 0,2 ppm, qui est considérée comme la limite en Ukraine, si elles boivent environ 1,5 à 2 fois moins que les hommes. Ainsi, si vous pesez 45 kilogrammes, l'indicateur de 0,45 ppm sera après avoir bu 1 shot (50 ml) de boisson à 40 degrés ou un verre (150 ml) de vin de force moyenne.

À quel point 0,2 à 0,5 ppm d'alcool sont-ils dangereux pour le corps ? L'affaiblissement du contrôle interne commence déjà à partir de 0,2 ppm, et à partir de 0,3 ppm il y a une diminution de la mémoire, de l'attention, une surestimation de ses capacités, etc.

Légère intoxication alcoolique correspond à 0,5 à 1,5 ppm. Bien qu'il serait plus correct de rapprocher la limite inférieure de 0,3 ppm. Dans de telles limites, il existe déjà des troubles de la coordination des mouvements, de l'équilibre, de la mémoire, de l'agressivité, une vitesse de réaction affaiblie, l'audition et la vision peuvent échouer.

Un écart compris entre 1,5 et 2,5 ppm correspond à une intoxication modérée. En réalité, il s’agit d’une grave intoxication alcoolique. Dans un tel état, la meilleure chose à faire est de se coucher « loin du péché ». Il est hors de question d’aller au travail ou de conduire (en termes simples, l’ivrogne ne réfléchit pas correctement et peut s’évanouir à tout moment).

Intoxication alcoolique grave est diagnostiqué lorsque le taux d’éthanol dans le sang est supérieur à 2,5 ppm. Il s’agit d’un état semi-conscient dans lequel une personne est incapable de prendre des décisions adéquates ou de s’occuper d’elle-même.

Aigu (grave) intoxication alcoolique est une condition qui nécessite des soins médicaux, car elle implique une concentration élevée de substances toxiques dans le corps qui affectent les organes vitaux. Lorsque 4 à 5 ppm sont atteints, une personne peut tout simplement mourir.

Déterminer le degré de de l'alcool dansLa localisation en ppm est très pratique, car dans ce cas vous n'avez pas à prendre en compte les erreurs liées au poids du sujet. Cependant, il faut comprendre que différentes personnes peuvent avoir besoin de différentes quantités d'alcool pour atteindre 0,5 ou 1 ppm.

Utilisation concomitante

Il est communément admis que l'alcool pur est le moins nocif pour le corps, ce qui signifie une vodka de haute qualité sans additifs colorants ni aromatisants. Cette opinion est née du fait que la consommation d'une bonne vodka dans les limites de la norme ne provoque généralement pas de syndrome de gueule de bois. Mais la gueule de bois est un signe évident d'intoxication du corps.

On pense que lors d'un festin, il faut privilégier un type de boisson alcoolisée. Il n'est pas souhaitable de mélanger de la vodka et du vin, en particulier du vin gazeux. L'intoxication dans ce cas arrive beaucoup plus rapidement en raison du dioxyde de carbone contenu dans le vin, rapidement absorbé dans la lumière de l'estomac. Les signes d'intoxication sous forme de nausées et de maux de tête sévères apparaissent plus rapidement.

Pour la même raison, vous ne devez pas arroser d'alcool avec des boissons gazeuses, en particulier des boissons sucrées contenant des colorants. La combinaison de vodka avec du jus et des boissons sucrées, communément appelée « tournevis » (officiellement, il existe un cocktail portant ce nom, qui contient 2 composants : la vodka et le jus d'orange), peut en fait tout simplement rouler sur vos pieds, provoquant de graves vertiges et une faiblesse. les jambes. C'est une belle occasion de se détendre pleinement et de s'amuser, mais jusqu'au moment où il y aura des nausées, accompagnées de vomissements répétés et de maux de tête indomptables. Une telle blague s'avère être le coup le plus dur porté à votre propre corps, dont vous devrez vous battre pendant les 1 à 3 prochains jours.

À propos, les entrées sucrées sur la table des fêtes deviennent souvent une autre cause d'une lourde gueule de bois matinale. L'utilisation de l'alcool dans le corps est lente, de sorte qu'au moment où la table sucrée arrive, la plupart des produits du métabolisme de l'alcool sont encore dans un état actif.

Tous les additifs chimiques et sucres, réagissant avec l'alcool, aggraveront l'état du buveur, entraînant une intoxication grave. Mais les colorants naturels ne se trouvent que dans le bon brandy et le vin de qualité. Il est vrai que le vin - une boisson issue de la fermentation et contenant des sous-produits de ce processus, même sans colorants, peut provoquer des maux de tête et de la dyspepsie le matin (surtout les vins rouges).

Les boissons bon marché regorgent de « chimies » qui leur confèrent une couleur et un goût attrayants, de sorte qu'elles peuvent provoquer une grave gueule de bois même lorsqu'elles sont consommées isolément.

Les cocktails alcoolisés sont un sujet à part. La composition à plusieurs composants de ces boissons n’est pas toujours conçue en tenant compte des interactions chimiques. Ajouter des fruits et jus de fruits, combiner des boissons alcoolisées et des sodas incompatibles n'est pas la meilleure façon de se détendre sans conséquences. Même si certains cocktails sont inférieurs en force à la vodka et au cognac, leur goût et leur arôme agréables (souvent sucrés) masquent astucieusement la présence d'alcool, qui devient une cause d'abus. Il est peu probable qu'un verre de cocktail vous donne mal à la tête, mais 3 verres ou plus constituent une exagération évidente qui peut gâcher même la matinée la plus ensoleillée et la plus agréable.

Ainsi, nous avons parlé de combinaisons inappropriées de nourriture et d'alcool sur la table, mais nous n'avons pas abordé le sujet des interactions médicamenteuses, car toutes les personnes qui boivent de l'alcool ne sont pas en parfaite santé. Et lorsque nous nous sentons moins bien après avoir bu, nous avons souvent recours à des médicaments.

Par exemple, la célèbre « Aspirine » est considérée comme un remède fiable contre la gueule de bois. L’un des effets négatifs de l’alcool est sa capacité à affecter les caractéristiques rhéologiques du sang. Sous l'influence de l'alcool, les globules rouges se collent et se forment des conglomérats de globules rouges (caillots). "L'aspirine", qui appartient à la catégorie des coagulants, prévient la thrombose et, en tant qu'AINS, aide à soulager les maux de tête et les gonflements.

D’une part, vous pouvez obtenir des avantages tangibles en combinant l’aspirine et l’alcool, mais il y a un autre côté de la médaille. L'acide acétylsalicylique est un puissant irritant pour l'estomac comme l'alcool. Autrement dit, nous avons affaire à des dommages aux cellules de la muqueuse gastrique avec l'effet combiné de deux puissants irritants. Ceci s'applique à tous les AINS et autres types de médicaments ayant un effet agressif sur la muqueuse.

Voyons maintenant. L'alcool et l'aspirine irritent la surface interne de l'estomac et peuvent éventuellement entraîner la formation de plaies (érosions et ulcères). Comme toute plaie, avec une irritation ultérieure, l'ulcère peut commencer à saigner, tandis que l'aspirine, grâce à sa capacité antithrombotique, ne fera qu'exacerber le saignement.

Les alcooliques ayant des antécédents d’alcoolisme commencent à avoir des problèmes de foie. De plus, l’alcool éthylique augmente les effets secondaires de l’aspirine, et notamment sa toxicité. Le foie, principal filtre de l’organisme, est le premier à en subir les conséquences.

Certains buveurs affirment qu’il vaut mieux boire trop que pas assez. Dans cette affirmation apparemment illogique, il y a encore une petite part de vérité. Une personne qui boit beaucoup n'a aucun problème à s'endormir, car elle n'a aucun problème à s'évanouir même dans l'endroit le plus inapproprié (par exemple, le visage dans la salade). Mais avec une légère intoxication alcoolique, un état de gaieté et une certaine élévation interne pour s'endormir peuvent être problématiques. L'alcool à ce stade ne déprime généralement que la pensée et certains processus mentaux, tandis que le fond émotionnel n'en souffre pas. Le fait est que le processus ne se termine pas par la stimulation de la libération du neurotransmetteur inhibiteur GABA. Le GABA stimule à son tour la production de glutamate médiateur excitateur (acide glutamique), synthétisé dans les neurones du cervelet. Essayez de coucher un ivrogne dans un état agité, s'il saute constamment du lit et exige « la suite du banquet ».

Les principaux assistants dans la lutte contre l'insomnie sont considérés comme des somnifères. Mais la question demeure : peut-on somnifères être pris avec intoxication alcoolique, parce queune drogue, comme l'alcool, déprime l'activité du SNC ? À quel point une telle combinaison est-elle dangereuse ?

Presque tous les médicaments ayant des effets sédatifs et somnifères sont des médicaments qui affectent plus ou moins le système nerveux central. L'alcool, ayant un effet similaire, est capable d'améliorer les effets (secondaires) spécifiques et non spécifiques de ces médicaments. En prenant un comprimé de somnifères dans le contexte d'une intoxication alcoolique, on peut considérer que vous prenez 2 comprimés, c'est-à-dire une double dose.

Les médicaments à effet sédatif les plus populaires, qui se trouvent dans presque toutes les armoires à pharmacie et sont utilisés pour lutter contre l'insomnie, sont les barbituriques. Par exemple, "Corvalol", "Barboval", etc. Et tout le monde ne sait pas à quel point ces médicaments sont dangereux pour une personne ivre. En déprimant le SNC, ils réduisent la sensibilité tactile (un ivrogne peut s'endormir dans une position inconfortable, serrant les membres et provoquant une privation prolongée d'oxygène de ses tissus), affaiblissent le contrôle de la respiration (jusqu'à son arrêt dû à une inhibition excessive du centre respiratoire ).

Les benzodiazépines, et notamment " Phénazépam", sont classés parmi les drogues psychoactives puissantes de la catégorie des tranquillisants. Ils sont principalement utilisés en milieu hospitalier (le plus souvent pour le traitement de troubles psychiatriques). De tels troubles ne sont pas rares chez les alcooliques ayant de longs antécédents, mais le traitement de ces patients est effectué sous le strict contrôle d'un médecin.

La consommation d'alcool dans le cadre d'un traitement aux benzodéazépines entraîne une intensification des effets secondaires du médicament : effets toxiques sur le foie, dépression, faiblesse musculaire (y compris les muscles respiratoires, qui affecte la nature de la respiration).

Médicaments Z - somnifères portant des noms avec la lettre "Z", dépourvus d'effets secondaires inhérents aux benzodéazépines, bien qu'ils se lient aux mêmes sites récepteurs GABA (semblables à l'alcool). La consommation combinée d'alcool et de drogues de ce groupe peut entraîner des pertes de mémoire, une dépression et d'autres effets désagréables.

Les analogues synthétiques de la mélatonine ("Ramelton", "Melaksen") en association avec l'alcool ne provoquent pas d'affections potentiellement mortelles, bien que certains effets désagréables soient toujours présents : l'insomnie peut s'aggraver, des phénomènes dyspeptiques apparaissent, des maux de tête, indiquant une grave intoxication du corps.

Parfois, les bloqueurs des récepteurs H de l’histamine sont utilisés pour lutter contre les troubles du sommeil. Ces médicaments, en plus de leur effet anti-allergique, ont également un effet sédatif. Le médicament "Donormil" et le médicament le plus connu " Dimédrol" - les représentants les plus brillants de ce groupe - en intoxication alcooliquesont également capables de produire des effets secondaires graves. Leur consommation combinée avec de l'alcool peut provoquer des hallucinations, des pertes de mémoire, une désorientation spatiale et temporelle et des symptômes désagréables du tractus gastro-intestinal.

Comme vous pouvez le constater, l'association alcool et somnifères peut provoquer une aggravation de l'état du patient, même si certains d'entre eux sont utilisés dans le traitement du syndrome de sevrage (sous la surveillance d'un médecin !). Pour lutter contre l'insomnie à la maison, des moyens à léger effet sédatif qui calment le système nerveux, mais n'ont pas d'effet myorelaxant ("Aphobazol", "Adaptol", "Selank") sont plus adaptés. Même en interagissant avec l'alcool, ces médicaments n'affecteront pas le système respiratoire et ses centres cérébraux, car cet effet est considéré comme le plus dangereux (une personne peut s'endormir et ne pas se réveiller en raison de troubles respiratoires).

Vous pouvez retrouver le sommeil à l'aide d'herbes, mais il est préférable de choisir des herbes ayant un léger effet sédatif (camomille, menthe, mélisse). Mais il ne faut pas prendre à la légère l’agripaume et la valériane. L'effet sédatif de ces herbes est plus prononcé et, en combinaison avec l'alcool, il est encore plus intensifié. Et cela peut avoir des conséquences telles que des troubles respiratoires, un rythme cardiaque lent, etc.

L'intoxication alcoolique peut s'accompagner de divers symptômes pénibles. Il est tout à fait compréhensible que les « victimes » souhaitent s'en débarrasser au plus vite. Mais cela doit être fait avec prudence. Si les instructions du médicament indiquent une incompatibilité avec l'alcool ou donnent d'autres avertissements concernant des combinaisons indésirables, il vaut la peine de refuser un tel traitement. Il n'y a pas de moyen approprié dans l'armoire à pharmacie, l'auto-hypnose aidera, si, bien sûr, une personne est toujours capable de penser de manière adéquate.