Exercices respiratoires thérapeutiques pour la bronchite chronique obstructive et la bronchite aiguë chez l'adulte et l'enfant

En cas d'inflammation de la muqueuse bronchique, les médecins recommandent à leurs patients des exercices respiratoires. Ces exercices activent le drainage bronchique, accélèrent l'élimination des accumulations de sécrétions visqueuses, soulagent la toux et normalisent la respiration. Grâce aux exercices respiratoires, les modifications atrophiques de la muqueuse bronchique ralentissent, sa structure est normalisée et restaurée, et la ventilation pulmonaire s'améliore.

Pour pratiquer des exercices de respiration, nul besoin de salle de sport ni d'équipement, ni même de prendre le temps. Les exercices de normalisation respiratoire peuvent être pratiqués à tout moment: en marchant, au repos, au lit avant de dormir ou au réveil.

Indications pour la procédure

Il est conseillé de choisir les exercices d'entraînement respiratoire en collaboration avec votre médecin. Il est recommandé de commencer les cours sous la supervision d'un spécialiste en exercices thérapeutiques. Une fois les exercices et la technique maîtrisés, vous pourrez poursuivre les cours seul.

La bronchite chronique obstructive est la maladie respiratoire la plus fréquente. Une obstruction (partielle ou complète des bronches) peut également compliquer une bronchite aiguë. Dans ce cas, une dyspnée expiratoire apparaît, la coordination de l'inspiration et de l'expiration étant perturbée, ce qui entraîne une surcharge et une fatigue des muscles respiratoires. La gymnastique respiratoire pour la bronchite obstructive comprend des exercices qui aident à dégager les bronches du mucus accumulé, à élargir leur lumière et à restaurer la muqueuse. La persévérance et la pratique régulière d'exercices respiratoires contribuent à améliorer la perméabilité du flux d'air et à prévenir l'apparition de nombreuses complications possibles (pneumonie, pleurésie, emphysème pulmonaire).

Les exercices de respiration pour la bronchite chronique sont prescrits dans le cadre d'un ensemble de mesures thérapeutiques visant à renforcer les muscles respiratoires; restaurer les fonctions de drainage de l'arbre bronchique et améliorer la ventilation des poumons; normaliser le volume sanguin dans le système d'afflux vers le ventricule affecté du cœur; éliminer (réduire) l'essoufflement et améliorer l'état général du patient.

La bronchite se complique souvent d'une pneumonie. Dans ce cas, si l'état général du patient est satisfaisant et que sa température est subfébrile, des exercices respiratoires peuvent être recommandés dès les premiers jours de traitement. Les exercices respiratoires pour la bronchite et la pneumonie stimulent les sections inspiratoire (régulation de l'inspiration) et expiratoire (régulation de l'expiration) du centre respiratoire, améliorent la coordination inspiration-expiration, les échanges gazeux et la ventilation pulmonaire. La pratique d'exercices respiratoires crée un contexte optimal pour le traitement médicamenteux, a un effet bénéfique sur le tonus général du patient et améliore son état psychologique, ce qui contribue à une guérison rapide et à la régression des modifications atrophiques et dégénératives des bronches et du parenchyme pulmonaire.

Les exercices respiratoires pour la bronchite aiguë sont prescrits le deuxième ou le troisième jour du traitement antibactérien, lorsque l'état du patient se stabilise et que la température baisse. Durant la première semaine de traitement, des exercices de respiration statiques sont pratiqués (si le patient est alité), puis des exercices dynamiques sont proposés, associés à des massages et à des exercices thérapeutiques de renforcement général. Ces exercices sont prescrits pour réduire le processus inflammatoire, normaliser la circulation sanguine et lymphatique dans les vaisseaux et les capillaires du système respiratoire; rétablir un drainage normal de l'air (conduction, réchauffement, hydratation et purification); renforcer l'immunité et prévenir la chronicité et les complications.

La gymnastique respiratoire est pertinente en cas de bronchite allergique. Dans la forme chronique de la maladie, son rôle est préventif: elle prévient les complications et renforce les défenses immunitaires. De plus, grâce aux exercices de respiration, les muscles du dos et de la poitrine sont renforcés, ce qui favorise une respiration tissulaire plus active, prévenant ainsi l'essoufflement. Il est recommandé aux personnes allergiques de maîtriser la méthode KP Buteyko, qui permet de stopper les crises de toux allergique sans médicament et de faire passer la maladie en phase de rémission à long terme, voire de guérison.

Les exercices respiratoires pour la trachéite et la bronchite peuvent transformer une toux sèche (aboyante), typique des maladies des voies respiratoires supérieures, en toux grasse, facilitant ainsi l'évacuation des expectorations. Parallèlement, la muqueuse des voies respiratoires est assainie et le processus inflammatoire s'atténue beaucoup plus rapidement.

Il existe de nombreuses techniques d'exercices pour corriger la respiration, et la quasi-totalité d'entre elles peuvent être pratiquées en cas de bronchite, de pneumonie et d'autres maladies respiratoires. Elles ne sont efficaces qu'en cas de troubles organiques, tandis que les pathologies fonctionnelles peuvent être corrigées naturellement, ce qui normalise l'état général de l'organisme.

Les indications des exercices respiratoires sont les bronchites de toutes formes et d'origines diverses, compliquées par une pneumonie, l'insuffisance cardiaque, les bronchopneumopathies chroniques obstructives et les maladies des voies respiratoires supérieures. En général, les exercices respiratoires ne sont pas contre-indiqués chez les femmes enceintes et les patients hypertendus; ils peuvent être pratiqués par les personnes ayant subi une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral. Ils aident à soulager les névroses, la dépression, la fatigue chronique, les maux de tête et d'autres maladies. Cependant, ces méthodes présentent également un certain nombre de contre-indications, généralement temporaires, mais une consultation médicale est recommandée avant le début des cours.

Les exercices de respiration pour la bronchite peuvent être effectués avec des enfants de trois à quatre ans; il n'y a pas de limite supérieure.

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Technique exercices de respiration pour la bronchite

Les exercices de respiration pour la bronchite chronique, proposés par différents auteurs, diffèrent quelque peu dans la technique d'exécution.

Il est nécessaire d'étudier attentivement tout ensemble d'exercices proposé, de pratiquer la technique de respiration lors de son exécution presque jusqu'au point d'automatisme et de préférence avec un instructeur.

Par exemple, lors de la réalisation d'exercices de respiration selon Strelnikova, les recommandations suivantes sont recommandées:

1. l'auteur recommande de pratiquer, tout d'abord, l'inhalation - elle doit être active, courte, comparable à un battement de mains; en le faisant, vous n'avez pas besoin d'inspirer beaucoup d'air, "soufflez", cela doit être naturel;
2. inspirez de façon à ce que les narines se ferment et que les épaules tombent;

• une inspiration lors du traitement de la bronchite est prise par le nez, l'autre par la bouche, et ainsi de suite (quand on inspire par la bouche, le nez n'est pas impliqué et vice versa);
• l'expiration se produit naturellement et passivement à chaque fois qu'après l'inspiration, il est conseillé d'expirer par la bouche silencieusement, sans la retenir, mais aussi sans la stimuler;
• Les mouvements de cette série d’exercices sont effectués en inspirant.

S'il n'y a pas d'autres recommandations, vous pouvez prendre cette technique comme base pour effectuer différentes séries d'exercices de respiration.

Les exercices de respiration pour la bronchite peuvent soulager les quintes de toux sans médicament. Pour ce faire, prenez une grande inspiration et expirez immédiatement, puis retenez votre respiration un instant. Cet exercice peut être répété quatre ou cinq fois de suite; il est également efficace en cas de quintes de toux allergiques.

En cas d'obstruction bronchique due à un rétrécissement et à une accumulation de mucosités (obstruction), vous pouvez effectuer un exercice simple comme l'expiration avec résistance. Pour ce faire, versez de l'eau dans un bol, une casserole ou tout autre récipient approprié, prenez une paille à cocktail et plongez-la dans l'eau. Inspirez profondément, puis expirez dans l'eau à travers la paille. Cet exercice peut être effectué plusieurs fois par jour, la durée d'une séance étant d'environ un quart d'heure. Les enfants le pratiquent également avec plaisir et intérêt.

En cas de bronchite obstructive, au réveil, sans sortir du lit, vous pouvez pratiquer un exercice de respiration diaphragmatique, qui améliore l'évacuation des mucosités accumulées pendant la nuit. Retirez oreillers et couvertures, allongez-vous sur le dos, inspirez profondément et expirez brusquement en rentrant le ventre au maximum et en sollicitant les muscles abdominaux. Inspirez ensuite profondément en sentant le ventre se gonfler, puis, en rentrant le ventre, toussez plusieurs fois.

Les exercices de respiration pour la bronchite chez les patients adultes peuvent inclure des exercices simples qui entraînent principalement l'inspiration; l'expiration doit être facile et involontaire:

• inspirez par les narines légèrement pincées et expirez par la bouche;
• inspirez par la narine gauche en tenant la droite avec le doigt, expirez par la droite en tenant la gauche en alternant à chaque fois les côtés de l'inspiration et de l'expiration;
• inspirez par les lèvres pincées et expirez par le nez;
• inspirez par les coins de votre bouche, en pressant fermement vos lèvres l'une contre l'autre au centre;
• Inspirez par le coin droit de votre bouche, puis par le coin gauche.

Vous pouvez vous entraîner à inspirer et à expirer en gonflant des ballons ou des jouets gonflables.

Les exercices respiratoires de Strelnikova contre la bronchite sont considérés comme parmi les plus efficaces. Ce complexe utilise l'inspiration diaphragmatique forcée, au cours de laquelle les lobes inférieurs des poumons se remplissent d'air, ce qui stimule les échanges gazeux dans les voies respiratoires et, par conséquent, sature le sang en oxygène. Le flux d'air à l'inspiration tonifie les muscles de l'ensemble du système respiratoire, et à l'expiration involontaire, les cordes vocales sont massées.

Les exercices de ce complexe sont conçus de manière à impliquer la quasi-totalité des groupes musculaires du corps. L'oxygénation des tissus est ainsi activée, la mobilité et les performances des organes et systèmes sont améliorées, et les fonctions altérées, notamment le drainage, perturbé par la bronchite, sont restaurées. On observe également une involution des processus adhésifs et dégénératifs, ainsi qu'une courbure du sternum et de la colonne vertébrale.

Le développement d'une inhalation nasale rapide et active, qui est la base de ces exercices, rétablit la respiration nasale normale en un temps assez court, et après trois mois d'entraînement utilisant la méthode Strelnikova, un nouveau stéréotype de respiration dynamique se développe et devient habituel.

L'utilisation d'exercices selon cette méthode dans le traitement de la bronchite élimine l'obstruction bronchique, élimine les mucosités et la microflore pathogène, répare la muqueuse bronchique endommagée par le processus atrophique et augmente ses propriétés protectrices.

Les patients atteints de bronchite doivent effectuer une série complète d'exercices deux fois par jour pendant au moins deux à trois semaines. Une quinte de toux qui débute pendant les exercices peut être stoppée comme suit: penchez la tête sans forcer les muscles du cou, placez vos mains sur votre ventre au-dessus et en dessous du nombril, en les pressant de haut en bas à chaque fois que vous ressentez le besoin de tousser, et toussez sous vos pieds.

Au début, des cycles de quatre, huit ou seize mouvements respiratoires sont effectués, espacés de trois à quatre secondes de repos. Le patient effectue autant de mouvements respiratoires que possible d'affilée, sans provoquer de fatigue et pour améliorer son bien-être. En cas d'essoufflement ou de vertiges, le patient doit faire une courte pause pour se reposer et reprendre l'exercice interrompu. L'instructeur-méthodologue doit contrôler la justesse des exercices respiratoires, au moins au début de la formation.

Les patients qui ne se sentent pas bien doivent d’abord faire les exercices allongés, en veillant à terminer le complexe du début à la fin, mais en réduisant le nombre de répétitions et, par conséquent, le temps nécessaire pour le terminer.

Le rythme des mouvements rappelle une marche militaire, le compte est un multiple de huit et se fait uniquement mentalement. Toute position de départ convient à la plupart des exercices, ce qui permet de tenir compte de l'état et des capacités du patient. En fonction de cela, la norme de réalisation de chaque étude respiratoire, indiquée ci-dessous, est susceptible d'être ajustée.

Lorsque vous souffrez de bronchite, il est recommandé de commencer l’exercice par un échauffement:

1. Le patient prend la position de départ qui lui convient. Il doit se redresser, les bras le long du corps et pliés aux coudes, restant dans la même position. Le dos des mains est tourné vers le corps. Aspirez rapidement et bruyamment, serrez les poings simultanément et desserrez-les en expirant volontairement.

Après quatre inspirations, il est recommandé de faire une pause de quelques secondes avant de reprendre. Les patients plus résilients étendent le cycle d'exercice à huit, seize ou trente-deux répétitions. Le nombre de cycles recommandé est de 24 × 4 répétitions, 12 × 8 répétitions et 3 × 32 répétitions.

2. La position est similaire: redressez-vous, pressez vos doigts serrés en poings contre votre ventre, au niveau de la taille. Inspirez rapidement et bruyamment, puis écartez instantanément vos doigts serrés, desserrez-les et écartez-les. Les muscles des épaules doivent être toniques et vos bras tendus. À l'expiration, vos doigts se referment en poings et se dirigent vers votre taille (inutile de lever les mains plus haut).

Nombre de cycles recommandé: 12×8 répétitions, 6×16 répétitions, 3×32 répétitions.

3. Debout, redressez-vous. Les mains sont placées le long du corps, les coudes pliés à angle droit, les jambes légèrement écartées (environ la longueur d'un pied) et, pendant la représentation, le corps se tient debout, sans décoller du sol. L'étude s'apparente au comportement des chats chassant les oiseaux.

Accroupissez-vous légèrement, inspirez rapidement et bruyamment, puis tournez-vous immédiatement vers la droite en saisissant vos mains. Expirez librement en tendant les jambes et répétez l'opération en miroir, en vous tournant vers la gauche.

Lors des virages, vous n'avez pas besoin d'éloigner vos bras de votre corps, gardez le dos droit (seule la partie supérieure du corps tourne jusqu'à la taille).

Nombre de cycles recommandé: 12×8 répétitions.

4. Position de départ – debout ou assis sur une chaise: redressez-vous, les bras tendus vers le bas, les jambes écartées d'une distance d'environ la longueur du pied, le corps légèrement incliné vers l'avant. Inspirez bruyamment par le nez, tout en abaissant le corps, comme pour gonfler un pneu de voiture, et en expirant volontairement, relevez-vous. Les muscles du cou doivent être détendus.

Il est conseillé aux patients souffrant de lésions cranio-cérébrales et médullaires, de radiculite, d'hypertension artérielle, cérébrale ou oculaire, d'ostéochondrose, de lithiase urinaire, de myopie sévère de se pencher sans fanatisme au mieux de leurs capacités.

Nombre de cycles recommandé: 12×8 répétitions.

5. Cette étude est considérée comme la plus efficace du complexe. Cependant, il n'est pas recommandé à tous les patients de la pratiquer dès les premières séances. Une fois toutes les autres études respiratoires maîtrisées, on commence à apprendre cet exercice (environ une semaine après le début de l'entraînement). Les personnes souffrant d'ischémie myocardique, d'anomalies congénitales du développement du muscle cardiaque et celles ayant des antécédents d'infarctus du myocarde doivent être particulièrement prudentes.

Quelle que soit la position de départ: redressez-vous, placez vos bras pliés au niveau des épaules, les coudes pliés, les mains face à face (lettre T). Inspirez rapidement et bruyamment par le nez, en étirant simultanément vos bras parallèlement l'un à l'autre et en les serrant par les épaules. Dans cette posture, un bras sera plus haut que l'autre, peu importe lequel se trouve au-dessus. Dans cette posture, la position des bras ne doit pas être modifiée. Les muscles des bras sont détendus; en posture serrée, ils forment un triangle. Lors d'une expiration passive, ils ne sont pas écartés et, lorsqu'ils divergent, un carré se forme.

Nombre de cycles recommandé: 12×8 répétitions.

6. Cet exercice combine les deux précédents: tenez-vous droit, les bras pendants, les jambes écartées d'environ 30 cm. Inspirez rapidement et bruyamment, tout en vous penchant légèrement en avant, les mains tendues vers les genoux, sans les abaisser plus bas. Expirez spontanément et immédiatement, en cambrant légèrement le bas du dos, inspirez brièvement et serrez vos épaules. Répétez l'exercice sept fois de plus sans vous arrêter.

En cas de blessures ou d'ostéochondrose de la colonne vertébrale, de déplacement de disques entre les vertèbres, lors de l'exécution de cette tâche, l'amplitude du mouvement dans les deux sens est réduite par de légères courbures.

Nombre de cycles recommandé: 12×8 répétitions.

7. Redressez-vous, les bras pendants, les jambes écartées d'une distance égale à environ la longueur du pied. Inspirez rapidement et bruyamment par le nez, tout en tournant la tête vers l'épaule droite, expirez et inspirez à nouveau brusquement et bruyamment, tout en tournant la tête vers l'épaule gauche. Le mouvement latéral est effectué sans interruption, les muscles du cou étant détendus.

Nombre de cycles recommandé: 12×8 répétitions.

8. Dans la même position, inspirez rapidement et bruyamment, puis inclinez la tête vers l'épaule droite en expirant volontairement, puis inspirez de la même manière vers la gauche. Les épaules sont basses et immobiles. La tête bouge avec fluidité. Les patients souffrant de traumatismes crâniens, d'hypertension d'origines diverses, de céphalées chroniques, d'ostéochondrose cervicale et thoracique, ainsi que les épileptiques, doivent faire preuve d'une extrême prudence.

Nombre de cycles recommandé: 12×8 répétitions.

9. L'exercice se déroule dans la même position de départ: inspirez rapidement et bruyamment, regardez vos pieds, expirez doucement par la bouche, puis, tout en inspirant, levez la tête vers le plafond. Les mouvements sont fluides et continus, les muscles du cou sont détendus. Les précautions sont similaires à celles de l'exercice précédent.

Si des vertiges surviennent lors des septième, huitième et neuvième exercices, effectuez-les en position assise, mais ne les arrêtez pas. Avec le temps, la gêne disparaîtra.

Nombre de cycles recommandé: 12×8 répétitions.

10. Position de départ: debout, avancez la jambe droite. Répartissez le poids de votre corps uniformément sur les deux jambes. Transférez-le sur la jambe droite et maintenez l'équilibre, la jambe gauche légèrement fléchie. Inspirez rapidement et bruyamment, accroupissez-vous brièvement sur la jambe droite, expirez volontairement par la bouche et, simultanément, transférez le poids de votre corps sur la jambe gauche, que vous tendez. La jambe droite est alors légèrement fléchie et touche le sol pour maintenir l'équilibre. Inspirez brièvement par le nez et accroupissez-vous légèrement sur la jambe gauche. Les squats doivent être souples et peu profonds. Effectuez 32 mouvements respiratoires sans interruption, puis changez de position des jambes.

Nombre de cycles recommandé: 6×32 répétitions.

11. Debout, redressez-vous, les bras pendants, les jambes écartées à une distance d'environ la longueur du pied. Montez la jambe gauche en soulevant la hanche (jusqu'au niveau du ventre), en inspirant rapidement et bruyamment, tout en vous accroupissant légèrement sur la jambe droite. Position de départ: expirez naturellement par la bouche. Montez immédiatement la jambe droite, également haute, en inspirant brusquement par le nez, tout en vous accroupissant sur la gauche. Position de départ: expirez naturellement par la bouche. Gardez le corps droit en permanence.

Chaque pas peut être accompagné de balancements libres des bras du coude vers la taille à son niveau.

Les patientes souffrant de lésions des membres inférieurs, d'infarctus du myocarde, de lithiase urinaire et d'anomalies congénitales du muscle cardiaque, ainsi que les femmes au troisième trimestre de grossesse, ne doivent pas sortir la hanche lorsqu'elles soulèvent le patient au niveau de l'abdomen; il suffit de la soulever. En présence de processus pathologiques (varices, thrombophlébite) ou de lésions traumatiques des membres inférieurs, la position de départ est assise ou allongée sur le dos.

Nombre de cycles recommandé: 12×8 répétitions.

12. Dans la même position: inspirez rapidement et bruyamment. En même temps, en reculant d'un pas, essayez de toucher la fesse du même côté avec le talon du pied droit. Accroupissez-vous légèrement sur la jambe gauche. Expirez librement, revenez à la position de départ et répétez immédiatement l'exercice en effectuant le même pas avec la jambe gauche.

De plus, vous pouvez travailler avec vos bras, en effectuant des contre-balancements avec vos mains jusqu'au niveau de la taille.

Les patients souffrant de varices des membres inférieurs (thrombus) doivent consulter un médecin concernant la possibilité d'effectuer cette tâche.

Nombre de cycles recommandé: 12×8 répétitions.

13. La phase finale de la bronchite doit être composée des exercices n° 4 et n° 5, avec des inspirations alternées par le nez et la bouche (16 inspirations nasales sans pause, le même nombre par la bouche). Une pause de trois à cinq secondes est ensuite prise pour se reposer.

Nombre de cycles recommandé: 3×32 répétitions.

Cet ensemble d'exercices peut être utilisé comme exercices de respiration thérapeutique pour la bronchite chez les enfants de plus de trois à quatre ans (lorsqu'ils sont déjà capables de répéter correctement tous les mouvements après un adulte).

Il est à noter que les personnes débutant un traitement selon la méthode Strelnikova peuvent ressentir de légers vertiges, qui disparaissent généralement à la fin de l'entraînement. En cas de vertiges importants, il est conseillé d'effectuer l'ensemble d'entraînement en position assise, en se reposant cinq à dix secondes, et en faisant une pause toutes les quatre respirations.

Une fois l'effet thérapeutique satisfaisant obtenu, il n'est pas nécessaire d'arrêter les exercices respiratoires, car sinon la durée de la rémission n'est pas garantie.

Les exercices respiratoires Buteyko pour la bronchite sont une méthode non médicamenteuse qui permet de prévenir et de stopper les crises aiguës, ainsi que de se débarrasser des maladies chroniques. Initialement développée pour traiter l'asthme bronchique, cette méthode peut également être efficace contre de nombreuses autres maladies, notamment la bronchite. Ces techniques d'apnée permettent de stopper la toux, d'éliminer les manifestations allergiques respiratoires, l'insuffisance respiratoire et l'arythmie. Ce traitement peut être pratiqué aussi bien chez l'adulte que chez l'enfant, mais il est nécessaire après un examen médical prescrit et sous la supervision d'un instructeur-méthodologue possédant les connaissances et les compétences nécessaires à la pratique des exercices respiratoires.

Le traitement doit être précédé d'un test (test de respiration profonde). Le résultat permet de conclure que la maladie est causée par la respiration profonde et qu'il est possible de la corriger grâce à la méthode développée par KP Buteyko. Dans le cas contraire, cette méthode de traitement est déconseillée. Le test de respiration profonde peut être réalisé seul comme suit: préparez un chronomètre, asseyez-vous confortablement, posez les mains sur les genoux et redressez le dos, inspirez normalement, relâchez les muscles abdominaux; l'expiration se fera involontairement. Retenez immédiatement votre respiration et notez les données du chronomètre. Pendant que vous retenez votre respiration, ne regardez pas les secondes défiler; il est préférable de vous concentrer sur autre chose ou de fermer les yeux. Ne respirez pas jusqu'au moment où le diaphragme se contracte et où les muscles de l'abdomen et du cou se contractent involontairement, ce qui se traduit par une pression dans la gorge. À ce moment, enregistrez les données du chronomètre et continuez à respirer normalement. Mesurez ensuite votre pouls (cela peut être fait avant la mesure de la pause de contrôle).

Les résultats sont évalués comme suit:

• chez une personne en bonne santé dont le pouls ne dépasse pas 70 battements/min, la pause de retenue de la respiration dépasse 40 secondes;
• au premier stade de la maladie, une pause de contrôle de 20 à 40 secondes à une fréquence cardiaque d'environ 80 battements/min;
• le deuxième – une pause de contrôle de 10 à 20 secondes à une fréquence cardiaque d’environ 90 battements/min;
• Si la période de pause respiratoire possible est inférieure à 10 secondes, cela correspond à une maladie assez avancée.

La profondeur de la respiration est mesurée à plusieurs reprises et des lectures constantes indiquent un état stable.

Les exercices respiratoires visent à éliminer volontairement la respiration profonde, c'est-à-dire l'hyperventilation pulmonaire chronique, responsable de nombreuses pathologies. La respiration profonde entraîne un apport excessif d'oxygène dans les poumons, ce qui contribue à d'importantes pertes de dioxyde de carbone. Une hyperventilation prolongée provoque un rétrécissement des bronches et des artères qui transportent l'oxygène vers divers organes et tissus. Leur manque d'oxygène se produit, tous les processus métaboliques sont perturbés, des réactions allergiques apparaissent et une tendance au rhume apparaît. En cas de bronchite, la diminution de la profondeur de la respiration facilite la séparation des sécrétions muqueuses bronchiques (phlegmes), qui deviennent inutiles pour l'organisme et cessent d'être produites.

Les exercices respiratoires Buteyko ne sont utilisés qu'en présence de symptômes et de poussées de la maladie. Leur mise en œuvre repose sur les principes suivants: la respiration normale n'est pas corrigée; si le test révèle une respiration profonde, celle-ci commence à diminuer grâce à un entraînement progressif, au repos comme pendant l'activité physique; l'entraînement doit durer au moins trois heures par jour; avec le temps, la profondeur de la respiration diminue, même sans entraînement; la respiration est retenue uniquement après l'expiration; pendant l'entraînement, le patient doit surveiller la profondeur de son inspiration (afin de créer une sensation de manque d'air). Lors des exercices respiratoires, le patient tient un journal d'observation de son état. Les cours se déroulent uniquement à jeun, il est nécessaire de respirer uniquement par le nez et de ne pas renifler.

Une diminution progressive de la profondeur de la respiration est obtenue en effectuant la série d’exercices suivante.

Respiration superficielle: répétez la séquence dix fois – inspirez pendant cinq secondes, expirez (5 secondes) et faites une pause de cinq secondes (à ce stade, essayez de vous détendre autant que possible).

Respiration avec l’abdomen et la poitrine: répétez la séquence dix fois – inspirez pendant 7,5 secondes, expirez pendant la même durée, faites une pause de cinq secondes.

Effectuez un massage d'acupression du nez une fois pendant la pause respiratoire la plus longue.

Respirez dix fois par la narine droite, en gardant la gauche fermée, puis par la narine gauche.

Répétez dix fois: sur une inspiration complète (7,5 sec), rentrez le ventre, expirez le plus complètement possible en relâchant vos muscles abdominaux (7,5 sec), pause de cinq secondes.

Hyperventilation des poumons - prenez 12 inspirations et expirations profondes en une minute (chaque inspiration et expiration dure cinq secondes).

Sans vous reposer, retenez votre souffle le plus longtemps possible une fois tout en expirant le plus complètement possible.

Ensuite, on effectue ce qu'on appelle la respiration par niveaux:

• I (une minute) – exécuté à un rythme de quatre cycles respiratoires par minute: inspiration–expiration–pause (5 secondes chacun);
• II (deux minutes) – effectué à un rythme de trois cycles respiratoires par minute: inspiration–pause–expiration–pause (5 secondes chacun);
• III (trois minutes) – effectué à un rythme de deux cycles respiratoires par minute: inspiration-pause-expiration (7,5 secondes chacun), pause (5 secondes);
• IV (quatre minutes) – inspiration–pause–expiration–pause (10 secondes chacune, augmentant progressivement jusqu’à 15 secondes).

Retenez votre souffle le plus longtemps possible, une fois en inspirant, puis en expirant.

Retenez votre souffle le plus longtemps possible, chaque position est réalisée trois à dix fois: assis, marchant sur place, accroupi.

Le complexe se termine par une respiration superficielle: asseyez-vous confortablement et, après vous être bien détendu, respirez avec la poitrine en réduisant progressivement le volume d'air inspiré et expiré jusqu'à ce que votre respiration devienne complètement imperceptible. Cet exercice dure environ trois à dix minutes.

Chez les patients pratiquant des exercices respiratoires selon la méthode KP Buteyko, une réaction purificatrice se produit après un certain temps, de deux semaines à deux mois: une exacerbation temporaire avec augmentation de la sécrétion bronchique, augmentation de la température corporelle et apparition de douleurs. Les symptômes des maladies concomitantes peuvent s'aggraver. Ceci est considéré comme un bon signe, indiquant une normalisation des processus métaboliques et une possible guérison.

Au début, la fréquence d'exécution est matin et soir. En augmentant la durée des pauses de contrôle, l'instructeur peut revoir le programme d'entraînement, en réduisant la fréquence et en augmentant la durée.

Il est donc conseillé de pratiquer des exercices de respiration selon la méthode Buteyko, sous la supervision d'un spécialiste et sur prescription médicale. Vous pouvez également suivre ses conseils: parfois, il suffit d'arrêter de respirer par la bouche et de tousser. Même cela peut donner des résultats étonnants.

Il est essentiel de toujours essayer de respirer uniquement par le nez, même si cela semble impossible au début. Le corps s'habituera progressivement à une respiration physiologique normale.

Vous pouvez ensuite essayer d'équilibrer et de réduire la profondeur de votre respiration, en essayant de vous détendre. Passez d'une respiration profonde à une respiration plus superficielle, en observant simplement les réactions de votre corps.

L'essentiel est de ne jamais manquer d'air de manière excessive. Un bon signe de modération est de ne pas avoir besoin d'inspirer après l'effort.

Les exercices de respiration du yoga contre la bronchite (paranayama) peuvent également être très efficaces et peuvent être pratiqués à la maison. L'essentiel est de ne pas se surmener et de ne pas ressentir d'inconfort.

L'exercice « Souffle Purificateur » peut être réalisé dans n'importe quelle position, debout, assis ou allongé: inspirez profondément avec le ventre, puis expirez l'air par petites portions, en le poussant avec le diaphragme. Chaque portion doit être plus petite que la précédente. Expirez par la bouche, les lèvres pliées en forme de « O », sans forcer, comme si vous souffliez des bougies de plus en plus petites. En expirant par petites portions, vous devriez ressentir un soulagement.

Respiration ultra-purifiante. Commencez par inspirer et expirer profondément sept fois avec le ventre. Répétez ensuite l'exercice précédent huit fois en effectuant les ajustements suivants: expirez en serrant les lèvres, en poussant fort et en contractant le diaphragme et les muscles pectoraux.

La respiration dynamique est réalisée à partir de la position du lotus (elle peut être réalisée à partir du sukhasana plus simplifié ou en étant assis sur les talons) et comprend l'ensemble d'exercices suivant:

• paumes sur les genoux, prenez 10 respirations profondes par le nez, puis sur une respiration nasale profonde, gonflez votre poitrine autant que possible, en relâchant votre ceinture scapulaire (épaules vers le bas) et en essayant d'inspirer autant d'air que possible; sur l'expiration, détendez-vous, en arrondissant le dos et en baissant la tête (peut être fait jusqu'à 20 fois);
• à partir de la même position, nous effectuons des rotations du corps: en se penchant en avant - inspirez, en se penchant en arrière - expirez; cinq rotations sont effectuées dans un sens et cinq dans l'autre;
• assis dans la même position, en inspirant, penchez-vous en arrière autant que possible, en rapprochant les omoplates et en étirant la poitrine; en expirant, penchez-vous vers le bas, en redressant doucement les épaules; essayez d'effectuer les mouvements en douceur, de manière ondulatoire (répétez environ 8 fois).

Il est conseillé de commencer à pratiquer des exercices de respiration yogique sous la direction d'un instructeur.

Vous pouvez apprendre à votre enfant atteint de bronchite les exercices suivants:

• invitez l'enfant à représenter un corbeau: assis sur une chaise ou debout, tout en inspirant, levez les bras le long des côtés, tout en expirant en criant « Caarr! » abaissez les bras le long des côtés (répétez cinq fois);
• Jouez à Bug avec votre enfant: assis sur une chaise, les mains sur la taille, inspirez, tournez votre corps vers la gauche et ramenez votre main gauche en arrière, revenez à la position de départ en expirant l'air avec un bourdonnement; répétez l'exercice du côté droit (cinq fois dans chaque direction);
• Vous pouvez demander à votre enfant d’inspirer de l’air à l’aide d’une paille et de l’expirer par le nez;
• Les enfants aiment aussi généralement gonfler des ballons.

Vous pouvez imaginer d'autres exercices de prononciation de fredonnements et de sifflements, à prononcer à voix haute et en expirant. Les leçons avec l'enfant durent environ dix minutes.

Contre-indications à la procédure

En cas de bronchite aiguë, les exercices respiratoires sont débutés le deuxième ou le troisième jour suivant le début du traitement médicamenteux, en l'absence de fièvre et d'autres symptômes d'intoxication aiguë. Ils sont contre-indiqués en cas de complications suivantes: insuffisance respiratoire du troisième degré, pneumonie abcédée, état asthmatique, pleurésie avec accumulation importante de liquide, expectorations sanglantes, atélectasie pulmonaire complète.

En cas de bronchite chronique, les exercices respiratoires ne sont pas recommandés pendant les périodes d'exacerbation, avec des maladies concomitantes décompensées, en particulier l'hypertension, avec une tendance aux saignements, avec des états fébriles aigus et des maladies oncologiques.

De plus, les exercices de respiration selon la méthode de Strelnikova sont contre-indiqués en cas de traumatisme cranio-cérébral et de traumatisme de la colonne vertébrale, de thrombophlébite aiguë, de formes sévères d'ostéochondrose de la colonne cervicale ou thoracique.

Toutes ces contre-indications sont relatives. Si l'état du patient s'améliore, le médecin peut prescrire des exercices de respiration. La seule contre-indication absolue est le retard mental ou les maladies mentales qui empêchent de comprendre l'essence de la méthode.

Le yoga est également contre-indiqué aux personnes portant des prothèses artificielles, car il peut provoquer leur rejet.

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Conséquences après la procédure

Les exercices respiratoires pour la bronchite, à condition de respecter les contre-indications, ont des effets positifs. De nombreux patients atteints de bronchite chronique pensent avoir obtenu une rémission durable uniquement grâce aux exercices respiratoires, car des années de traitement médicamenteux n'ont pas donné d'aussi bons résultats.

La méthode KP Buteyko a été critiquée par des médecins qui estiment que l'ajustement de la respiration peut entraîner une perte d'automatisme du centre respiratoire, potentiellement fatale en cas d'arrêt respiratoire complet. Cependant, aucun cas de ce type n'a été rapporté à ce jour. Il est prouvé qu'après des exercices actifs et prolongés visant à éliminer volontairement la respiration profonde, les patients ont constaté une diminution des paramètres respiratoires externes, en particulier de la capacité pulmonaire. L'auteur lui-même estime qu'il est dangereux de contrôler l'amplitude et la durée des mouvements respiratoires; dans ses méthodes, la profondeur de la respiration n'est réduite que par la relaxation. Les personnes en bonne santé ne devraient absolument pas utiliser ces méthodes à titre préventif. Par conséquent, la méthode Buteyko ne peut être utilisée que selon les directives et sous la supervision de spécialistes.

Les complications après la procédure d'exercices respiratoires sont liées à une mise en œuvre incorrecte des exercices par des personnes peu compétentes ou à une pratique indépendante du patient et au non-respect des contre-indications.

Bien sûr, vous pouvez gonfler des ballons et faire des exercices simples (expirer dans l'eau avec un tube, inspirer et expirer alternativement par la narine gauche et droite, etc.) seul. Cependant, les séances d'entraînement à domicile ne doivent pas être longues ni provoquer d'inconfort (maux de tête, vertiges, envie de reprendre son souffle).

L'utilisation des méthodes Strelnikova, Buteyko et des yogis indiens nécessite la supervision d'un instructeur, au moins au début des cours. Les pratiques indépendantes peuvent être inutiles, voire nocives pour l'organisme.

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Soins après la procédure

Il n'y a pas de soins particuliers à apporter après avoir effectué des exercices de respiration.

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