Etirement des muscles des bras, des jambes, du dos, du cou: signes, conséquences

Lors d'un entraînement intensif, et même dans la vie de tous les jours, personne n'est à l'abri de blessures diverses. Par exemple, pour se faire une élongation musculaire, il suffit de trébucher ou de glisser. Quel est le danger d'une telle blessure? Faut-il la traiter et comment la traiter le plus efficacement possible?

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Épidémiologie

L'incidence des blessures musculaires dues à la pratique d'activités sportives représente environ 3 à 4 % de l'ensemble des cas de blessures de ce type (accidents domestiques, professionnels et de la rue). Cependant, une personne qui s'entraîne quotidiennement est moins susceptible de subir des lésions musculaires qu'une personne qui s'entraîne un jour sur deux ou qui ne s'entraîne pas du tout.

Plus de la moitié des entorses touchent les membres inférieurs. Un pourcentage plus faible est attribué aux blessures aux membres supérieurs, au dos, au cou, etc.

Il est à noter que les activités sportives sans l’intervention d’un entraîneur entraînent 4 fois plus souvent des blessures musculaires qu’en présence d’un mentor.

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Causes les claquages musculaires

Une telle blessure peut avoir diverses causes. Par exemple, le transport inapproprié de charges lourdes, une contraction soudaine et une forte tension temporaire de certaines structures musculaires, ou encore des mouvements maladroits ou brusques. Une tension excessive et une amplitude de mouvement anormale surviennent souvent lors de sports actifs comme le volley-ball, le football ou le basket-ball.

Les muscles des enfants, des adolescents et des jeunes sportifs pratiquant régulièrement une activité physique modérée sont moins sujets aux blessures. Les haltérophiles et les personnes effectuant des travaux physiques intenses sont les plus souvent blessés.

Les claquages musculaires lors du grand écart entraînent le plus souvent des lésions des muscles de l'aine, ce qui, à terme, peut provoquer des crampes. Plus rarement, les biceps et les muscles semi-tendineux, qui étendent la hanche, sont étirés. Une telle blessure est facile à contracter si l'on tente de s'asseoir en grand écart sans préparation préalable, de manière brutale et parfois avec une aide extérieure. Cette dernière option peut entraîner non seulement un étirement, mais aussi une luxation et une rupture musculaires.

Les claquages musculaires pendant l'entraînement et d'autres activités physiques sont les principaux facteurs de fréquence des blessures. Le problème survient au moment le plus intense ou maximal de l'exercice, lors des étirements ou de la souplesse, avec une charge soudaine sur le membre. Les chutes, coups ou claquages accidentels pendant l'entraînement ne sont pas rares non plus. De telles blessures sont appelées « claquages aigus ».

Les « claquages chroniques » désignent toute blessure musculaire impliquant une force prolongée, répétée ou intense sur un seul groupe musculaire. Les haltérophiles sont les plus exposés à ce type de blessures.

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Facteurs de risque

Les facteurs de risque peuvent inclure:

• mauvaise formation, exécution incorrecte des exercices;
• soulever et transporter des objets excessivement lourds;
• séjour prolongé dans une position inconfortable;
• mauvais entraînement musculaire;
• chutes, blessures;
• compétitions, concours où il est nécessaire de faire preuve d'une force et d'une endurance maximales;
• longue pause sportive.

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Pathogénèse

Les fibres musculaires sont reliées à l'os par des tendons et déterminent les mouvements et leur force. Lors d'un exercice intense, et notamment lors de mouvements brusques (poussée, traction, changement de direction), la tension musculaire peut augmenter considérablement, entraînant un étirement excessif, voire une rupture de la structure fibreuse.

Le plus souvent, cela se produit lorsque, au moment de l'étirement, les muscles se contractent simultanément. Les muscles reliant les articulations sont souvent endommagés. Il peut s'agir, par exemple, des muscles de l'arrière de la cuisse (reliant la hanche et le genou) ou des muscles du mollet (reliant le genou et la cheville).

Un traumatisme ne se produit pas seulement lors d'un mouvement brusque ou incorrect. Les lésions peuvent être précédées par:

• fatigue musculaire, fatigue générale;
• blessures antérieures;
• violation de l'élasticité et de la force des muscles.

En cas de blessure, une réaction inflammatoire et un gonflement se développent dans la zone affectée. Un processus de guérison des fibres s'enclenche alors. Si le tissu ne se régénère pas complètement ou si de nombreuses cicatrices apparaissent, la zone devient plus vulnérable aux étirements répétés.

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Symptômes les claquages musculaires

Les lésions des fibres musculaires ne se manifestent pas toujours de la même manière cliniquement: elles peuvent dépendre de la localisation et de l'ampleur de la lésion musculaire. Par exemple, les spécialistes distinguent plusieurs degrés de cette affection:

1. Traumatisme des fibres individuelles, accompagné d'une légère douleur.
2. Formation d'un gonflement des tissus sur fond de douleur modérée.
3. Lésions musculaires graves, accompagnées de douleurs intenses et d’une mobilité limitée.

Selon le stade de la maladie, les premiers signes suivants peuvent apparaître:

• douleur dans la zone touchée - immédiatement au moment de la blessure, ainsi qu'après un certain temps - au repos ou pendant un effort physique;
• augmentation de la douleur lors de la tension des muscles affectés;
• difficulté avec les mouvements associés à la zone blessée;
• saignement important dans les tissus (hématome massif), gonflement;
• sceller la zone endommagée.

Une foulure peut affecter presque toutes les parties du corps. Par exemple, si vous soulevez des objets trop lourds de manière incorrecte, les muscles de la région lombaire et de la presse abdominale seront probablement touchés. En tournant brusquement la tête, les muscles du cou sont endommagés. Lors de la pratique d'un sport, le risque de blessure augmente au niveau des épaules et des membres.

La douleur due à une élongation musculaire peut être de nature variable: vive lors d'un mouvement ou douloureuse au repos. Les sensations douloureuses sont plus intenses les premiers jours suivant la blessure. Elles peuvent s'intensifier la nuit. Si la douleur devient insupportable ou pulsatile, il est impératif de consulter un médecin pour un diagnostic plus approfondi.

Lors d'une tension musculaire, la température augmente généralement localement. Autrement dit, au toucher de la zone affectée, une chaleur anormale est ressentie, signe d'un processus inflammatoire des tissus. Une augmentation généralisée de la température n'est pas typique du déroulement normal de la convalescence; dans ce cas, il est donc conseillé de consulter un médecin.

• Les claquages musculaires de la jambe sont les plus fréquents. Le premier symptôme est une douleur: intense, soudaine et paralysante en cas de blessure grave, et insignifiante en cas de blessure légère. Après un certain temps, la zone blessée commence à gonfler et des signes d'inflammation locale apparaissent. Le muscle devient sensible et douloureux à la pression.
• Une élongation des muscles de la cuisse s'accompagne d'une légère sensation de « clic ». Une douleur relativement intense se manifeste, notamment au toucher de la zone blessée. Une ecchymose, généralement importante, est visible à l'extérieur. Après la blessure, il est quasiment impossible de continuer à bouger, ce qui oblige la victime à adopter une position forcée et à ressentir des douleurs. Des difficultés particulières surviennent lors de la flexion et de l'extension de la jambe au niveau de l'articulation de la hanche. Une élongation du quadriceps (antérieur) entraîne des sensations désagréables à la surface externe de la cuisse. La douleur est généralement lancinante et s'atténue au repos et pendant le sommeil. Une élongation du muscle sartorius s'accompagne d'une diminution significative de l'amplitude motrice des articulations de la hanche et du genou, d'une douleur aiguë, d'un gonflement et d'un œdème au niveau de la zone lésée.
• Une élongation du muscle adducteur de la cuisse entraîne des difficultés à tendre et à fléchir les jambes. Ce muscle est constamment soumis à de fortes contraintes et peut être endommagé lors de courses intenses, de marches rapides, de sauts et de jeux actifs. Une blessure peut ne pas entraîner d'hématome, mais la douleur est toujours présente, à un degré ou à un autre.
• Une élongation des ischio-jambiers s'accompagne d'une mobilité réduite de la hanche et du genou. La victime ressent une douleur intense et perd la capacité de bouger le membre, voire de marcher. Les ischio-jambiers sont particulièrement vulnérables lors des matchs de volley-ball, de basket-ball, de football américain et lors des sauts en longueur ou en hauteur.
• Une élongation du muscle gastrocnémien se produit lors d'une rupture partielle des fibres musculaires ou des ligaments conjonctifs reliant le muscle au tendon d'Achille. La blessure s'accompagne de douleurs lors des efforts pour forcer la cheville et pour soulever le pied du sol. Il devient alors difficile pour la victime de se tenir debout sur la jambe blessée ou de lever le pied.
• Une élongation des muscles de l'aine affecte les muscles situés sur la face médiale de la cuisse. Ces muscles assurent la fonction d'adducteur, c'est-à-dire qu'ils permettent de rapprocher et d'écarter les membres inférieurs. La blessure peut survenir lors de fentes brusques, avec un départ accéléré ou lors d'un grand écart. Outre un gonflement et une douleur, cette pathologie peut s'accompagner d'un craquement et d'une augmentation de la densité des fibres musculaires (1 à 2 jours après la blessure). À mesure que les muscles récupèrent, des dépressions et des protubérances peuvent se former. Le type d'élongation le moins fréquent est celui du muscle pubien (plus précisément du ligament pubo-coccygien), dont la fonction est de soulever l'anus. Une lésion de ce muscle est possible lors de l'accouchement et se caractérise par une incontinence urinaire post-partum.
• Une élongation musculaire du genou se caractérise par une difficulté soudaine à bouger l'articulation et une douleur (surtout à la palpation). Des craquements et des craquements spécifiques sont ressentis lors du mouvement. À l'extérieur, le genou gonfle et la peau noircit suite à une hémorragie sous-cutanée. La victime se plaint de problèmes de flexion du genou et de difficultés à marcher.
• Les entorses de la cheville sont extrêmement rares, car les ligaments de cette zone sont généralement foulés ou déchirés. Les structures musculaires sont pratiquement indemnes; par exemple, on n'observe jamais de rupture musculaire.
• Les claquages musculaires du pied surviennent toujours brutalement, par exemple lors d'une mauvaise réception ou d'une mauvaise position du pied. Les symptômes typiques sont la douleur, le gonflement et le saignement. La douleur est localisée à l'intérieur du pied; la victime ressent des sensations douloureuses particulièrement aiguës le matin au lever ou après une longue période de repos.
• Les entorses de la hanche sont fréquentes chez les athlètes et les danseurs. La pathologie débute toujours par une douleur qui rend les mouvements difficiles et dégrade la qualité de vie de la victime. La douleur est généralement modérée mais constante. La mobilité est préservée, mais fortement limitée.
• Une entorse des muscles du bras survient suite à l'impact d'une charge dépassant l'élasticité du tissu musculaire. Une entorse des muscles de la main survient souvent lors d'une chute sur les bras tendus: les lésions peuvent aller de légères lésions à une rupture complète de l'appareil musculo-ligamentaire. Une entorse des muscles du poignet survient souvent lors d'un coup violent, du soulèvement d'un objet lourd ou d'une chute. Cette pathologie se caractérise par l'apparition de douleurs musculaires modérées à intenses, d'une faiblesse des mains et d'un gonflement. La personne perd la capacité d'utiliser correctement l'articulation, par exemple pour écrire, travailler sur ordinateur ou tenir des couverts.
• Une élongation musculaire de l'épaule peut affecter la partie supérieure du bras, de l'épaule jusqu'au coude. Elle peut toucher les muscles grand et petit, le deltoïde, l'infra-épineux et le supra-épineux, le sous-scapulaire et le rond. La blessure s'accompagne des symptômes typiques suivants: douleur à la palpation, formation d'hématomes, gonflement, douleur accrue à la mobilisation de l'épaule. Une élongation musculaire de l'épaule peut survenir suite à une mauvaise position de l'épaule. La douleur n'est pas toujours gênante, c'est pourquoi de nombreux patients ne consultent pas immédiatement un médecin, malgré le fait qu'une maladie avancée soit beaucoup plus difficile à traiter.
• Une élongation musculaire de l'avant-bras se caractérise par des difficultés à plier et à redresser les doigts. Cela se produit lors du soulèvement d'objets lourds ou d'une chute. La douleur survient immédiatement après la blessure et ne disparaît pas dans les 24 heures. Le patient est incapable de tourner ou de plier le poignet. Avec le temps, un gonflement se développe et s'étend à toute la surface de l'avant-bras.
• Les claquages musculaires du coude sont fréquents chez les athlètes pratiquant le baseball, le golf, le tennis et le culturisme. En règle générale, les lésions musculaires s'accompagnent dans la plupart des cas d'une atteinte ligamentaire. Cette affection s'accompagne de la formation d'un hématome étendu, d'un gonflement de l'articulation du coude, de douleurs et d'une limitation des mouvements.
• Les claquages des muscles de la mâchoire ne sont pas rares. Cette pathologie peut survenir en essayant d'ouvrir la bouche au maximum. En règle générale, les muscles attachés à l'articulation temporo-mandibulaire sont touchés; vous pouvez le constater, car elle est située juste devant le tragus de l'oreille. Une douleur intense se manifeste le long des muscles, la mâchoire inférieure gonfle, des difficultés à mâcher et, parfois, à parler apparaissent. Les claquages des muscles faciaux s'accompagnent de tous les signes typiques de ce traumatisme.
• Les claquages des muscles dorsaux s'accompagnent souvent de lésions des fascias et ligaments paravertébraux, qui assurent une protection initiale contre les dommages causés par un effort physique accru. Après la blessure, un gonflement apparaît et la pression sur les structures adjacentes augmente. Les muscles se contractent tellement qu'une zone spasmodique dense peut parfois être identifiée. Les claquages des muscles lombaires s'accompagnent de spasmes simultanés, en réponse à une lésion du segment vertébral et protégeant le dos des troubles post-traumatiques ultérieurs. Ces spasmes, à leur tour, dégradent la circulation sanguine et augmentent la douleur. La claquage du muscle iliaque, qui, avec la structure lombaire, forme le muscle ilio-psoas, est particulièrement fréquent.
• Une élongation musculaire cervicale est toujours douloureuse, non seulement au niveau du cou, mais aussi des épaules et de la tête. La douleur varie selon la gravité de la blessure, allant de lancinante à aiguë. L'apparition de symptômes douloureux supplémentaires est également possible: la sensibilité des membres s'aggrave, des spasmes musculaires apparaissent, la victime se plaint de violents maux de tête pouvant aller jusqu'à la perte de connaissance. La mobilité du cou est fortement limitée, un œdème local se forme, la tête adopte une position forcée. Le patient est léthargique et une apathie apparaît.
• Une élongation du trapèze est une lésion musculaire du dos. Le trapèze, de forme triangulaire, s'étend le long du dos et de la nuque. Sa fonction est de soutenir la tête. Une lésion de ce groupe musculaire entraîne donc des troubles des mouvements de la tête et du cou. Les mouvements des membres supérieurs peuvent s'affaiblir, et des douleurs spasmodiques et des picotements musculaires peuvent apparaître.
• Une élongation du muscle scapulaire se caractérise toujours par un syndrome douloureux, allant d'une gêne mineure à une douleur intense et immobilisante. Dans tous les cas, un gonflement important et une détérioration de l'activité motrice peuvent être observés, notamment lors des flexions et des rotations. Le tableau clinique s'accentue en cas de lésion concomitante de l'appareil ligamentaire du dos.
• Une élongation du muscle deltoïde, ou triceps, survient lorsque le membre supérieur est soulevé incorrectement. Cette affection se caractérise par une douleur lors de la mobilisation de l'épaule, lors de la tentative de lever l'épaule, lors de la pose de la main sur l'épaule ou lors de la tentative d'atteindre la région suprascapulaire du dos avec la main. La douleur est pratiquement indolore au repos, mais à la mobilisation ou à la palpation, la gêne réapparaît. Cette pathologie est souvent confondue avec une arthrite de l'épaule; elle nécessite donc un diagnostic plus approfondi.
• Une élongation du muscle soléaire survient lors de la course. Ce muscle est de petite taille. Avec les gastrocnémiens, il forme le groupe musculaire à trois chefs situé au-dessus de l'articulation du genou. Lorsque ce groupe est endommagé, les mouvements du pied deviennent difficiles et la capacité à maintenir l'équilibre se détériore. À l'extérieur, les problèmes se manifestent par une boiterie et le patient se plaint de crampes, de tensions et de raideurs.
• L'étirement des muscles abdominaux s'accompagne d'une gêne abdominale et de douleurs spasmodiques. La douleur est particulièrement aggravée par les tentatives de toucher, de contracture ou de flexion. L'étirement des muscles abdominaux se traduit par la formation d'hématomes et l'apparition de gonflements aux endroits de lésions musculaires graves. Plus la douleur est intense, plus les fibres musculaires de la presse abdominale sont endommagées.
• Une élongation des muscles pectoraux survient le plus souvent après des coups directs sur la zone de localisation des fibres musculaires, comme lors d'une chute en arrière ou d'un combat de boxe. Cette affection se caractérise par une douleur aiguë et une diminution de la mobilité de la ceinture scapulaire. Une gêne est également ressentie lors d'une respiration profonde, d'une rotation ou d'une flexion du corps. L'augmentation de l'hématome interne entraîne une diminution de la contractilité musculaire. Souvent, une élongation des muscles intercostaux survient simultanément à une lésion des muscles pectoraux. Les signes d'une telle pathologie ne sont pas détectés immédiatement, mais se manifestent par une augmentation de l'hémorragie interne et de l'œdème. Il est souvent nécessaire de différencier la lésion d'une névralgie intercostale inflammatoire. Par exemple, une élongation du muscle dentelé, qui débute à la surface externe des 8-9 côtes supérieures et de l'arche tendineuse dans l'espace entre les 1-2 côtes, se manifeste par une sensation de constriction interne. Ce n'est qu'avec le temps qu'une douleur persistante apparaît, s'intensifiant le soir ou après divers exercices. Le tableau clinique est très typique d'un processus inflammatoire courant.
• La contracture des muscles fessiers est souvent confondue avec une sciatique. Cette affection douloureuse se caractérise par l'apparition d'un hématome, une mobilité réduite et des douleurs à la hanche ou au bas du dos, une boiterie, un engourdissement, une sensation de raideur et un gonflement des tissus.

Élongation musculaire chez un enfant

Les enfants ne sont pas moins sujets aux blessures que les adultes, principalement en raison de leur activité, de leur curiosité et de leur émotivité. Ils bougent presque tout le temps: ils courent, sautent, culbutent. Ce n'est pas un problème, mais cela peut entraîner des blessures, comme une élongation musculaire.

Selon les statistiques, les enfants se blessent le plus souvent aux muscles de la cheville et du genou.

Ni un parent, ni surtout un enfant, ne peuvent déterminer seuls le type de blessure. Par conséquent, si certains symptômes apparaissent, l'enfant doit immédiatement consulter un médecin:

• douleur après une blessure, troubles du mouvement, engourdissement d'un membre;
• gonflement, bouffissure quelque temps après la blessure;
• l'apparition d'un hématome (ecchymose);
• augmentation locale de la température.
• Que doit faire un parent s’il remarque de tels signes:
• appliquez du froid sur la zone affectée (par exemple, de la glace du congélateur enveloppée dans une serviette) pendant environ 15 minutes;
• bander l'articulation avec un bandage élastique;
• emmener l'enfant chez un traumatologue qui établira un diagnostic et prescrira un traitement complémentaire approprié.

Tension musculaire pendant la grossesse

Pendant la grossesse, une femme peut parfois ressentir une douleur aiguë et perçante dans les muscles abdominaux. Cette douleur ne dure que quelques secondes et survient lors d'un changement de position ou lors du passage de la position horizontale à la position verticale. Ces douleurs sont le plus souvent associées à l'étirement naturel des muscles abdominaux dû à l'augmentation du volume de l'utérus. Ces sensations désagréables s'accompagnent souvent de spasmes et de courbatures, irradiant parfois jusqu'à la région lombaire.

Est-il possible de soulager cette douleur? Les médecins conseillent de s'asseoir et de se détendre au maximum dès que l'inconfort survient. Au calme, le spasme devrait s'atténuer. Si vous ne parvenez pas à vous détendre dans cette position, vous pouvez essayer de vous mettre à quatre pattes ou de vous pencher en avant, par exemple sur le dossier d'un lit ou d'un canapé. Cette position permet aux muscles de se libérer de l'excès de tension.

Une douche chaude est également très relaxante et est également utilisée pour normaliser le tonus musculaire.

Si le spasme survient en fin de soirée, il est recommandé de s'allonger sur le côté, de plier les genoux et de les ramener vers le ventre, en plaçant un petit oreiller sous le ventre et l'autre entre les jambes. Cette position est la plus confortable pour le repos musculaire.

Pour prévenir les spasmes musculaires, il est recommandé de porter quotidiennement un bandage de contention à partir de la 20e semaine environ. Ce bandage remplit efficacement sa fonction et soulage les muscles. Le bandage est choisi individuellement.

Élongation musculaire après l'accouchement

Une anomalie, ou diastasis des muscles droits de l'abdomen, survient après un accouchement difficile ou une césarienne. Ce problème ne peut être ignoré, car il peut avoir des conséquences néfastes.

L'étirement post-partum se définit par l'élargissement de la ligne blanche de l'abdomen, l'espace entre les muscles droits. Cet élargissement peut être minime ou prononcé, pouvant aller jusqu'à l'apparition de troubles du fonctionnement des organes internes. Le traitement choisi dépend de l'ampleur du défaut: gymnastique spécialisée complexe, voire intervention chirurgicale.

Il est important de noter que ce problème ne disparaît pas spontanément. Il est donc essentiel de consulter un médecin et de ne pas tarder à le résoudre.

Étapes

Les étirements dus à un surmenage physique se divisent en plusieurs étapes:

1. La douleur n’apparaît qu’après l’effort.
2. La douleur apparaît après et pendant l’exercice, mais n’affecte pas les performances.
3. La douleur apparaît après et pendant l’exercice et altère considérablement la capacité de travail.
4. La douleur devient constante et minimise l’activité physique.

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Formes

Les lésions des tissus musculaires peuvent être divisées en plusieurs types:

1. Lésion mineure de moins de 5 % des fibres, avec altération mineure de l'activité motrice.
2. Traumatisme relativement étendu des fibres, sans rupture de leur intégrité.
3. Une lésion musculaire qui perturbe l’intégrité de fibres individuelles ou de toutes les fibres.

La gravité et l'étendue de la blessure sont déterminées par le médecin lors du diagnostic. L'ampleur de l'étirement influence directement la quantité de traitement prescrite.

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Complications et conséquences

Dans certains cas, les dommages aux fibres musculaires entraînent des problèmes d’activité motrice.

Dans les zones de régénération musculaire, des cicatrices et de minuscules nodules peuvent se former, augmentant la vulnérabilité du muscle. Il en résulte des blessures répétées, des processus inflammatoires et des douleurs constantes.

Des dommages répétés à la structure musculaire, allant même jusqu'à la rupture, surviennent souvent en cas d'achèvement prématuré de la période de rééducation de récupération.

En cas de rupture partielle des fibres, le patient peut ressentir une douleur constante et une sensation de picotement, ce qui peut à son tour provoquer des spasmes vasculaires, des troubles circulatoires et même une dystrophie tissulaire en raison d'un trophisme altéré.

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Diagnostics les claquages musculaires

Le diagnostic repose sur les symptômes caractéristiques et, si possible, sur les données de l'IRM ou de l'échographie. Ces examens complètent souvent le diagnostic instrumental.

Le tissu musculaire n'étant pas visualisé par radiographie, ce type de diagnostic est exclusivement utilisé pour s'assurer de l'absence de fracture. Par ailleurs, les fractures osseuses sont souvent associées à des lésions musculaires et présentent même des symptômes largement similaires. Les données radiologiques sont également prises en compte lors des diagnostics différentiels.

Les analyses sanguines sont rarement prescrites, principalement pour exclure un processus inflammatoire. En cas d'hématome étendu, un coagulogramme peut être réalisé pour évaluer la qualité de la coagulation sanguine.

Les diagnostics différentiels comprennent l’exclusion des fractures, de la rupture complète des muscles, des tendons, des ligaments et des maladies du tissu musculaire.

Contrairement aux fractures, les entorses ne provoquent pas de douleur lors de la pression sur l'os. Au moment de la blessure, lorsque l'intégrité osseuse est altérée, on entend généralement un craquement spécifique.

Un muscle étiré au repos et à l'état immobilisé est presque indolore, aucune crépitation n'est détectée et une déformation se produit en raison d'un gonflement des tissus.

Lors d'une fracture, la douleur est toujours présente, ce qui empêche la victime de dormir et de se reposer suffisamment. Des crépitements sont ressentis à la palpation de la zone endommagée. Si les fragments osseux sont déplacés, une déformation marquée peut être constatée.

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Diagnostic différentiel

Il convient également de distinguer une entorse d'une luxation articulaire. Une telle blessure peut entraîner une déchirure ou un étirement des ligaments, un raccourcissement du membre et une résistance lors des mouvements passifs.

La prévention

Les traumatologues recommandent de suivre un certain nombre de règles qui aideront à prévenir et à éviter les blessures musculaires:

• Assurez-vous d’avoir une alimentation saine et nutritive avec une teneur suffisante en protéines.
• Surveillez votre poids, car les personnes obèses sont plus susceptibles de tomber et de se blesser.
• Essayez de minimiser les risques de chute: évitez les zones encombrées et glissantes de la route, portez des chaussures à crampons dans des conditions de verglas, utilisez une lampe de poche dans l’obscurité, etc.
• Faites de l’exercice régulièrement pour garder vos muscles toniques.
• Ne commencez jamais un entraînement sans avoir d’abord échauffé vos muscles et effectué des exercices d’étirement spéciaux.
• Pour faire du sport, vous devez acheter des chaussures et des vêtements spéciaux.
• Il est déconseillé de faire des exercices physiques trop intenses ou qui utilisent une amplitude de mouvement inadéquate.

Si vous commencez à faire de l'exercice pour la première fois, l'entraînement doit absolument être effectué avec un entraîneur qui surveillera la charge et signalera les éventuelles erreurs dans les mouvements.

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Prévoir

Chez la plupart des patients, grâce à un traitement adapté, le tissu musculaire est complètement restauré après une blessure. Le pronostic d'une élongation musculaire est favorable si l'on suit scrupuleusement les recommandations du traumatologue et ses instructions.

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