Température du corps

Habituellement, la température corporelle est mesurée dans l'aisselle, mais sa mesure dans le rectum a parfois une signification indépendante, par exemple en cas de refroidissement général du corps, de lésions des tissus de l'aisselle, et également en gynécologie pour mesurer la température corporelle basale (afin de déterminer la date de l'ovulation).

La température corporelle au niveau de l'aisselle est considérée comme normale si elle se situe entre 36 et 37 °C et fluctue entre quelques dixièmes et 1 °C au cours de la journée. Une baisse notable est rarement observée (épuisement général, insuffisance cardiaque, intoxication par certaines substances toxiques, troubles endocriniens).

La fièvre est une réaction protectrice et adaptative de l'organisme qui se produit en réponse à divers irritants et se traduit par une restructuration de la thermorégulation visant à maintenir une température corporelle supérieure à la normale. Une température corporelle comprise entre 37 et 38 °C est appelée fièvre subfébrile. Une température comprise entre 38 et 39 °C correspond à une fièvre modérée, une température comprise entre 39 et 41 °C à une forte fièvre et une fièvre supérieure à 41 °C à une fièvre hyperpyrétique.

La température mesurée sous l'aisselle est considérée comme normale si elle se situe entre 36 et 37 °C et fluctue au cours de la journée de quelques dixièmes à 1 °C. Une baisse de température est rare en cas d'épuisement, d'insuffisance cardiaque et de certaines intoxications.

Une température corporelle comprise entre 37 et 38 °C est considérée comme subfébrile, 38 à 39 °C comme fièvre modérée, 39 à 41 °C comme forte fièvre, supérieure à 41 °C comme hyperpyrétique.

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Causes de la fièvre

Les causes de la fièvre sont variées. La principale est un processus infectieux d'origines diverses. Cependant, un processus inflammatoire non infectieux est possible (par exemple, lors d'un infarctus du myocarde ou d'une inflammation dite auto-immune). Parfois, la cause de la fièvre peut rester longtemps inexpliquée. Actuellement, on parle même de « fièvre d'origine inconnue » lorsque la température corporelle dépasse 38 °C pendant au moins trois semaines.

Le système endocrinien a un impact sur la production de chaleur avec une augmentation de la température corporelle: par exemple, avec une fonction thyroïdienne accrue, une température subfébrile est souvent détectée.

Une augmentation de la température peut survenir en cas de lésions du système nerveux central, y compris celles d'origine purement fonctionnelle - « névrose thermorégulatrice », mais dans ce cas, la température n'est presque jamais supérieure à la température subfébrile.

Actuellement, l’attention est toujours portée sur le type de courbe de température qui est enregistrée avec l’augmentation quotidienne de la température du matin et du soir.

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Types de fièvre

1. constante (febris continua) - les fluctuations de température ne dépassent pas 1 °C pendant la journée, restent généralement entre 38 et 39 °C;
2. laxatif ou rémittent (febris remiftens) - fluctuations quotidiennes de 1 à 2 °C (par exemple, dans les processus purulents);
3. intermittent (febris intermittens) - la température monte jusqu'à 39-40 °C pendant une courte période (heures) alternant avec une diminution vers la normale et une nouvelle augmentation après 2-3 jours (comme dans le cas du paludisme);
4. fièvre récurrente (febris recurrens) - contrairement à la fièvre intermittente, l'augmentation de la température se poursuit pendant plusieurs jours, est remplacée temporairement par une température normale, suivie d'une nouvelle période d'augmentation;
5. fièvre hectique (exhaustive) (febris hectrica) avec fluctuations de température au cours de la journée de 3 à 5 °C (par exemple, en cas de septicémie);
6. ondulant (febris undulans) avec une augmentation et une diminution progressives des augmentations maximales de température quotidienne;
7. La fièvre irrégulière (febris irregularis) avec des augmentations irrégulières de la température à des chiffres divers est la plus courante.

La mesure de la température rectale a une signification particulière. Elle est parfois pratiquée par les gynécologues qui constatent une augmentation de la température chez la femme jusqu'à des valeurs subfébriles durant la seconde moitié du cycle menstruel (après l'ovulation).