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Prévention de la pyélonéphrite
Dernière revue: 06.07.2025
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En cas d'exacerbations fréquentes de pyélonéphrite (plus de deux en six mois), la prévention consiste à prescrire des traitements prophylactiques mensuels (1 à 2 semaines) d'antibiotiques. Cependant, aucune donnée fiable n'a été obtenue à ce jour sur l'opportunité de tels traitements. Chez les patients âgés et les patients porteurs d'une sonde urinaire à long terme, le risque de complications liées au traitement dépasse largement le bénéfice potentiel.
Après l'élimination des symptômes des infections urinaires (aiguës ou exacerbation d'une infection chronique), une prévention à long terme de la pyélonéphrite est mise en place, ou plus précisément un traitement préventif. La prise de nitrofuranes, de préparations d'acide nalidixique ou pipémidique, ainsi que la phytothérapie pendant deux ou trois mois sont recommandées, en particulier chez les patients sujets aux rechutes. Entre les cures d'antibiotiques, il est préférable d'utiliser des plantes médicinales (busserole, feuilles d'airelle rouge, feuilles de fraisier des bois, feuilles de bouleau, canneberges, airelles rouges, etc.) et des préparations complexes. L'utilisation de préparations à base de plantes standardisées, disponibles sous des formes posologiques pratiques et prêtes à l'emploi (kanéfron N, phytolysine, etc.), est très pertinente. L'utilisation de préparations à base de plantes pendant la période de forte activité du processus inflammatoire n'a pas d'effet significatif sur la bactériurie, mais améliore l'urodynamique. Pendant la période de rémission, la phytothérapie a un effet anti-inflammatoire prononcé et peut être utilisée en association avec les médicaments de chimiothérapie mentionnés ci-dessus, ou séparément, en traitement d'entretien pendant plusieurs mois. Parfois, en présence de contre-indications à l'antibiothérapie active, les phytopréparations constituent le traitement de première intention.
[ Régime alimentaire pour la pyélonéphrite chronique
Le régime alimentaire pour la pyélonéphrite chronique est proche du régime physiologique; une restriction sodée n'est recommandée qu'en cas d'hypertension artérielle et d'œdème. Un apport hydrique suffisant (1,5 à 2 litres par jour) est nécessaire. Les patients atteints de pyélonéphrite chronique, en dehors des périodes d'exacerbation, dont la fonction rénale est suffisante et sans hypertension artérielle prononcée (jusqu'à 170/100 mm Hg), peuvent se voir recommander un traitement en sanatorium (généralement des stations thermales): Truskavets, Jeleznovodsk, Mineralnye Vody, Kislovodsk, Sairme, Karlovy Vary.