Nausées et vomissements après une chimiothérapie

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Nausées après chimiothérapie

Après une chimiothérapie, la plupart des patients ressentent des nausées – une sensation douloureuse constante ou intermittente localisée dans la région épigastrique et buccale. Ces symptômes s'accompagnent de faiblesse, de sueurs, d'évanouissements, d'une salivation abondante, de frissons et d'une pâleur. Parfois, les nausées surviennent en réaction à certaines odeurs, comme celle des aliments en train de cuire.

Les nausées après une chimiothérapie sont dues à l'effet des médicaments sur le centre du vomissement situé dans le cerveau. Elles peuvent également être dues à la libération de toxines par la tumeur, ce qui peut affecter ce centre.

Les spécialistes prescrivent des médicaments pour soulager les nausées après le traitement. Ils seront abordés ci-dessous dans la section consacrée aux vomissements après la chimiothérapie.

Pour éviter les nausées, il est nécessaire de limiter la consommation d'aliments gras, frits et épicés, ainsi que d'aliments salés et sucrés. Il est conseillé de consommer fréquemment et en petites portions, cinq à six fois par jour.

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Traitement des nausées après chimiothérapie

Un bon remède contre les nausées après une chimiothérapie est de boire de l'eau. Si vous ne pouvez pas boire un verre entier, buvez de l'eau par petites gorgées, mais souvent.

Si vous souffrez de nausées constantes, il est bon d’inclure les aliments et boissons suivants dans votre alimentation:

• bouillons clairs de légumes et de poulet,
• poulet sans peau bouilli et cuit au four,
• flocons d'avoine, bouillie de semoule, flocons de riz et riz blanc,
• pommes de terre bouillies,
• nouilles et pâtes,
• craquelins et biscuits secs,
• bananes,
• fruits en conserve, qui comprennent des pêches et des poires, ainsi que de la compote de pommes,
• yaourts nature,
• gelée,
• jus de canneberge et de raisin,
• glace aux fruits et sorbet,
• eau gazeuse.

Vomissements après chimiothérapie

Les vomissements après une chimiothérapie sont un réflexe qui entraîne une vidange brutale du contenu de l'estomac, et parfois des intestins, en sens inverse, par la bouche. Parfois, les vomissements peuvent également se produire par le nez.

Les vomissements après une chimiothérapie résultent de l'effet des médicaments sur le centre du vomissement situé dans le cerveau. Ils peuvent également être observés suite à la production de toxines par la tumeur qui affectent ce centre.

Le centre du vomissement est une zone cérébrale responsable des nausées et des vomissements. Ses cellules réagissent à la présence de toxines, de médicaments et d'autres substances dans l'organisme. Cette réaction se manifeste par la fonction protectrice du centre du vomissement contre les substances dangereuses mentionnées ci-dessus. Par conséquent, le cerveau envoie un ordre au système digestif pour éliminer ces substances en déclenchant le mécanisme d'éjection de ces substances vers l'extérieur, si elles sont présentes dans l'estomac ou les intestins.

Le premier jour suivant la fin de la chimiothérapie, les patients présentent des symptômes de vomissements aigus. Après la fin du premier jour, les patients ayant suivi le traitement présentent des symptômes de vomissements différés.

Les médicaments de chimiothérapie possèdent une propriété appelée émétogénicité, c'est-à-dire « induisant des nausées ». Cette propriété se traduit par la capacité du médicament à provoquer des nausées et des vomissements. Selon leur degré d'émétogénicité, les médicaments de chimiothérapie sont classés en médicaments à faible, moyen et élevé niveau d'émétogénicité.

Le plus souvent, les vomissements après une chimiothérapie surviennent chez les patients des groupes suivants:

1. Chez les patients n’ayant pas reçu de traitement antiémétique.
2. Chez les patientes.
3. Chez les jeunes patients.
4. Chez les patients souffrant d’une consommation excessive d’alcool.

Traitement des vomissements après chimiothérapie

Il existe plusieurs catégories de médicaments qui aident à soulager les symptômes des nausées et des vomissements. Leur efficacité varie.

1. Les médicaments du groupe des phénothiazines sont la prochlorpérazine et l’éthylpérazine.
2. Médicaments du groupe butyrphénone: halopéridol et dropéridol.
3. Médicaments à base de benzodiazépines – lorazépam.
4. Médicaments du groupe des cannabinoïdes - dronabinol et marinol.
5. Le groupe de corticostéroïdes est la dexaméthasone et la méthylprednisolone.
6. Médicaments du groupe métocloproamide - Reglan.
7. Le groupe des antagonistes des récepteurs de la sérotonine est l'ondansétron, le granisétron, le kytril, le tropisétron, le novoban et le palosétron.
8. Le groupe des antagonistes des récepteurs de la neurokinine comprend l’emend et l’aprépitant.

Pour aider à soulager les symptômes de nausées et de vomissements après une chimiothérapie, suivez ces directives:

1. Avant le début d’une séance de chimiothérapie, vous devez manger et boire peu.
2. Au cours du traitement, la nourriture est consommée en petites portions, mais souvent.
3. Les aliments très salés et épicés sont exclus du régime alimentaire du patient.
4. Les aliments doivent être à une température modérée, pas chaude.
5. Les aliments frais aident à réduire les nausées. Vous pouvez consommer de la charcuterie, du fromage blanc et des fruits froids, ainsi que des aliments au goût acide comme des tranches de citron, des canneberges ou des tranches de prunes surgelées.
6. Les aliments frits, gras et sucrés sont exclus.
7. Vous devez manger les aliments lentement, en les mâchant soigneusement et en petites quantités.
8. Il faut demander aux proches de préparer à manger pour le patient, car les odeurs de cuisson des aliments peuvent provoquer une réaction de vomissement.
9. Évitez les endroits avec de fortes odeurs, en particulier les aliments en cours de cuisson, la fumée des produits du tabac, les parfums et les produits chimiques ménagers.
10. La présence de corps étrangers dans la bouche provoque des vomissements. Les prothèses dentaires doivent être retirées pendant le traitement.
11. La pièce dans laquelle se trouve le patient après la chimiothérapie doit être bien ventilée, avec de l'air frais et frais.

Brûlures d'estomac après chimiothérapie

Après des séances de chimiothérapie et tout au long du traitement, de nombreux patients ressentent des brûlures d'estomac. Ces brûlures se manifestent par une sensation de brûlure ou d'inconfort derrière le sternum, qui débute au niveau de la saillie de l'estomac et se propage jusqu'au cou.

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Traitement des brûlures d'estomac après une chimiothérapie

Les médicaments antiacides sont efficaces pour aider à soulager les brûlures d’estomac: Maalox, Alka-Seltzer, Almagel, Phosphalugel, Vikalin, etc.

Entre les chimiothérapies, vous devez prendre du laséprolol pendant trois semaines. Vous pouvez également utiliser des médicaments comme le quiatel, la ranitidine et l'oméprazole.

Parmi les remèdes populaires, vous pouvez utiliser de la gelée, que vous pouvez boire en grande quantité. Il est également conseillé de boire du bouillon d'avoine, à raison de deux litres par jour.

Boire du lait écrémé à 10 % est également utile: en cas de brûlures d'estomac, prenez-en une ou deux gorgées. Deux ou trois cuillères à soupe de jus de pomme de terre frais soulagent également les crises. Un traitement au long cours au jus de pomme de terre consiste à boire un quart de verre de cette boisson trois à quatre fois par jour, quinze à vingt minutes avant les repas. Dans ce cas, le traitement doit être poursuivi pendant deux à trois semaines.

La médecine traditionnelle recommande également d'utiliser le sarrasin pour soulager les brûlures d'estomac. Le sarrasin est frit à sec dans une poêle jusqu'à ce qu'il prenne une couleur brun foncé, puis réduit en poudre. Prenez-en un à deux grammes trois à quatre fois par jour.

Les brûlures d'estomac chroniques sont bien soulagées par la poudre de rhizomes d'acore. Un tiers de cuillère à café de poudre est avalé avec un demi-verre d'eau. À prendre trois fois par jour pendant un mois.

L'infusion de graines de lin soulage également les brûlures d'estomac. Sa préparation est la suivante: deux cuillères à soupe de graines sont versées dans un demi-verre d'eau bouillante. L'infusion est ensuite laissée dans un thermos pendant deux heures, puis filtrée. La boisson doit être bue tiède. Prenez un demi-verre trois fois par jour (y compris avant le coucher).

Il est bon d’utiliser des décoctions et des infusions de plantes médicinales:

1. Prenez vingt grammes de feuilles de plantain, vingt grammes de millepertuis et vingt grammes de sorgho des marais, mélangez bien le tout. Versez une cuillère à soupe du mélange dans un verre d'eau bouillante et laissez infuser une demi-heure. Prenez un demi-verre trois à quatre fois par jour.
2. Prenez vingt grammes d'achillée millefeuille, vingt grammes de millepertuis et vingt grammes de géranium des marais. Versez trois cuillères à soupe du mélange dans un verre d'eau bouillante et laissez refroidir. Filtrez ensuite l'infusion et buvez-en un demi-verre quatre à cinq fois par jour.
3. Prenez des feuilles de plantain, de la racine de guimauve écrasée, de l'origan, du millepertuis et des graines de carvi en quantités égales. Versez une cuillère à soupe du mélange dans un verre d'eau et portez à ébullition à feu doux pendant quinze minutes. Prenez deux cuillères à soupe de décoction quatre fois par jour, quinze minutes avant les repas. Elle est utilisée pour diminuer les sécrétions gastriques.
4. Prenez dix grammes de racine de réglisse écrasée et six grammes d'écorce d'orange écrasée. Versez le mélange dans deux verres d'eau et laissez évaporer à feu doux jusqu'à ce que la moitié du liquide disparaisse. Laissez ensuite refroidir à température ambiante et ajoutez soixante grammes de miel à la boisson. Prenez la décoction trois fois par jour, dix à quinze minutes avant les repas. À boire pendant un mois. La décoction est efficace contre l'acidité gastrique.

Hoquet après chimiothérapie

Le hoquet après une chimiothérapie est un spasme involontaire du muscle diaphragmatique. Il dure généralement quelques minutes et peut être facilement résolu. Il arrive cependant qu'il ne cesse pas avant deux ou trois heures, et on peut alors parler de hoquet chronique (ou prolongé). Dans certains cas, le hoquet persiste pendant un mois ou plus; on parle alors de crise incessante.

Trente pour cent des patients souffrent de hoquet persistant après une chimiothérapie. Les hommes se plaignent plus souvent de ce symptôme que les femmes. Le hoquet post-chimiothérapie peut durer si longtemps qu'il empêche le patient de manger et de parler.

L'une des causes du hoquet chronique après une chimiothérapie est l'atteinte des fibres nerveuses du système nerveux périphérique. Le hoquet peut être provoqué par des impulsions électriques circulant le long du nerf vague, qui relie le tronc cérébral à la cavité abdominale. Ce nerf contrôle notamment l'activité cardiaque, le taux de suc gastrique, la fonction intestinale, les muscles de la gorge et d'autres fonctions corporelles.

Parfois, la cause du hoquet chronique est considérée comme une irritation constante du nerf thoraco-abdominal, qui contrôle la fonction contractile du diaphragme, ainsi que le rythme respiratoire.

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Amertume dans la bouche après une chimiothérapie

Certains patients ressentent un goût amer dans la bouche après une chimiothérapie. Ces sensations indiquent un dysfonctionnement du foie, endommagé par les effets toxiques des médicaments. Outre l'amertume, le patient ressent également une douleur dans l'hypochondre droit.

En cas de lésions hépatiques, les spécialistes prescrivent un traitement approprié, qui a été abordé dans la section sur l'état du foie après la chimiothérapie.

Une sensation d'amertume dans la bouche après une chimiothérapie indique également un dysfonctionnement de la vésicule biliaire. Ces sensations gustatives sont associées à la libération de bile dans l'œsophage. Dans ce cas, il est nécessaire d'évaluer l'état des voies biliaires par un examen. Le spécialiste pourra alors prescrire des médicaments cholérétiques.

L'amertume buccale est souvent associée à des processus inflammatoires des organes digestifs. Pour résumer tous les cas possibles d'amertume buccale, nous allons fournir une liste de maladies dans lesquelles ce phénomène peut être observé:

• Dyskinésie des voies biliaires.
• La cholécystite est une inflammation de la vésicule biliaire.
• La pancréatite est un processus inflammatoire du pancréas.
• La gastrite est un processus inflammatoire et dégénératif qui se produit dans la muqueuse de l’estomac.
• Insuffisance hépatique.

Il convient de rappeler que ces maladies peuvent survenir (ou s'aggraver) après l'introduction de médicaments de chimiothérapie dans le corps du patient, qui ont un fort effet toxique et destructeur sur les organes internes.

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Traitement de l'amertume en bouche après chimiothérapie

S'il y a des problèmes de digestion ou de fonction hépatique, lorsqu'il y a de l'amertume dans la bouche, vous pouvez essayer de normaliser l'état du patient à l'aide de la médecine traditionnelle:

• Il faut moudre des graines de lin et en faire de la gelée. Buvez ensuite un verre de cette boisson matin et soir.
• Prenez dix grammes de calendula et faites-les infuser dans un verre d'eau bouillante. Laissez reposer une demi-heure, filtrez et buvez. Vous devez boire quatre verres de ce mélange par jour.
• Vous pouvez râper du raifort et préparer un mélange d'une part de raifort et de dix parts de lait. Ensuite, réchauffez légèrement le tout, retirez du feu, laissez infuser quinze minutes et filtrez. Cette boisson curative se boit une gorgée cinq ou six fois par jour pendant trois jours.
• La camomille a un effet anti-inflammatoire efficace. Prenez une cuillère à soupe de fleurs séchées et faites-la infuser dans un verre d'eau bouillante. Laissez infuser une heure et buvez un demi-verre chaud trois à quatre fois par jour, vingt minutes avant les repas.