Alimentation des bébés jusqu'à l'âge d'un an

Le lait maternel est le meilleur aliment pour un enfant, garant de son développement et de sa croissance harmonieux. Après tout, c'est lui qui contient des vitamines et des substances bénéfiques, et ce, sous sa forme la plus naturelle et la plus vivante.

Le lait maternel assure une nutrition complète et adaptée au bébé pendant ses six premiers mois. C'est le seul aliment qui n'a pas besoin d'être bouilli, mélangé ou dilué, stérilisé pour le biberon ou transformé. Il suffit de suivre les règles d'hygiène de base et de donner le sein sereinement. Ainsi, le bébé sera rassasié et heureux, et la mère n'aura qu'à consacrer un minimum d'efforts et de temps à le nourrir. Et combien important pour le bébé et pour la mère est le moment de la tétée, intime et touchant, qui crée un lien fort entre eux!

Le lait maternel contient des acides aminés essentiels: grâce à eux, le bon développement du cerveau et de la vision se produit, et ils influencent également la croissance de l'enfant. Les protéines sont parfaitement digestibles; les graisses sont facilement et entièrement transformées, contribuant au développement du système nerveux et au développement du système immunitaire du bébé. Les glucides sont importants: sans eux, les minéraux sont mal absorbés et le fonctionnement normal du système intestinal est impossible. Les minéraux, ainsi que les vitamines et autres composants qui forment les tissus musculaires, les os et les dents, protègent activement l'enfant du stress, des infections et autres problèmes.

Un point très important en faveur de l'allaitement maternel: le bébé tète autant de lait qu'il en a besoin et établit lui-même sa propre norme. Avec l'allaitement artificiel, il n'a pas cette possibilité. Il s'avère qu'une norme lui est imposée, qui ne correspond pas toujours à ses besoins.

Il existe plusieurs règles pour un allaitement réussi.

Pendant le repas, rien ni personne ne doit vous distraire. Rien n'est plus important au monde que vous et votre enfant. Expliquez-le à tous les membres de la famille, éteignez votre téléphone et oubliez tous les problèmes pendant un moment.

Lors d'une tétée, un seul sein est donné. Si vous constatez une insuffisance de lait et que l'enfant n'en reçoit pas suffisamment, vérifiez-le d'abord en effectuant une tétée de contrôle sous la surveillance d'un médecin, puis prenez les mesures nécessaires, toujours sur avis médical.

La durée de la tétée ne doit pas dépasser 20 minutes. Sinon, bébé se fatiguera et s'endormira tout simplement, et plus tard, il s'endormira à chaque repas. Évitez de le laisser dormir; si cela arrive, retirez délicatement le mamelon de sa bouche: il se réveillera immédiatement et recommencera à téter. En général, 10 à 15 minutes suffisent pour se rassasier. Le reste du temps, bébé ne mange pas suffisamment pour satisfaire son besoin de téter. Dans tous les cas, il ne faut pas le garder au sein plus de 20 minutes, sous peine de blessure au mamelon.

Conseil pour une jeune maman: Tirons notre lait!

Mieux vous exprimez le lait restant, plus il y en aura pour la prochaine tétée et meilleure sera sa qualité (et il sera beaucoup plus facile à digérer pour le bébé). Les mouvements de massage pendant l'expression pétrissent parfaitement le sein et empêchent le lait de stagner, favorisent le développement des glandes et des canaux mammaires et préviennent la mastopathie.

Après chaque tétée, redressez bébé pour qu'il puisse évacuer l'air avalé. Vous pouvez le placer sur votre poitrine, le ventre contre vous, et le maintenir ainsi un moment, ou le pencher légèrement vers la droite. Si vous négligez cette procédure simple, l'air restera dans l'estomac et risque de provoquer des ballonnements, des vomissements ou des coliques.

Établir un régime strict et rigide pour l'enfant, le nourrir et le mettre au lit à l'heure ou, au contraire, mener un mode de vie naturel, le nourrir à la demande, porter le bébé partout avec vous dans vos bras et même dormir avec lui - chaque mère décide elle-même de ce problème, en corrélant les besoins de l'enfant et ses propres capacités.

Il est impossible d'imposer une méthode d'éducation particulière, ainsi qu'un mode et un régime d'alimentation. Si vous pensez que le respect d'un régime est la base de l'éducation, tenez-vous-y. Si vous préférez nourrir votre enfant quand il le souhaite, c'est votre droit. Si vous percevez chaque cri de votre enfant comme un signal pour le nourrir, vous vous exposerez à une vie agitée, sans sommeil et pénible. Cependant, il ne faut pas s'efforcer de respecter strictement les horaires des repas. Un respect excessif des principes est inapproprié. Nourrir votre enfant un peu plus tôt ou un peu plus tard ne posera aucun problème: la prochaine fois, tout rentrera dans l'ordre.

Nos mères suivaient strictement les instructions des médecins et nous nourrissaient selon leurs prescriptions (du moins, c'est ce que la plupart faisaient). On pensait qu'un enfant ne pouvait pas savoir quelle quantité de lait boire, combien de temps il lui fallait pour le faire et à quelle fréquence. Puis vint le « régime libre », préconisé par de nombreuses mères et de nombreux médecins. Il était permis de proposer le sein au bébé à la demande, c'est-à-dire à chaque cri. Alors qu'en réalité, il avait le plus souvent besoin d'attention, d'affection, de communication ou au moins d'un changement de couche.

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Le bébé reçoit-il suffisamment de lait?

Quelle mère ne s'inquiète pas de cette question! Plusieurs indicateurs permettent de répondre positivement à cette question. Premièrement, la prise de poids. Il est nécessaire de peser le bébé avant et après la tétée. Si vous avez un pèse-bébé à la maison, vous pouvez le faire vous-même, après avoir consulté votre médecin, et n'oubliez pas de lui communiquer les résultats. Deuxièmement, la bonne humeur de l'enfant après la tétée, son comportement joyeux et calme. Si vous n'êtes toujours pas sûre que votre bébé mange suffisamment, consultez un pédiatre avant de lui donner vous-même des compléments alimentaires. Les expériences avec un jeune enfant sont inacceptables, quels que soient vos objectifs. En cas de manque de lait pour stimuler la lactation, essayez de respecter scrupuleusement votre régime alimentaire, mangez sainement et pleinement, passez plus de temps à l'extérieur et suivez scrupuleusement les règles d'alimentation. Juste avant la tétée, buvez une tasse de thé chaud avec du lait (s'il n'y a pas de contre-indications au lait), et buvez des infusions qui stimulent la lactation. L'alimentation doit inclure des fruits et légumes, crus et cuits, de la viande maigre, des produits laitiers, des œufs et des céréales.

Il arrive que l'allaitement soit impossible. Les laits artificiels viennent alors à la rescousse. Consultez d'abord un pédiatre. Il vous aidera à trouver le produit dont votre bébé a besoin parmi la multitude de préparations disponibles. Si vous avez le choix entre un magasin (spécialisé, une pharmacie, un rayon alimentation infantile), un marché ou un kiosque, le choix ne peut se porter que sur le magasin. Inutile de rechercher le meilleur marché: la qualité du produit laissera probablement à désirer et il est totalement inapproprié de faire des économies sur la santé de l'enfant. En dernier recours, si vous devez recourir à un tel point de vente, demandez au vendeur un certificat de qualité. De nos jours, tous les aliments pour bébés sont soumis à des contrôles très stricts et sont vérifiés régulièrement par divers services, ce qui est confirmé par les documents pertinents. Après les avoir examinés et vérifiés, achetez-les. Vérifiez toujours la date de péremption, l'intégrité de l'emballage et lisez attentivement les recommandations. Les instructions d’utilisation doivent être présentes sur chaque boîte, canette, emballage, etc.

Le lait maternel assure pleinement le développement correct et complet de l'enfant pendant les six premiers mois de sa vie. Mais il grandit, et avec lui, les besoins de son corps en diverses substances utiles (sels minéraux, protéines, glucides et lipides) et vitamines augmentent, ce que le lait maternel seul ne peut plus lui apporter.

À 6 mois (pas avant!), il est temps d'introduire des aliments complémentaires: d'abord des jus, des purées de fruits et légumes, du fromage blanc, puis des céréales variées, de la viande et du pain. La consistance des aliments change, ils deviennent plus épais et plus denses. Cela stimule les organes digestifs et les habitue progressivement à un travail complexe.

À mesure que l'enfant grandit, ses besoins en minéraux (fer, cobalt, cuivre, calcium, phosphore, magnésium, etc.) augmentent. Comme les minéraux sont principalement apportés par les aliments d'origine végétale, les principaux aliments complémentaires doivent être les légumes, les fruits et les céréales.

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