Les scientifiques ont expliqué l'engouement des gens pour la malbouffe.

Les scientifiques ont tenté de comprendre pourquoi les gens ont tendance à consommer des aliments malsains. Ils ont ainsi découvert que la consommation d'aliments contenant des additifs chimiques – arômes, conservateurs et exhausteurs de goût – n'a aucun lien avec la sensation de faim. Le coupable est la dopamine, une substance hormonale et neurotransmetteur, précurseur biochimique de la noradrénaline.

Comme l’ont montré de nombreuses expériences, 99 % des femmes ont tendance à manger des aliments « interdits », alors que pour les hommes ce chiffre est égal à 70 %.

La plupart d'entre nous consommons le produit désiré lorsqu'ils en ressentent le besoin. Et c'est logique: l'envie de manger quelque chose de spécifique stimule la production de dopamine et active les récepteurs opioïdes situés dans le cerveau. Cela pousse une personne à consommer un produit nocif en toutes circonstances.

D'une certaine manière, l'envie de « choses nocives » peut être qualifiée d'addiction. Par exemple, un amateur invétéré de café ne peut tout simplement pas commencer à travailler sans avoir bu plusieurs tasses de la boisson convoitée. Le même phénomène se produit avec les aliments: on s'habitue à une certaine combinaison de goûts, à l'arôme des aliments, etc. Cette addiction n'a pas encore été entièrement étudiée par les scientifiques, mais elle peut très probablement être causée par divers facteurs physiques, psychologiques et autres:

• Carence en glucose, en sodium et en certains microéléments dans l'organisme.
• Association de la prise alimentaire avec le plaisir, la bonne humeur, l’harmonie et un sentiment de satisfaction totale.
• La consommation fréquente d'un produit nocif entraîne la production d'un ensemble spécifique d'enzymes. Plus tard, ces enzymes commencent à être produites de manière autonome, « exigeant » l'apport d'aliments familiers.
• Diminution du taux de sérotonine, un neurotransmetteur responsable, entre autres, du contrôle de l'appétit. Les femmes peuvent constater une baisse du taux de sérotonine avant les premiers jours d'un nouveau cycle menstruel.
• Des situations de stress fréquentes, des états dépressifs – tous ces facteurs deviennent la cause d’une envie malsaine de « mauvais » aliments.

Les experts ont prouvé que la dopamine programme le cerveau humain pour qu'il effectue la même action afin d'obtenir l'effet souhaité. C'est pourquoi il nous est si difficile de résister à la tentation d'aliments savoureux, même malsains. Les scientifiques comparent les aliments malsains à des substances narcotiques qui augmentent la production de dopamine. Lorsqu'un produit interdit est consommé, le corps reçoit une puissante libération d'hormone, qui, à son tour, envoie des signaux de réponse à certaines zones du cerveau pour rechercher la prochaine dose de drogue – en l'occurrence, un produit alimentaire.

Le professeur Anthony Sclafani étudie depuis trente ans les raisons de l'engouement pour la « mauvaise » nourriture. À la suite de nombreuses expériences, le scientifique est arrivé à la conclusion suivante: plus on consomme certains aliments longtemps, plus il est difficile de s'en passer.

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