Un moyen a été trouvé pour protéger le cerveau des effets négatifs d'un accident vasculaire cérébral.

Un accident vasculaire cérébral (AVC) est une rupture de vaisseaux sanguins dans le cerveau. Cette maladie est très grave et entraîne souvent le décès. Après un AVC, la personne peut souffrir de divers troubles mentaux, ainsi que d'une paralysie ou d'un coma. En cas d'AVC, il est primordial de prodiguer des soins médicaux rapides afin d'en minimiser les conséquences.

Des spécialistes américains ont trouvé un moyen de réduire les dommages subis par le tissu cérébral lors d'un AVC. Dans un établissement de santé, ils ont mis au point une nouvelle méthode qui permettra aux médecins de lutter contre les graves conséquences de la maladie. La recherche de cette méthode a duré longtemps, car le corps humain est capable de produire de manière autonome les substances spécifiques nécessaires à la guérison.

Les scientifiques ont déterminé que le peptide AcSDKP peut réduire les lésions cérébrales pouvant survenir après un accident vasculaire cérébral ischémique, également appelé infarctus cérébral. Dans cette pathologie, un vaisseau sanguin est obstrué par un thrombus, ce qui entraîne une privation d'oxygène au niveau du cerveau. La protéine tPA est généralement utilisée pour lutter contre les caillots sanguins, mais ce traitement ne doit être utilisé que dans les premières heures suivant un accident vasculaire cérébral, sous peine de réduire considérablement son efficacité. De plus, la protéine peut provoquer des hémorragies cérébrales.

Une étude de cette méthode sur des rongeurs a montré que le peptide AcSDKP, utilisé dans le traitement des maladies cardiaques, pouvait renforcer l'effet thérapeutique de la protéine tPA, et ainsi prolonger la durée de traitement efficace et prévenir les lésions cérébrales. De plus, le peptide AcSDKP, utilisé dans l'heure suivant un AVC, peut agir de manière autonome. Il s'est avéré que le peptide franchit facilement la barrière hémato-encéphalique, empêchant ainsi la pénétration d'autres médicaments neuroprotecteurs. Toutes ces études sont porteuses d'espoir, car ce type de traitement n'a entraîné ni saignement ni formation de nouveaux caillots sanguins. Selon les scientifiques, cette nouvelle méthode thérapeutique pourra bientôt être testée en clinique.

L'AVC est actuellement la deuxième maladie mortelle la plus fréquente. Selon les statistiques de l'OMS, plus de six millions de personnes meurent chaque année d'un AVC dans le monde. Le plus souvent, le décès survient suite à une prise en charge médicale intempestive, lorsque l'entourage ne reconnaît pas les symptômes de l'AVC et n'appelle pas une ambulance. Les principaux signes de la maladie sont l'incapacité à bouger un bras ou une jambe (surtout d'un côté), un engourdissement, une diminution de la sensibilité cutanée, une incapacité à gesticuler, l'apparition soudaine de violents maux de tête, des nausées, une baisse de la vision, une altération de la coordination générale des mouvements, une incapacité à percevoir le discours des autres, des troubles de la prononciation et une absence totale ou partielle de maîtrise de soi.

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