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Le spray de nicotine Nicorette QuickMist vous aide à arrêter de fumer rapidement

 
, Rédacteur médical
Dernière revue: 01.07.2025
 
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28 February 2012, 18:29

Un spray buccal qui délivre la nicotine au corps plus rapidement qu’un patch ou un chewing-gum aidera les fumeurs à arrêter leur mauvaise habitude plus rapidement.

L’étude a été financée par McNeil AB, qui fabrique le spray buccal à la nicotine Nicorette QuickMist.

Le traitement de substitution nicotinique (TSN) est une méthode d'aide au sevrage tabagique. Il consiste à utiliser des patchs, des gommes, des pastilles ou des sprays nasaux. Tous ces produits sont commercialisés depuis longtemps, mais le spray buccal est un produit nouveau, rarement disponible en pharmacie. Il présente de nombreux avantages par rapport aux autres produits: il apporte de la nicotine à l'organisme plus rapidement, provoque moins d'irritation qu'un spray nasal et peut être utilisé à tout moment pour soulager les symptômes de sevrage. Cependant, jusqu'à présent, on savait peu de choses sur la façon dont le spray buccal aide à oublier cette dépendance néfaste.

Des médecins de l'hôpital Gentofte de Copenhague, au Danemark, et leurs collègues des hôpitaux universitaires de Heidelberg et de Tübingen, tous deux en Allemagne, ont mené un essai contrôlé d'un an sur l'aérosol de nicotine. 479 fumeurs ont été répartis en deux groupes: l'un a reçu un traitement de substitution nicotinique par pulvérisation buccale pendant douze semaines, tandis que l'autre a utilisé un spray placebo contenant de la capsaïcine, un alcaloïde qui imite la sensation de brûlure de la nicotine. De plus, les sujets ont reçu des conseils pour arrêter de fumer.

Le spray devait être utilisé au moment de fumer ou lorsque l'envie de fumer se faisait sentir, mais pas plus de quatre pulvérisations par heure ni plus de 64 par jour. Les chercheurs ont vérifié si les participants s'abstenaient de fumer à l'aide de tests d'air expiré et de salive.

Les résultats ont montré que près de 14 % des fumeurs ayant utilisé le spray buccal ont pu rester sans tabac pendant un an. Ce chiffre est faible, mais comparé à d'autres moyens, le spray buccal s'est avéré bien plus efficace. Parmi ceux ayant utilisé l'aérosol placebo, environ 6 % ont arrêté de fumer pendant un an.

Tous les participants ont pris du poids à la 24e semaine de l'étude, la prise moyenne étant de 4,9 kg pour le groupe nicotine et de 4,2 kg pour le groupe placebo. Les deux groupes ont signalé des effets secondaires légers à modérés, mais les plaintes les plus fréquentes provenaient du groupe nicotine, qui a présenté hoquet, irritation de la gorge, nausées et salivation excessive.

Les experts recommandent de privilégier le spray buccal pour la thérapie de remplacement de la nicotine, ainsi que d'utiliser un ensemble de mesures pour soulager les symptômes de sevrage et oublier de fumer pendant longtemps - peut-être pour toujours.

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