Découverte sensationnelle: des scientifiques ont découvert un nouveau continent

Les géologues ont prouvé l'existence d'un autre continent, qui se trouve actuellement dans les eaux de l'océan et s'élève au-dessus de celui-ci comme les côtes de la Nouvelle-Zélande.

Le continent, selon les scientifiques, est une grande masse terrestre qui a été séparée du Gondwana plusieurs millions d'années plus tôt (le Gondwana est le plus ancien supercontinent de l'hémisphère sud, qui comprenait l'Afrique, la Zélande, l'Australie, l'Antarctique, l'Amérique du Sud, Madagascar, l'Inde et l'Arabie).

Cette nouvelle est devenue publique grâce à sa publication dans le magazine GSA.

Nick Mortimer, chercheur à l'Institut de géologie et de physique nucléaire de Dunedin (Nouvelle-Zélande), affirme qu'au cours des dernières décennies, les experts ont recueilli de nombreuses preuves sur le continent auquel appartiennent les îles de Nouvelle-Zélande.

Certains scientifiques ont même partagé leur opinion selon laquelle cette découverte permet déjà de séparer les îles et la surface terrestre sous-marine en un continent distinct. « Nous avons analysé toutes les preuves et pouvons affirmer avec une certitude absolue que le continent néo-zélandais existe. »

Au cours des dernières décennies, les experts ont réalisé de nombreux travaux qui ont permis de remettre en question les idées reçues sur la surface continentale de la Terre. Par exemple, il y a peu, des géologues ont confirmé l'existence ancienne de la zone supercontinentale de la Mauricie (l'emplacement actuel de l'île Maurice). Ce continent a été victime de destructions naturelles et a disparu il y a plusieurs centaines de milliers d'années.

Les îles de Nouvelle-Zélande diffèrent de l'exemple précédent en ce que leur origine ne peut être expliquée ni par la nature volcanique ni par la nature tectonique. Avant cette découverte, les géographes supposaient inclure la Nouvelle-Zélande dans le continent australien, qui constitue la plus grande partie du supercontinent Gondwana.

Cependant, cette hypothèse théorique est aujourd'hui reconnue comme erronée. Zealandia appartient sans aucun doute à d'autres plaques terrestres dont la superficie n'était pas inférieure à celle de l'Australie. C'est juste qu'à un moment donné, cette plaque a sombré dans les eaux de l'océan Pacifique.

Cette information a été partiellement confirmée par des scientifiques d’autres pays: les couches de dépôts de croûte continentale à l’intérieur des îles de Nouvelle-Zélande sont uniques et isolées, et diffèrent considérablement de la structure de la plaque australienne – c’est-à-dire qu’elles se sont formées séparément.

On suppose que l'ancienne plaque néo-zélandaise s'est fissurée à un moment donné, entraînant l'enfoncement progressif du continent. La taille de cette plaque est environ 94 % plus grande que les parties visibles de la Nouvelle-Zélande et de la Calédonie, et atteint au moins 4,9 millions de kilomètres carrés. Ces données ont été publiées par la Société géologique des États-Unis.

Cependant, de nombreux experts sont actuellement sceptiques quant à cette découverte. Nombre d'entre eux ont demandé des photographies du relief de surface et sous-marin, des mesures géophysiques de terrain et des photographies satellites afin d'évaluer les contours tectoniques. De plus, un groupe d'experts indépendant devrait participer à la discussion de cette découverte lors du Congrès des géologues.

[ 1 ], [ 2 ]