Une analyse de sang permet de détecter la présence d'une dépression chez une personne.

Auparavant, pour diagnostiquer la dépression, les spécialistes effectuaient des examens spécifiques. Mais récemment, une nouvelle méthode de diagnostic basée sur l'analyse sanguine a été développée. Dans une université américaine, des scientifiques ont identifié des marqueurs spécifiques de la maladie (des composés chimiques) dans le sang.

Il s'avère qu'un type particulier de composés chimiques peut être isolé dans le sang lors du développement d'un état dépressif. Des études antérieures menées sur des animaux ont montré que 26 marqueurs peuvent être isolés dans le sang lors de stress et de caractéristiques génétiques.

Il a été établi que lorsque la dépression se développe à un jeune âge, le pronostic est extrêmement sombre. Environ 25 % des jeunes hommes et femmes souffrent d'états dépressifs. À terme, ces états peuvent entraîner le développement de maladies telles que la maladie de Parkinson ou d'Alzheimer. Par conséquent, la présence de marqueurs spécifiques dans le sang peut théoriquement prédire l'apparition de troubles sévères.

L'expérience a porté sur 28 adolescents, dont 14 ne présentaient aucun problème de santé, tandis que les autres présentaient des signes de dépression. Les spécialistes ont ainsi constaté qu'une analyse sanguine permettait de déterminer plus précisément la maladie d'une personne. Dans un avenir proche, les scientifiques prévoient de tester l'efficacité de la méthode sur un plus grand nombre de volontaires, incluant des personnes en parfaite santé et des personnes souffrant de divers troubles mentaux, de dépression, etc.

La dépression est la cause la plus fréquente d'invalidité, de baisse de productivité au sein de la population active, d'absences fréquentes du travail, des établissements d'enseignement, etc. Un tel état mental se caractérise par des changements importants dans la pensée, l'humeur et le comportement d'une personne.

Une étude récente sur les états dépressifs, menée par des spécialistes de l'Université de Melbourne et de l'Université de Tasmanie, a révélé que les arrêts maladie n'aident pas à surmonter la dépression, mais au contraire, aggravent l'évolution de la maladie. L'absentéisme au travail en période de dépression est particulièrement difficile pour les employés de bureau, contrairement aux salariés ordinaires.

En outre, au cours de leur travail, les spécialistes ont évalué les coûts que l'entreprise encourt en rapport avec le remplacement d'un employé sur le lieu de travail, ainsi que les coûts de la personne elle-même pour le traitement de la dépression et les soins médicaux.

Selon les experts, leurs conclusions pourraient être utiles à ceux qui sont confrontés à un tel choix. Selon les scientifiques, un employé qui choisit de continuer à travailler devrait être encouragé. Par exemple, un employeur peut lui offrir un horaire flexible ou de meilleures conditions de travail en cas de dépression.

La dépression est la deuxième cause d'invalidité la plus fréquente dans le monde (après les problèmes de dos). Ce trouble se caractérise par de la mélancolie, une perte d'intérêt pour le travail, les loisirs, etc., une baisse de l'estime de soi, un sentiment de culpabilité, des troubles du sommeil ou de l'appétit (souvent les deux), une faible concentration et une indifférence à l'environnement. Les symptômes de la maladie peuvent être constants ou apparaître de façon ponctuelle. Dans certains cas, la personne ne parvient pas à surmonter les difficultés du quotidien et, dans les cas particulièrement graves, peut se suicider.

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