Une infection dans l'enfance augmente la probabilité de développer un accident vasculaire cérébral (AVC)

Les experts avertissent que les infections infantiles bénignes (rhume, grippe) peuvent augmenter le risque d'AVC pendant une courte période (en moyenne trois jours). Cependant, dans ce cas, une prédisposition à un AVC n'est pas exclue. La maladie est due à une inflammation aiguë des artères. Le système immunitaire humain réagit à toute infection par une inflammation. De plus, l'infection favorise le fonctionnement actif des plaquettes, ce qui augmente le risque de caillots sanguins.

Dans le même temps, les chercheurs notent que plusieurs processus infectieux ou une maladie infectieuse sous forme chronique n'augmentent pas la probabilité d'accident vasculaire cérébral dans l'enfance.

Les enfants souffrant de maladies cardiaques, de lupus ou de troubles héréditaires de la synthèse de l'hémoglobine doivent être particulièrement vigilants. Un AVC peut également survenir chez un enfant en parfaite santé. Le taux de mortalité par AVC chez l'enfant est d'environ 10 %. La masse cérébrale des enfants est plus importante que celle des adultes, ce qui réduit le risque de gonflement après un AVC. Une cause fréquente de décès par AVC est le gonflement et l'augmentation de la pression intracrânienne.

Parallèlement, les experts soulignent que les enfants survivant à un AVC présentent un risque accru de complications ultérieures. Ces conclusions sont tirées d'une analyse approfondie des données de plus de deux millions d'enfants. Parmi les enfants étudiés, une centaine présentait un blocage de la circulation sanguine (AVC ischémique), dont les données ont été comparées à celles du groupe témoin. Il a ainsi été constaté que les enfants victimes d'un AVC étaient plus souvent traités pour des maladies infectieuses mineures. 80 % des infections touchaient les voies respiratoires supérieures.

Un accident vasculaire cérébral peut être identifié par des maux de tête, des crises similaires à des crises d’épilepsie, des troubles de la parole, des troubles de la vision, de la coordination des mouvements et une faiblesse dans une partie du corps.

De plus, les scientifiques ont découvert que le traitement du déficit en hormone de croissance chez les enfants augmente la probabilité de développer un accident vasculaire cérébral à l’âge adulte.

En cas de déficit en hormone de croissance, des médicaments accélérant la croissance et la puberté sont souvent utilisés. Ce traitement a ses effets secondaires: maux de tête, douleurs articulaires et musculaires, rétention d'eau. De plus, le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) a récemment été ajouté à la liste des effets secondaires. Cependant, plusieurs études sont nécessaires pour une confirmation complète.

Ce projet de recherche à long terme a porté sur environ sept mille personnes nées avant 1990. De 1985 à 1996, les participants ont suivi un traitement par hormone de croissance. Les spécialistes ont étudié les données des participants, qui ont rempli des questionnaires tout au long du traitement, ainsi que leurs dossiers médicaux de 2008 à 2010.

L'intervalle entre le début du traitement et le dernier examen médical était d'environ 17 ans, avec une durée moyenne de traitement d'environ 4 ans.

Ainsi, 11 participants ont été victimes d'un AVC à un âge relativement jeune (environ 24 ans), 8 d'un AVC hémorragique avec rupture d'artères cérébrales et 3 d'un AVC ischémique. Les données des patients de Dijon, d'Oxford, de France et du Royaume-Uni ont également été comparées, confirmant ainsi le lien entre l'hormonothérapie et le risque d'AVC.

Les experts soulignent qu'avant de débuter un traitement par hormone de croissance, le spécialiste doit prendre en compte le lien identifié et décider de la nécessité d'un tel traitement. Lors de la prescription du traitement, le patient doit être informé des risques potentiels, des signes d'AVC et des mesures préventives.

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