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La prise d'analgésiques affecte la prise de masse musculaire
Dernière revue: 02.07.2025

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De nombreux hommes et femmes menant une vie active et s'entraînant régulièrement en salle de sport se concentrent souvent sur le développement de leur masse musculaire. Des scientifiques de l'Université Carolina de Stockholm ont constaté que ces personnes devraient éviter les analgésiques, comme l'ibuprofène. Une étude récente a conclu que l'utilisation systématique d' analgésiques bon marché peut inhiber la croissance musculaire. Cela est particulièrement vrai pour la masse musculaire développée par la musculation en salle. Les chercheurs ont constaté que les médicaments analgésiques les plus courants, largement utilisés dans le monde, interfèrent avec la récupération musculaire. Ceci, entre autres, empêche la croissance musculaire après l'effort. « Les informations que nous avons recueillies nous permettent d'avertir de nombreux athlètes et culturistes: si vous vous entraînez sur des machines de musculation uniquement pour développer votre masse musculaire, il est conseillé d'éviter l'utilisation systématique d'anti-inflammatoires non stéroïdiens et d'analgésiques, surtout à fortes doses », explique le professeur Tommy Lundberg. Les résultats obtenus intéressent aussi bien les athlètes que leurs entraîneurs et leurs médecins: ce n'est un secret pour personne que l'utilisation de ces médicaments est très populaire; après tout, ils sont abordables et efficaces. En quoi consistait l'étude des scientifiques de Stockholm? Ils ont lancé une sorte d'expérience impliquant des volontaires d'une large tranche d'âge: le plus jeune avait 18 ans et le plus âgé 35 ans. Les participants ont été répartis en différents groupes. Le premier groupe s'est vu proposer de prendre de l'ibuprofène quotidiennement pendant deux mois. Les volontaires du second groupe ont pris une petite quantité d'acide acétylsalicylique, mais quotidiennement. Tout au long de l'expérience, les participants ont suivi un entraînement musculaire, principalement axé sur les muscles des cuisses. À l'issue de l'expérience, les spécialistes ont constaté qu'après deux mois, les participants des deux groupes avaient amélioré leurs indicateurs de prise de masse musculaire. En revanche, les participants du second groupe présentaient des indicateurs deux fois plus élevés. Les scientifiques ont constaté que l'analgésique n'affectait que le volume musculaire, sans affecter leur force ni leur endurance. Pour l'instant, on ignore la cause exacte de ce résultat: la durée de prise du médicament ou son dosage. Les spécialistes se préparent donc déjà à mener une nouvelle étude à plus grande échelle afin de mettre les points sur les i et de tirer une conclusion définitive de l'expérience. Peut-être la prochaine fois, les scientifiques utiliseront-ils d'autres médicaments avec des dosages clairement définis.
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