L'abus d'alcool augmente le risque de démence chez les personnes âgées

Des spécialistes britanniques ont mené une nouvelle étude sur l'alcool. Il s'avère que l'abus d'alcool favorise le développement de la démence. Comme l'a souligné le Dr Alstair Burns, l'alcool à fortes doses affecte le cerveau et, avec l'âge, peut entraîner une démence sénile.

Le Nouvel An est toujours associé au début d'une nouvelle vie et de nouvelles opportunités. Les scientifiques le pensent: c'est une excellente occasion de changer de vie et de revoir ses habitudes. Tout d'abord, il est conseillé de revoir sa consommation d'alcool, surtout pendant les fêtes de fin d'année.

Le Conseil national de la santé et de la recherche médicale du Royaume-Uni a fixé la limite de consommation d'alcool pour les adultes à deux unités par jour maximum (2 petits verres de vin), sinon le risque de développer des blessures et des maladies liées à l'alcool augmente.

Une autre étude menée par des experts occidentaux a révélé que l'alcool contribue à renforcer le système immunitaire, notamment pendant la saison froide. Cependant, ces bienfaits ne sont observés que chez les personnes n'abusant pas des boissons alcoolisées.

De telles conclusions ont été tirées par des spécialistes lors d'expériences visant à améliorer la réponse immunitaire à la vaccination. Pour cette expérience, les scientifiques ont sélectionné six singes à qui on a administré des cocktails alcoolisés (4 % d'alcool). Les animaux ont consommé ces boissons pendant un an et deux mois (les scientifiques ont également créé un groupe témoin de singes). Chaque animal a été vacciné contre la variole.

Tout comme les humains, les singes réagissent différemment à l'alcool. Les scientifiques ont immédiatement identifié les buveurs actifs et modérés.

Chez les animaux qui « aimaient » boire, la réaction au vaccin était moins faible que chez les animaux du groupe témoin. Chez les primates buvant modérément, la réaction à la vaccination était, au contraire, plus forte.

De plus, les scientifiques ont noté que l’alcool n’aidera pas si la maladie est déjà présente dans le corps; l’alcool ne fera qu’entraîner une déshydratation plus grave et aggraver l’évolution de la maladie.

Une autre étude a récemment été menée sur l'alcool. Il est connu que l'alcool augmente les tendances suicidaires, mais dans le Missouri, des scientifiques ont constaté que l'insomnie causée par la consommation d'alcool est davantage en cause que la consommation elle-même.

Pour l'expérience, les spécialistes ont sélectionné un groupe d'étudiants (375 personnes) qui ont rempli un questionnaire évaluant les symptômes d'insomnie, les cauchemars, la consommation d'alcool et les tendances suicidaires. Après avoir analysé l'ensemble des données, les scientifiques sont arrivés à la conclusion que la consommation d'alcool augmentait significativement les tendances suicidaires chez les femmes. Au cours de recherches plus approfondies, les spécialistes ont découvert que l'insomnie était le facteur clé entre la consommation d'alcool et les tendances suicidaires.

Les experts ont également noté que chez les hommes, la consommation d’alcool n’avait aucun effet sur la tendance au suicide, mais l’insomnie associée à la consommation d’alcool augmentait significativement le risque de suicide chez les volontaires masculins.

Les chercheurs ont conclu que les résultats devraient être pris en compte lors de l’élaboration de plans visant à réduire les risques de suicide.

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