Principes généraux de correction des altérations cutanées liées à l'âge

La correction des changements cutanés liés à l'âge doit être globale et dépend du type de vieillissement dominant, du type et de la gravité du vieillissement, du type de peau (normale, sèche, grasse, mixte), de la sensibilité cutanée, des maladies concomitantes, de l'âge et de la motivation du patient. Une prescription rapide et une combinaison judicieuse de différentes méthodes sont essentielles. Un traitement complet peut inclure des soins à domicile et en institut, des massages, des peelings, des injections, des méthodes matérielles, ainsi que des traitements systémiques. Les spécialistes recommandent également une hygiène de vie saine (arrêt du tabac, sommeil suffisant, activité physique modérée, alimentation équilibrée).

Soins de la peau

Comprend un nettoyage doux et une hydratation adéquate. Pour le nettoyage quotidien, les plus adaptés sont les détergents synthétiques dont le pH correspond à l'acidité normale de la peau, les savons riches en matières grasses, ainsi que les émulsions et toniques spécialement conçus à cet effet. Pour le soin de la peau, il est recommandé d'utiliser des crèmes hydratantes en émulsion modernes.

Divers agents agissant sur certains changements liés à l'âge peuvent être ajoutés aux produits de soins de base. Ainsi, pour les rides d'expression, les crèmes de soin quotidiennes à effet « botox » sont largement utilisées (Myokin gamma, Laboratoires Vichy; Exclusive gamma, Lierac, etc.). Leur action vise principalement à stopper la libération de calcium dans le réticulum endoplasmique du fibroblaste (on utilise généralement à cet effet des antagonistes du calcium (ions Mg)) ou à ralentir la libération d'énergie nécessaire à la formation du complexe actine-myosine (par exemple, l'adénosine).

En cas de déshydratation et de délipidation cutanées sévères, il est recommandé d'utiliser des soins extrêmement doux, qui préservent les lipides hautement spécialisés et restaurent les propriétés barrières de la peau. L'inclusion de céramides, de leurs précurseurs (bases sphingoïdes) et d'acides gras insaturés, qui participent à la synthèse des céramides, dans les produits hydratants quotidiens est particulièrement importante.

Lors du vieillissement cutané ménopausique, outre une hydratation adéquate et la restauration des propriétés barrières de la peau, il est nécessaire d'utiliser des produits stimulant l'activité proliférative des kératinocytes basaux et des fibroblastes. À cet effet, on utilise des phytoestrogènes et d'autres agents reconnus par les cellules clés de l'épiderme et du derme comme leurs propres facteurs de croissance (Novadiol gamma, crème Neovadiol, Laboratoires Vichy; Arkeskin, Lierac; Izoval, Uriage; Argon gamma, Galenic, etc.). En cas de peau pâteuse caractéristique d'une lymphostase et de troubles du flux veineux, les produits de soin incluent des substances aux propriétés drainantes: dérivés de la caféine (par exemple, crème Novadit Nuit, Neovadiol Nuit, Laboratoires Vichy), marron d'Inde, etc.

Afin de restaurer la texture normale de la peau en cas de rides fines et de photovieillissement, on utilise des substances à effet exfoliant, généralement divers acides. Les peelings maison, à base de préparations enzymatiques et d'acides à faible concentration, sont populaires.

En cosmétologie moderne, les produits stimulant l'activité fonctionnelle des fibroblastes et possédant des propriétés hydratantes prononcées (phytoestrogènes, acide hyaluronique, polysaccharides, glycosaminoglycanes, etc.) sont déjà assez traditionnels. L'une des tendances actuelles est l'inclusion d'un complexe de principes actifs dans la composition de produits externes: des anti-élastases et des anti-métalloprotéinases, capables de prévenir la destruction des fibres dermiques sous l'action de l'élastase et des métalloprotéinases matricielles (Liftaktiv Pro, Laboratoires Vichy; Izolift, Uriage, etc.). Il a également été démontré que la vitamine A et ses dérivés sont capables d'inhiber l'activité des collagénases; c'est pourquoi les produits contenant ces ingrédients ont également ce point d'application (par exemple, Retinox Correction gamma, RoC).

À des fins préventives, des composants photoprotecteurs et protecteurs sont ajoutés aux produits de soins de base, notamment pour la protection contre les radicaux libres. À domicile et en institut, divers masques (hydratants, anti-couperose, etc.) sont largement utilisés. Les massages manuels, les peelings, les techniques d'injection et les méthodes de cosmétologie matérielle sont fréquemment utilisés pour corriger les signes de vieillissement cutané.

Il convient de souligner que le choix de l'une ou l'autre méthode dépend du type de peau, de sa sensibilité et de sa déshydratation, de la motivation du patient et du type de vieillissement. Par exemple, dans le cas du type déformant, caractérisé principalement par des modifications du tonus des muscles faciaux, un déplacement gravitationnel de la graisse sous-cutanée et une lymphostase, les principales interventions peuvent viser d'abord le drainage actif (cosmécanique, drainage lymphatique par microcourants, drainage lymphatique sous vide, drainage lymphatique par ultrasons, etc.), puis la restauration du tonus initial des muscles faciaux (thérapie par microcourants, myostimulation, biostimulation, myolifting, etc.). Dans le cas du vieillissement par fines rides, caractérisé par des modifications principalement au niveau de l'épiderme et du derme, toutes les méthodes permettant une hydratation rapide des couches superficielles et profondes de la peau, ainsi que la restauration de ses propriétés barrières (peeling superficiel, oxygénothérapie, électrophorèse par microcourant, phonophorèse, etc.) sont pertinentes dès le début du traitement. Afin d'activer l'activité synthétique des fibroblastes dermiques, des procédures cosmécaniques telles que l'ultrasonothérapie, la luminothérapie, la microdermabrasion, le rajeunissement au laser, etc., sont recommandées. Pour réduire le diamètre des pores et lisser ultérieurement le microrelief, il est conseillé de privilégier un peeling de profondeur moyenne, ainsi que la microdermabrasion, le rajeunissement par la lumière et la chaleur ou les techniques cosmécaniques.

Pour l'administration orale, il est recommandé de prendre des vitamines, des microéléments, des produits contenant des acides gras insaturés, des produits combinés et certains immunomodulateurs (produits à base de peptides thymiques). En cas de vieillissement dû à la ménopause, la question du traitement hormonal substitutif (THS) est posée. Le choix du THS est effectué par un gynécologue après un examen approfondi. Ces dernières années, une attention particulière a été portée aux régimes « anti-âge ».

La chirurgie plastique occupe une place particulière dans la correction des changements cutanés liés à l’âge.

Caractéristiques de la correction du photovieillissement

La correction adéquate du photovieillissement est au cœur de l'attention des spécialistes en raison de la fréquence élevée de ce phénomène. Cela s'explique par la popularité croissante des loisirs dans les régions à forte exposition au soleil et par l'utilisation intensive des solariums. La prise en charge des patients présentant des signes de photovieillissement comprend une photoprotection obligatoire et un certain nombre de mesures thérapeutiques, dont le choix dépend de la nature des changements cutanés.

Pour se protéger des rayons ultraviolets, il est conseillé aux patients d'éviter toute exposition au soleil, de porter des vêtements fermés et un chapeau, et de ne pas se rendre dans des solariums. L'utilisation de photoprotecteurs, très efficaces contre les rayons UVA et UVB, est recommandée les jours ensoleillés.

Les soins quotidiens de base contre le photovieillissement contiennent généralement non seulement des ingrédients hydratants, mais aussi des dérivés de vitamines A et C et divers acides (Reti-C gamma, Laboratoires Vichy; Night Peel, Day Peel, Lierac; Active-C gamma, La Roche-Posay; Retinox-Correction gamma, RoC, etc.). Des agents externes tels que les rétinoïdes (trétinoïne, adapalène) et l'acide azélaïque sont utilisés pour corriger le photovieillissement. Une utilisation prolongée (au moins 6 mois) de ces médicaments entraîne une amélioration de la texture de la peau, une diminution du nombre de rides et de lentigos, et une décoloration des éphélides.

Parmi les procédures cosmétiques, les plus couramment utilisées sont les peelings chimiques de profondeur moyenne ou profonde (aux acides de fruits ou trichloracétique, au rétinol, au phénol, etc.). L'effet complexe du peeling sur le photovieillissement comprend un effet exfoliant, blanchissant et hydratant.

Diverses méthodes physiques visant à lisser la surface cutanée sont également largement utilisées. Parmi ces méthodes figurent la microdermabrasion, le polissage laser et la dermabrasion. Ces dernières années, les traitements de photorajeunissement (thérapies LHE) ont connu un vif succès. Leur principe réside dans l'action complexe d'un système de lumière pulsée et d'énergie thermique sur la peau. Leurs principaux avantages sont leur bonne tolérance, leurs effets secondaires minimes et leur impact positif sur l'état dermatologique. On a notamment observé une amélioration significative de la turgescence et de l'élasticité cutanées, une uniformisation du grain de peau, une pâleur et une réduction du nombre de lentigos, ainsi qu'une fragmentation et une diminution du nombre de télangiectasies.

Un facteur important dans la prévention du photovieillissement est un travail d'information actif auprès de la population, ainsi que la promotion de la photoprotection au sens large. Parallèlement, les normes esthétiques modernes favorisent la popularité auprès de divers segments de la population de la pigmentation cutanée obtenue après une exposition au soleil ou en solarium.

Il convient de souligner que le photovieillissement est un phénomène partiellement corrigé. Parallèlement, une approche globale du patient et une prévention active de nouveaux dommages photochimiques sont nécessaires.

La diététique dans la thérapie anti-âge

L'une des missions les plus urgentes de la cosmétologie moderne est la lutte contre le vieillissement prématuré. De nombreuses méthodes thérapeutiques anti-âge ont été développées. Lors de leur mise en œuvre, il ne faut pas oublier que l'alimentation est le facteur régulateur le plus important et permanent, agissant sur tous les processus métaboliques de l'organisme. L'alimentation joue un rôle essentiel dans les processus de détoxification et dans la lutte contre le stress oxydatif.

Lors de l'élaboration d'un régime anti-âge, il est essentiel de suivre les principes d'une nutrition rationnelle. Un poids adapté au sexe, à la taille, à l'âge et à la morphologie, ainsi qu'un bon équilibre entre masse grasse et masse musculaire sont des facteurs importants pour le bon fonctionnement de l'organisme. Cette section met en lumière certains aspects de la diététique spécifiques à la nutrition anti-âge.

Combattre le stress oxydatif

Le stress oxydatif entraîne la formation de métabolites des hormones sexuelles féminines, lesquels endommagent irréversiblement l'ADN mitochondrial et perturbent le fonctionnement normal de ces structures. Le plus grand danger réside dans la peroxydation lipidique, dont les produits sont des facteurs de dégradation agressifs, et donc une cause et un indicateur du vieillissement. Pour lutter contre le stress oxydatif, il est recommandé d'utiliser des antioxydants: des substances capables d'inhiber les processus d'oxydation des radicaux libres et d'apporter les nutriments nécessaires au système antioxydant de l'organisme. Parmi ces nutriments essentiels, on trouve le fer, le cuivre, le manganèse, le glutathion, le sélénium et l'acétylcystéine. Ils participent au fonctionnement des enzymes antioxydantes en tant que cofacteurs. Par exemple, le cuivre et le zinc sont nécessaires à la superoxyde dismutase, tandis que le fer est nécessaire à la catalase. Un traitement antioxydant peut être combiné, par voie externe (sous forme de cosmétiques) ou orale. Parmi les antioxydants les plus importants, les principaux sont les liposolubles (alpha-tocophérol et caroténoïdes). Leur fonction est de protéger les principaux composants structurels des membranes biologiques. Il existe également des antioxydants hydrosolubles qui jouent un rôle dans le cytoplasme cellulaire ou le plasma sanguin, c'est-à-dire en inactivant les radicaux libres en milieu aqueux.

Alpha-tocophérol (vitamine E) – antioxydant liposoluble. Inhibe la peroxydation des acides gras insaturés présents dans les membranes cellulaires. Restaure les niveaux de vitamine A et d'ubiquinone (coenzyme Q). A un effet antiathérogène. Il existe sous forme de médicament et est présent dans de nombreux cosméceutiques. Apport journalier recommandé: 15 mg. De nombreux aliments en contiennent en quantité significative. Par conséquent, l'alimentation doit inclure: huile végétale, céréales, soja, légumineuses et fruits de mer.

L'acide ascorbique (vitamine C) réduit le taux d'oxydation des lipoprotéines de très basse densité (LDL), favorise le transport des vitamines A et E, inhibe l'athérogenèse, participe à la synthèse des corticostéroïdes et de la sérotonine, favorise la synthèse du collagène à partir du procollagène, la synthèse des hormones thyroïdiennes et l'absorption intestinale du fer et du calcium. Les besoins quotidiens sont de 70 à 100 mg. Les principales sources alimentaires de cette vitamine sont les cynorhodons, les poivrons, les baies, les fruits, les légumes verts et le chou.

Les bioflavonoïdes et les polyphénols (vitamine P), présents sous forme hydrosoluble et liposoluble, potentialisent l'effet antioxydant de l'acide ascorbique. Ces substances renforcent les capillaires, neutralisent les substances cancérigènes et ont un effet calmant. Les besoins quotidiens sont de 25 mg. Pour un apport optimal en bioflavonoïdes, il est conseillé de consommer de l'aronia, des agrumes, de la rhubarbe, des cynorhodons, du thé vert, du vin rouge (dont la teneur en vitamine P est dix fois supérieure à celle du thé vert), des betteraves, des pommes, du sarrasin, du riz, du curcuma, du chocolat et des olives.

L'ubiquinone (coenzyme Q) est un puissant antioxydant. Sa structure chimique est similaire à celle du tocophérol. Elle protège les molécules d'ADN et les membranes cellulaires des radicaux libres. On la retrouve souvent dans les cosméceutiques et son utilisation est tout à fait justifiée.

Il convient de rappeler que l'effet le plus prononcé des vitamines, micro- et macroéléments est obtenu soit sous forme de composés naturels, soit sous forme chélatée de préparations pharmacologiques. Lors de l'enrichissement de l'alimentation avec des agents pharmacologiques, il est conseillé d'éviter les complexes de vitamines et de minéraux à longue conservation (plus de 2 ans), car ils contiennent une quantité importante de stabilisants. Il convient également d'éviter les préparations trop riches en vitamines et minéraux, en raison d'un possible antagonisme entre leurs composants.

Tous les aspects mentionnés ci-dessus concernant les effets anti-âge sont certes importants. Cependant, il ne faut pas oublier le traitement hormonal substitutif des patientes atteintes de troubles ménopausiques. Il a été prouvé qu'un THS pendant 3 mois entraîne un épaississement de la couche germinale de l'épiderme, tandis qu'un traitement plus long entraîne une augmentation de la masse collagène. Il est important de prescrire un THS au plus tard 2 ans après la ménopause. Les phytoestrogènes peuvent également être utilisés, mais leur effet est ambigu. Tout dépend de la concentration d'hormones endogènes dans le sang. Les phytoanalogues sont certes plus faibles que les hormones endogènes, mais leur liaison aux récepteurs est plus forte. Il en résulte que les phytoestrogènes ont un effet anti-œstrogénique paradoxal en cas d'hyperestrogénémie. Il s'agit d'un autre domaine d'application très recherché. Les phytoestrogènes sont utilisés pour prévenir et traiter le syndrome prémenstruel, la mastopathie et les tumeurs mammaires. En cas d'hypoestrogénisme, les phytoestrogènes ont un effet œstrogénique positif. Il s'agit de l'effet « double face » de ce groupe de substances. Les phytoestrogènes ont également un effet antioxydant, protégeant contre l'oxydation des LDL. Les phytoestrogènes se divisent en deux grands groupes: les isoflavones et les lignanes. Les isoflavones sont prédominantes dans le soja, les légumineuses, les lentilles, les grenades, le trèfle rouge, les dattes et le chou. Les précurseurs des lignanes sont contenus dans la couche externe des noix. Sous l'influence de la microflore intestinale, ils sont transformés en formes actives. Les lignanes et les isoflavones ont un effet antiandrogénique et sont donc utilisés dans le traitement des peaux grasses, de l'acné et de l'alopécie androgénique. Pour résoudre les problèmes de changements cutanés involutifs, les médicaments de premier choix sont les cosméceutiques contenant des phytoestrogènes. Malheureusement, l'utilisation du soja et d'autres plantes endogènes dans l'alimentation humaine ne suffit pas à garantir leur action endogène. Une trop grande quantité d'isoflavones est perdue lors de la transformation industrielle. C'est pourquoi des préparations orales contenant ces substances ont été développées. La dose thérapeutique d'isoflavones de soja est de 90 à 180 mg par jour, la dose d'entretien est de 45 à 90 mg.

Une autre étape importante du régime anti-âge est la nutrition qui neutralise les effets néfastes des facteurs externes. Par exemple, il faut lutter contre l'absorption de radionucléides par l'organisme. Ces substances, présentes dans les engrais phosphorés, retombent à la surface du sol lors des précipitations. Elles migrent le long de la chaîne sol-plante. Les radionucléides s'accumulent particulièrement facilement dans les sols pauvres en minéraux K, Ca, Na et P. Les eaux artésiennes et de nombreuses autres nappes phréatiques isolées de la surface terrestre sont exemptes de contamination par les radionucléides. Les céréales, le lait, les légumes et les fruits peuvent contenir de nombreux radionucléides. Il est facile d'éliminer cette contamination. Les aliments crus doivent être soigneusement lavés (de préférence à l'eau alcalinisante) et pelés. Le haut des racines doit être coupé de 1,5 cm, la peau des fruits doit être retirée, les feuilles supérieures du chou doivent être retirées et le pédoncule doit être retiré. L'ébullition permet d'éliminer jusqu'à 50 % des radionucléides. Pour la cuisson de la viande, égouttez le premier bouillon; pour les champignons, faites-les tremper et faites-les bouillir. Les flavonoïdes, les gallates et les pectines lient et éliminent les radionucléides de l'organisme. Les plus accessibles sont les pectines. Dose quotidienne: 8 à 15 g. À consommer pendant les repas et le soir. Il est conseillé d'enrichir son alimentation en fluor, sélénium, calcium et iode, afin d'augmenter la résistance globale de l'organisme.

Nutrition en cas d'exposition à des toxines chimiques

Les habitants des mégapoles reçoivent constamment des doses croissantes de produits chimiques provenant de l'eau, des sols et de l'air pollués. L'alimentation a un impact significatif sur la décomposition des substances toxiques et leur élimination de l'organisme. Que peut-on conseiller à un habitant d'une grande ville? L'eau potable doit être purifiée à l'aide de filtres à membrane. Il est également important de rappeler qu'une carence en protéines dans l'alimentation réduit la fonction de détoxification du foie. Les protéines doivent contenir des acides aminés tels que la méthionine et la cystéine. Les huiles végétales contenant des acides gras polyinsaturés sont également nécessaires. L'acide glucuronique est formé à partir des glucides, qui entrent en réaction de conjugaison avec les toxines et leurs produits de dégradation. En général, l'alimentation doit privilégier les protéines et les glucides. N'oubliez pas le rôle des fibres alimentaires dans la liaison aux toxines. Un apport en vitamines A, E, C, niacine, vitamines B1, B2 et B6 est nécessaire.

Dans le tourbillon du temps et des événements de la vie, on n'a souvent pas le temps d'examiner attentivement la composition chimique des produits alimentaires qu'on achète. Par conséquent, l'alimentation contient souvent une abondance de conservateurs, de stabilisants et de colorants qui rendent le produit aromatique et visuellement attrayant. En examinant attentivement l'étiquette, on remarque souvent de nombreux symboles « E » avec différents chiffres. Il est important de bien comprendre cela. Les additifs alimentaires d'origine naturelle comprennent: E 330 (acide citrique), E 300 (vitamine C), E 375 (niacine), E 363 (acide succinique), E 334 (acide tartrique) et E 260 (acide acétique). À doses modérées, ils sont absolument sans danger. La prudence est de mise avec le E 621 (glutamate de sodium). Cette substance est un exhausteur de goût très fréquemment utilisé. Bien qu'il s'agisse d'un sel de l'acide glutamique, son excès entraîne le « syndrome du restaurant chinois »: faiblesse, maux de tête, nausées, tachycardie, douleurs thoraciques, somnolence, érythème facial. Les substances suivantes sont interdites en Ukraine et en Russie: E 908, E 957, E 622, E 520, E 505, E 475, E 408, E 375, E 344, E 308, E 303, E 252, E 240, E 213, E 260, E 140, E 123. Il est donc impératif de lire attentivement les étiquettes des produits alimentaires modernes.

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