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Un tout nouveau médicament a été mis au point pour lutter contre la maladie d'Alzheimer
Dernière revue: 01.07.2025
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La maladie d'Alzheimer, sixième maladie la plus mortelle au monde, est la cause la plus fréquente de démence. Rien qu'aux États-Unis, elle tue lentement mais sûrement au moins 5,4 millions de personnes.
Une étude menée à l'Université des sciences de la santé de Géorgie (États-Unis) sous la direction d'Erhard Beiberich a montré ce qui suit: lorsque les neurones commencent à produire trop de protéines amyloïdes, qui est la marque noire de la maladie d'Alzheimer, les astrocytes, qui normalement soutiennent et protègent les neurones, commencent à leur envoyer des « lettres de mort ».
À droite, un cerveau sain, à gauche, un cerveau en phase terminale de la maladie d'Alzheimer.
Les protéines amyloïdes sont sécrétées par tous les neurones, mais leur taux augmente avec l'âge, atteignant un maximum en cas de maladie. Les astrocytes, dont la fonction principale est d'apporter de l'oxygène et d'autres nutriments, ainsi que d'éliminer une partie des déchets de l'activité neuronale, sont activés et enflammés sous l'effet d'un excès d'amyloïdes.
Que feriez-vous, lecteur, si un neurone produisait une substance très toxique et la laissait tomber à votre porte? Vous choisiriez probablement de vous protéger d'une manière ou d'une autre. Et c'est vrai. Comme l'a montré l'étude, c'est exactement ce que font les astrocytes en difficulté: ils se protègent en exprimant une paire de protéines mortelles, PAR-4, et le céramide sphingolipide (qui ne sert apparemment que d'enveloppe à PAR-4), et en les envoyant comme une « lettre de mort » au neurone. Par conséquent, PAR-4 induit l'apoptose dans les deux cellules – le neurone et l'astrocyte paniqué, ce qui explique le phénomène de mort cellulaire observé dans la maladie d'Alzheimer.
Ne pensez-vous pas que grâce à cette étude, le puzzle s'assemble enfin? L'amyloïde ne provoque pas la mort des cellules cérébrales: le cerveau s'autodétruit; l'amyloïde active simplement la réaction de défense de l'astrocyte, qui libère des protéines mortelles en direction du neurone incriminé, provoquant la mort du neurone, puis de l'astrocyte lui-même. Quel suicide ridicule…
Il semble que nous ayons désormais de l'espoir dans le développement d'un médicament complètement nouveau: les auteurs de l'ouvrage pensent que s'il était possible de détruire le message mortel envoyé par l'astrocyte au neurone, cela sauverait l'humanité de la démence sénile.
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