Le chromosome Y ne disparaîtra pas et la présence des hommes sur la planète persistera

Les scientifiques avaient prédit que les hommes disparaîtraient complètement de la surface de la Terre dans les cinq prochains millions d’années, mais des études récentes ont montré que le chromosome Y ne disparaîtrait pas et que la présence des hommes sur la planète resterait.

Il s'est avéré que le message selon lequel les hommes disparaîtraient progressivement était exagéré. Auparavant, les scientifiques pensaient que la disparition progressive du chromosome Y entraînerait la disparition inévitable du sexe fort d'ici cinq millions d'années. Mais dans une université californienne, une équipe de chercheurs dirigée par la biologiste Melissa Wilson Cyrus a réalisé une analyse génétique et a conclu qu'à l'avenir, les femmes n'auraient plus besoin de recourir à la fécondation in vitro (FIV), les gènes masculins étant relativement stables. Les spécialistes ont comparé les chromosomes Y de 16 représentants de la moitié forte de l'humanité, originaires d'Afrique et d'Europe.

Comme l'a souligné le Dr Cyres, le chromosome mâle ne contient plus 90 % de l'information génétique qu'il partageait autrefois avec le chromosome X. Les recherches des scientifiques ont établi que les gènes restants, ainsi que ceux qui ont « flux » du chromosome femelle vers le chromosome mâle, conservent longtemps leur signification originelle. Chez des volontaires, les scientifiques ont constaté la préservation de la séquence des variations génétiques du chromosome mâle lors du processus de sélection naturelle. Cela signifie que les cellules conservent leur contenu génétique, ce qui affecte significativement la fertilité masculine.

Il y a environ 200 millions d'années, les mammifères étaient une espèce relativement nouvelle sur Terre. Certaines des premières versions des chromosomes X et Y formaient des paires interactives. À chaque nouvelle génération, les cellules échangeaient certaines informations génétiques, de sorte que la progéniture possédait un mélange de gènes des deux parents. Avec le temps, le chromosome Y est devenu plus spécifique et a commencé à attirer des gènes contribuant au développement des testicules, du sperme et des spermatozoïdes. Ces gènes se sont révélés nocifs pour les femmes, ce qui a conduit à l'arrêt de l'échange d'informations génétiques entre les chromosomes mâles et femelles, qui ont ensuite commencé à se développer indépendamment.

Actuellement, le corps féminin possède une paire similaire de chromosomes X, tandis que le corps masculin possède un chromosome XY. Du fait de l'impossibilité d'échanger des informations génétiques entre X et Y, le chromosome Y est plus sensible à la sélection naturelle, ce qui explique l'hypothèse d'une extinction progressive de la race masculine sur la planète. Auparavant, les scientifiques avaient admis la possibilité qu'une mutation du chromosome Y affecte la formation du sexe masculin dès la conception. Suite à ces changements, la structure du chromosome pourrait être complètement modifiée, ce qui entraînerait l'extinction de l'espèce humaine sur Terre.

Les gènes, tels qu'établis par la biologie moléculaire, sont des sections spécifiques de l'ADN qui contiennent des informations sur la structure d'une molécule d'ARN ou d'une protéine, qui, avec d'autres molécules fonctionnelles, déterminent la croissance et le développement futurs d'une personne dès la conception.