Infection intestinale pendant la grossesse

Une infection intestinale pendant la grossesse, si elle n'est pas éliminée, peut avoir des conséquences dangereuses pour la femme et le fœtus. Par conséquent, les futures mères doivent être extrêmement attentives à leur santé afin de détecter à temps le processus pathologique et de prendre les mesures nécessaires. L'une des principales conditions pour une grossesse réussie est de se soumettre à un examen médical précoce.

Un frottis et une analyse d'urine sont des tests de première importance, car leurs résultats peuvent révéler des anomalies, notamment la présence d'E. coli dans le corps d'une femme.

Les infections intestinales aiguës (AII) sont un groupe de maladies infectieuses pouvant être causées par divers agents (principalement des bactéries) et se manifestant par des douleurs, des troubles gastro-intestinaux, une déshydratation, de la fièvre et d'autres pathologies. Il est essentiel de détecter le problème à temps, d'établir un diagnostic et de commencer le traitement.

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Causes d'infection intestinale pendant la grossesse

L'infection intestinale pendant la grossesse se manifeste par des nausées, une perte d'appétit, de la fièvre, des flatulences et des troubles intestinaux (diarrhée). Les causes d'un tel processus pathologique peuvent être très diverses:

• maladies chroniques et aiguës du tractus gastro-intestinal;
• troubles du pancréas;
• allergies alimentaires;
• infections à rotavirus provoquant une grippe intestinale;
• intoxication alimentaire;
• infestations helminthiques, etc.

La flore pathogène, pénétrant dans l'organisme à partir de l'environnement, contribue à la progression de l'infection intestinale. On distingue plusieurs types d'agents pathogènes. Ainsi, l'évolution aiguë de la maladie peut être causée par Pseudomonas aeruginosa, Proteus et Clostridia; en cas d'atteinte bactérienne, la dysenterie, l'escherichiose et la salmonellose se développent; les intoxications alimentaires sont souvent causées par des staphylocoques. Il existe également des infections intestinales aiguës d'origine virale et fongique.

La principale cause de cette maladie est le patient ou le porteur, par lequel les agents pathogènes sont libérés dans l'environnement (par les selles, l'urine ou les vomissements). Le mécanisme d'infection à E. coli est alimentaire. La voie d'infection peut être domestique, fécale-orale ou aérienne. Les facteurs de transmission sont généralement les aliments, les articles ménagers et la baignade. L'infection à rotavirus pendant la grossesse se manifeste souvent par une toxicose. L'infection se produit par les mains sales, une eau de mauvaise qualité ou un contact avec un patient (porteur). En cas de suspicion d'infection intestinale, la femme enceinte doit consulter immédiatement un médecin pour un diagnostic plus approfondi et la prescription d'un traitement adapté.

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Pathogénèse

Une infection intestinale pendant la grossesse peut menacer la santé de la mère et de l'enfant, il est donc très important de l'identifier et de l'éliminer à temps.

La pathogenèse, en tant qu'ensemble de processus déterminant les mécanismes d'apparition et les caractéristiques de l'évolution de la maladie, comprend une inflammation infectieuse de l'intestin et le développement de complications. Dans ce cas, la muqueuse de plusieurs de ses parties peut être affectée simultanément. Ainsi, l'inflammation du duodénum est appelée « duodénite », celle du côlon « colite », celle de l'intestin grêle « entérite » et celle de l'appendice « appendicite ». Le développement de ce processus pathologique entraîne une altération des fonctions intestinales: mauvaise digestion des aliments et accumulation de matières fécales, augmentation de la quantité de mucus intestinal, absence d'absorption des nutriments. Dans les cas avancés, des ulcères se forment qui, en affectant profondément la paroi intestinale, provoquent sa rupture (perforation), ce qui peut entraîner une péritonite, c'est-à-dire une inflammation du péritoine.

Les mécanismes de développement de la diarrhée, symptôme d'une infection intestinale, comprennent: une sécrétion accrue d'électrolytes, entraînant une perte massive de liquide; une diminution de l'absorption des nutriments due à une lésion de l'épithélium intestinal. Les agents étiologiques peuvent inclure des protozoaires, des virus et des bactéries.

Pour déterminer l'évolution clinique de la maladie et le traitement adéquat, il est nécessaire de diagnostiquer avec précision l'agent causal de l'infection intestinale, qui peut être bactérien, viral, fongique, protozoaire ou avoir une étiologie mixte.

Symptômes d'une infection intestinale pendant la grossesse

N'importe qui peut être infecté par une infection intestinale, y compris les femmes enceintes, notamment en raison de leur immunité réduite. L'infection peut se transmettre par contact avec une personne malade (par exemple, un enfant plus âgé de la famille), par manque d'hygiène, par la consommation de fruits et légumes non lavés, etc.

Les signes de la maladie peuvent apparaître quelques heures après l’infection ou après quelques jours.

En cas d'évolution bénigne de la maladie, le médecin peut prescrire un traitement ambulatoire, mais en cas de vomissements fréquents (plus de 5 fois par jour), de diarrhée, de température élevée, une hospitalisation est nécessaire.

L'impact de la maladie sur l'état de l'enfant dépend de l'agent infectieux. Dans la plupart des cas, la salmonellose et les infections toxiques n'ont pas d'incidence sur le déroulement de la grossesse et sont bénignes. Les infections graves provoquant la fièvre typhoïde, la dysenterie ou l'amibiase, qui ont un impact important sur la grossesse et l'enfant (pouvant parfois entraîner une fausse couche), sont extrêmement rares aujourd'hui et le risque de contracter une infection de ce type est très faible.

L'infection intestinale pendant la grossesse se manifeste généralement immédiatement (dans les cas aigus) ou se dissimule sous des signes de toxicose (nausées, vomissements, vertiges). Dans la plupart des cas, la période d'incubation varie de quelques heures à deux jours.

Les symptômes suivants d’une infection intestinale pendant la grossesse peuvent être identifiés:

• perte d'appétit;
• nausée;
• vomissements (souvent multiples);
• diarrhée;
• soif;
• gêne abdominale;
• flatulence;
• fièvre;
• faiblesse prononcée;
• du sang dans les selles.

La maladie se caractérise par deux syndromes principaux: infectieux-toxique, qui se traduit par une augmentation de la température et de la fièvre; et intestinal, qui présente des signes de gastrite, d'entérite, de gastro-entérite, de colite, etc.

La future mère se plaint de maux de tête, de vertiges, de faiblesse, de frissons, d'un manque d'appétit et d'un malaise général. Des selles brun clair signalent le développement d'une infection intestinale telle qu'une gastro-entérite; des diarrhées aqueuses répétées sont un syndrome d'entérite; des douleurs abdominales accompagnées de selles fréquentes contenant du mucus sont un syndrome d'entérocolite courant. Dans les cas graves, une gastro-entérocolite survient, c'est-à-dire une infection de toutes les parties du tube digestif.

Si vous présentez de tels symptômes, vous devez agir immédiatement, car cela peut entraîner une déshydratation de tout l'organisme et une intoxication progressive. L'épaississement du sang peut entraîner la formation de caillots sanguins dans les veines des jambes. La diminution du volume sanguin circulant entraîne une augmentation de la quantité d'ocytocine, une hormone qui affecte la fonction contractile de l'utérus. Cette affection peut malheureusement provoquer une fausse couche ou un accouchement prématuré. En cas d'intoxication grave (par exemple, par des champignons), le poison peut pénétrer dans le placenta, ce qui peut causer des dommages irréparables au fœtus.

Conséquences

L'infection intestinale pendant la grossesse se développe souvent dans le contexte d'une immunité affaiblie, car le corps de la future mère subit un stress important pendant la période de mise au monde du bébé.

Les conséquences peuvent être imprévues (jusqu'à une fausse couche ou un accouchement prématuré), surtout si le cas est très avancé et s'accompagne de vomissements répétés, de diarrhée, de fièvre et d'épuisement. E. coli peut traverser le placenta, ce qui entraîne une infection du fœtus et, par conséquent, le développement de pathologies et de maladies intra-utérines (par exemple, la méningite). Cependant, cela ne se produit que dans les cas graves, lorsque la mère est gravement intoxiquée. En général, une infection intestinale bactérienne ne nuit pas au fœtus, car la barrière utéro-placentaire protège efficacement le bébé contre la pénétration des bactéries.

Il convient de noter que la grippe intestinale est difficile à détecter chez la femme enceinte, car ses symptômes ressemblent souvent à ceux d'une toxicose. Le principal risque du rotavirus pour la femme enceinte est l'affaiblissement de l'organisme et le risque de déshydratation, qui peuvent nuire à l'enfant. La déshydratation entraîne souvent un manque important d'oxygène, pouvant entraîner une fausse couche ou un accouchement prématuré. Il est donc essentiel d'instaurer rapidement un traitement par solutions de réhydratation, préparations enzymatiques, absorbants et, dans les cas graves, par antibiotiques.

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Complications

Une infection intestinale pendant la grossesse est dangereuse car elle peut menacer la santé de la femme enceinte et de l'enfant, surtout si la future mère est intoxiquée et déshydratée en raison de vomissements et de diarrhées sévères. Dans ce cas, une hospitalisation d'urgence est nécessaire.

Les complications liées à une perte rapide de liquide peuvent affecter le système veineux: l'épaississement du sang provoque la formation de caillots sanguins dans les membres inférieurs. De plus, la diminution du volume sanguin circulant entraîne une augmentation de la concentration d'ocytocine, signalant directement les contractions utérines, pouvant entraîner des conséquences irréversibles telles qu'une fausse couche ou un accouchement prématuré. Parmi les autres complications, on peut citer:

• choc de déshydratation avec chute critique de la pression artérielle;
• choc toxique infectieux, qui survient au début de la maladie dans le contexte d'une augmentation rapide de la température et s'accompagne d'une forte concentration de toxines;
• insuffisance rénale aiguë;
• inflammation des poumons ou pneumonie.

Pour se protéger et protéger son enfant, une femme enceinte doit consulter immédiatement un médecin dès les premiers symptômes d'une infection intestinale, surtout si l'état s'aggrave brutalement et s'accompagne de vomissements importants et d'évanouissements. Seuls un diagnostic précoce et un traitement efficace protégeront la mère et son enfant à naître du danger.

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Diagnostic d'une infection intestinale pendant la grossesse

Une infection intestinale pendant la grossesse nécessite l'intervention immédiate d'un médecin spécialiste (généralement un spécialiste des maladies infectieuses), qui doit diagnostiquer correctement la maladie et élaborer un plan de traitement efficace en fonction de l'état de la patiente, du tableau clinique de la maladie, des résultats de l'examen et d'autres facteurs.

Le diagnostic d'une infection intestinale pendant la grossesse repose principalement sur l'examen bactériologique des vomissures et des selles. Des méthodes sérologiques peuvent également être utilisées pour détecter les anticorps dirigés contre les agents pathogènes. Avant de procéder aux analyses de laboratoire, le médecin se base sur le tableau clinique général de la maladie pour établir un diagnostic préliminaire et prendre les mesures nécessaires pour calmer les vomissements, faire baisser la température, éliminer l'intoxication, etc. Les conclusions finales reposent sur les résultats des analyses sanguines, l'examen bactériologique des résidus alimentaires, des eaux de vaisselle, etc.

Des méthodes de génétique moléculaire, de virologie et de sérologie sont utilisées pour déterminer l'infection à rotavirus. Les matières fécales et le sérum sanguin sont également utilisés comme matériaux nécessaires au calcul des antigènes viraux. Afin d'établir un diagnostic précis, les recherches médicales sont menées dans des laboratoires spécialement équipés, capables de réaliser des examens de microscopie électronique ou d'électrophorèse, qui donnent les résultats les plus précis.

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Tests

L'infection intestinale pendant la grossesse est principalement diagnostiquée à la suite d'un examen bactériologique. Ce n'est qu'après un examen approfondi en milieu médical que le médecin pourra prescrire le traitement adapté à la patiente.

Pour déterminer le type d'infection, des analyses de sang, d'urine (y compris la flore intestinale) et de selles sont tout d'abord nécessaires. Un médecin peut suspecter une infection intestinale chez une femme enceinte en se basant sur des symptômes évidents, souvent similaires à ceux d'une toxicose, et lui prescrire des examens complémentaires afin de prévenir à temps l'évolution de la maladie et de prescrire un traitement efficace.

Bien entendu, le diagnostic final sera posé après confirmation en laboratoire. Les méthodes sérologiques, utilisées en cas de maladie intestinale, reposent sur la détection d'anticorps spécifiques dans le sérum sanguin. Les méthodes bactériologiques incluent l'ensemencement de matériel (vomissures, matières fécales, échantillons d'eau) à des fins de recherche. Le diagnostic par PCR est réalisé à partir de fluides biologiques (par exemple, salmonelles L).

Il est conseillé de se faire dépister pour diverses infections dès la planification d'un enfant. Parallèlement, les deux parents doivent prendre soin de leur santé afin d'éviter toute complication pendant la grossesse. À la consultation prénatale, lors de l'inscription, la femme subit des analyses sanguines pour les infections TORCH, les hépatites B et C, le VIH, ainsi qu'un dépistage des IST. Cela permet de détecter rapidement toute infection chez la future mère et de prendre les mesures nécessaires pour remédier à ses problèmes de santé.

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Diagnostic instrumental

L'infection intestinale pendant la grossesse est diagnostiquée par des méthodes médicales, dont le choix dépend de la nature et de l'évolution de la maladie, ainsi que de l'équipement de l'établissement médical. Le médecin prescrira à la patiente l'examen le plus pertinent possible dans chaque situation.

Le diagnostic instrumental comprend des méthodes endoscopiques, échographiques, radiologiques, électrographiques et électrométriques d'examen des intestins afin d'identifier d'éventuelles pathologies associées à une infection. Dans la plupart des cas, une étude approfondie est prescrite à la femme enceinte afin de mieux comprendre les nombreux processus qui se produisent dans l'organisme.

La coloscopie est utilisée pour détecter diverses maladies du côlon. Réalisée à l'aide d'un appareil spécial, le coloscope, elle permet de détecter la présence de polypes ou de tumeurs, ainsi que de processus inflammatoires, notamment la rectocolite hémorragique. La coloscopie est utile en cas d'urgence, lorsqu'une femme enceinte présente une hémorragie intestinale.

L'irrigoscopie n'est pas recommandée pendant la grossesse, sauf dans certains cas. Cette méthode radiographique permet un examen approfondi de l'intestin (l'état fonctionnel de ses différentes sections) grâce à l'introduction d'un produit de contraste (généralement du sulfate de baryum).

La rectoscopie, une méthode d'examen endoscopique, est réalisée à l'aide d'un dispositif spécial (rectoscope) inséré dans l'anus. Il est ainsi possible d'examiner la surface interne du sigmoïde et du rectum.

Diagnostic différentiel

L'infection intestinale pendant la grossesse est diagnostiquée par un médecin à partir d'examens permettant de la différencier de maladies présentant des symptômes similaires (vomissements, fièvre et selles molles). L'anamnèse (antécédents médicaux) est essentielle: elle comprend la gravité des symptômes, une description détaillée des symptômes et de leur date d'apparition, ainsi que des informations sur la présence éventuelle de maladies chroniques.

Le diagnostic différentiel repose sur l'anamnèse épidémiologique, ce qui permet de prédire la nature de la maladie avant même l'obtention des résultats des analyses de laboratoire. Par exemple, une intoxication aux champignons, aux poisons de poisson ou aux sels de métaux lourds peut s'accompagner d'un syndrome de gastro-entérite. Cependant, contrairement à la diarrhée infectieuse, dans ces conditions, la femme enceinte ne présentera pas de syndrome infectieux-toxique (c'est-à-dire une forte fièvre, des signes d'intoxication).

Dans la maladie de Crohn, on observe souvent des néoplasies intestinales ou un syndrome de rectocolite hémorragique non spécifique, de colite ou d'entérocolite, caractérisé par la présence de caillots sanguins dans les selles. Cependant, chacune de ces pathologies présente des symptômes spécifiques, propres à chacune d'elles. Ainsi, la maladie de Crohn s'accompagne d'une perte de poids, d'une diarrhée chronique prolongée, d'une anémie, et la RCH (diarrhée prolongée avec sang, douleurs abdominales gauches, etc.).

Un médecin praticien peut différencier une infection intestinale aiguë d'une appendicite aiguë, d'une occlusion intestinale, d'une intoxication aux champignons, d'un cancer du rectum et d'autres affections douloureuses. Si une femme enceinte se plaint de fortes douleurs abdominales accompagnées de crampes, la première étape consiste à appeler une ambulance afin d'écarter une pathologie chirurgicale.

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Traitement des infections intestinales pendant la grossesse

Une infection intestinale pendant la grossesse nécessite un traitement obligatoire pour éviter d'éventuelles complications. Si la maladie est bénigne, la première étape consiste à éliminer les toxines de l'organisme de la femme à l'aide de médicaments absorbants tels que le charbon actif, le Polysorb, le Smecta et l'Enterosgel. Pour reconstituer le volume hydrique, on utilise des solutions salines (comme le Regidron), à boire fréquemment et en petites quantités jusqu'à disparition complète de la sécheresse buccale. Les femmes enceintes ne doivent pas s'affamer; quelques heures après l'arrêt des vomissements, elles peuvent donc boire une tasse de thé ou manger un bouillon allégé avec des crackers. Les bouillies et les décoctions de mucus sont utiles à cet effet.

Un traitement hospitalier pour une infection intestinale pendant la grossesse est nécessaire dans les cas graves, lorsque la femme enceinte vomit sans arrêt, que sa température augmente et que son état général se dégrade fortement. À l'hôpital, une perfusion intraveineuse sera installée pour éliminer les toxines. Le médecin prescrira les examens médicaux nécessaires pour identifier l'agent causal de l'infection. Le traitement médicamenteux (le plus souvent des antibiotiques) est basé sur les résultats des analyses. Un complexe de vitamines et de microéléments est nécessaire pour reconstituer les nutriments de l'organisme de la femme enceinte.

Médicaments

Une infection intestinale pendant la grossesse nécessite souvent un traitement médicamenteux. L'essentiel est de ne pas négliger la maladie et de consulter un médecin au plus vite. Seul un spécialiste expérimenté peut établir un diagnostic précis et prescrire un traitement efficace, basé sur les résultats d'une étude bactériologique et l'identification du principal agent pathogène. Le traitement dépendra du type d'infection intestinale, de la localisation de l'inflammation et de l'étendue des lésions organiques. Le plus souvent, le traitement est complexe et comprend une antibiothérapie et une immunothérapie.

Les médicaments les plus couramment utilisés par les médecins aujourd'hui pour traiter les infections chez les femmes enceintes sont les antibiotiques: l'amoxicilline, le céfotaxime et les pénicillines. Ces médicaments sont absolument sans danger pour le fœtus et ne provoquent pas de malformations intra-utérines. Furagin peut être utilisé à tout stade de la grossesse, sauf entre 38 et 42 semaines. Le traitement et la posologie sont adaptés à chaque cas. Pendant le traitement, la femme enceinte doit prendre des probiotiques pour restaurer la microflore intestinale.

Le traitement dure en moyenne jusqu'à 10 jours (selon la gravité). Après la prise de l'antibiotique, la femme enceinte doit effectuer un nouveau test d'urine, puis une culture bactérienne. Pour renforcer l'organisme après le traitement antibactérien, il est conseillé de prendre des complexes de vitamines et de minéraux, d'adopter une alimentation équilibrée et de consommer davantage de fruits et légumes frais.

Pour le traitement, on utilise principalement des entérosorbants: charbon actif, smecta et enterosgel, qui lient et éliminent les substances nocives de l'intestin. Leur principe d'action repose sur l'inhibition de la reproduction de la flore pathogène et l'élimination des micro-organismes nocifs et de leurs produits de décomposition du tractus gastro-intestinal.

Il est recommandé de commencer à prendre des entérosorbants dès l’apparition des premiers signes d’infection intestinale.

Dans le traitement de ces maladies, les médicaments contre la déshydratation sont essentiels: le réhydron, les compotes, les tisanes, etc. aident également à compenser les pertes hydriques. Il est nécessaire de boire régulièrement pendant la maladie, toutes les 15 minutes, en petites portions. Si la maladie s'accompagne de spasmes sévères et de douleurs abdominales, vous pouvez prendre du no-shpa.

Les autres médicaments ne doivent être pris que sur prescription de votre médecin.

En règle générale, les femmes enceintes se voient prescrire un traitement antiseptique intestinal (Baktisubtil). Si la culture bactérienne révèle un agent pathogène spécifique, un spécialiste peut prescrire un traitement spécifique.

Pour normaliser la microflore intestinale et accélérer la guérison, des probiotiques (Linex et Bifiform) sont prescrits. Des préparations enzymatiques peuvent également être prescrites pour améliorer la digestion.

Remèdes populaires

L'infection intestinale pendant la grossesse est traitée non seulement avec des médicaments, mais également avec la médecine traditionnelle (le plus souvent, ces méthodes sont combinées).

La médecine traditionnelle repose sur l'utilisation de certains produits, décoctions et mélanges de plantes qui restaurent la microflore intestinale et réduisent l'impact négatif des bactéries pathogènes. Vous trouverez ci-dessous quelques recettes simples et efficaces pour traiter les infections intestinales.

• Décoctions de mucus de flocons d'avoine et de grains d'orge (40 à 50 grammes, verser deux verres d'eau et laisser reposer 3 à 4 heures, puis cuire jusqu'à épaississement, filtrer). Prendre 1 cuillère à soupe par jour.
• Une décoction de riz bouilli (verser une tasse de riz non poli dans 7 tasses d'eau et laisser cuire à feu doux jusqu'à ébullition, puis laisser infuser et égoutter soigneusement). Boire 1/3 de tasse toutes les 2 heures.
• Amidon de pomme de terre (comme sorbant): 1 cuillère à café d'amidon doit être diluée dans 0,5 verre d'eau froide, prise 1 à 2 fois par jour.
• Décoction de poire. Hachez finement la poire, versez deux verres d'eau bouillante dessus, laissez mijoter 15 à 20 minutes à feu doux, puis laissez infuser 3 heures et filtrez. Boire un demi-verre 4 fois par jour (le matin à jeun).
• Décoction de gousses de haricots verts (sécher et moudre 20 grammes de gousses dans un moulin à café, infuser avec 1 litre d'eau bouillante, maintenir à feu doux pendant 10 minutes, laisser infuser, puis filtrer et laisser refroidir). Boire 1/3 de tasse au moins 4 fois par jour. Vous pouvez ajouter des fruits secs, comme de la cannelle, des cynorhodons et des myrtilles à la recette (2 cuillères à soupe de chaque).

Un autre remède populaire est le mumiyo, qu'il est recommandé de prendre avant les repas à raison de 0,5 gramme trois fois par jour pendant un mois.

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Traitement à base de plantes

Les infections intestinales pendant la grossesse sont traitées efficacement par des plantes médicinales. Le plus souvent, on utilise des mélanges de plantes médicinales dont l'action vise à améliorer la fonction intestinale, à éliminer les toxines et à réduire l'impact négatif des microbes et bactéries pathogènes.

Un traitement à base de plantes est recommandé pour les cas non compliqués de la maladie, après consultation de votre médecin.

Les recettes suivantes se sont avérées particulièrement efficaces dans le traitement des infections intestinales:

• Mélanger le rhizome de potentille, les cônes d'aulne et la racine d'ortie (une pincée de chaque) avec 0,5 l d'eau bouillante et laisser évaporer au bain-marie pendant 10 à 15 minutes. Laisser infuser 2 heures, puis prendre 100 g du produit 30 minutes avant les repas, trois fois par jour.
• La collection de racine de guimauve, d'alchémille et d'absinthe est préparée et consommée de la même manière que la précédente.
• Mélanger les myrtilles séchées avec le rhizome de pimprenelle et de renouée médicinale en proportions égales, cuire au bain-marie, laisser reposer quelques heures et utiliser comme indiqué ci-dessus.
• Mélangez de la renouée avec des feuilles de plantain, du lamier et de la potentille. Versez 200 ml d'eau bouillante sur 10 g du mélange obtenu et laissez reposer une demi-heure. Prenez 2 à 3 fois par jour avant les repas, à raison de 60 g.
• Décoction d'écorce de chêne (faire bouillir 40 grammes d'écorce de chêne dans 1 litre d'eau, boire la décoction obtenue chaude - 100 g au moins 5 à 6 fois par jour).

L'infection à rotavirus, non accompagnée de fièvre, est bien traitée avec une décoction de racine de benoîte: faire bouillir 50 grammes dans 1 litre d'eau pendant 30 minutes, laisser refroidir, boire 5 à 6 fois par jour.

Vous pouvez infuser des fruits de pulmonaire ou de cerisier des oiseaux (versez 20 g de matière première dans de l'eau bouillante, laissez reposer 20 minutes et prenez 100 g trois fois par jour). Il est important de rappeler que le traitement à base de plantes est contre-indiqué en cas de pollinose, une allergie aux plantes à fleurs. Par conséquent, les femmes enceintes doivent être prudentes quant à leur utilisation.

Homéopathie

L'infection intestinale pendant la grossesse est traitée avec des médicaments homéopathiques, qui ont un effet bénéfique sur le fonctionnement des organes internes, augmentent l'immunité, ont des propriétés antibactériennes et restaurent la microflore intestinale.

L'homéopathie doit être utilisée en tenant compte du tableau clinique individuel. En cas de diarrhée (quelle qu'en soit la cause), vous pouvez utiliser des médicaments comme Camphora (camphrier), Veratrum album (hellébore blanc) et Arsenicum album (bien sûr, après consultation d'un médecin).

L'iris versicolor est indiqué pour reconstituer les fluides biologiques en cas de diarrhée sévère. Cette préparation est particulièrement efficace en cas de diarrhée accompagnée de ballonnements. L'iris versicolor est un bon remède homéopathique pour les problèmes pancréatiques, qui provoquent diarrhées, douleurs abdominales, nausées et vomissements de mucus. Parmi les autres médicaments importants, on trouve le phosphore, l'acide phosphorique et le thuya.

La sporobactérine inhibe le développement des bactéries opportunistes et pathogènes et est utilisée pour traiter les infections intestinales bactériennes aiguës. L'entérofuril inhibe l'activité des bactéries nocives et s'associe bien aux antibiotiques. Le Bifidum-bactérine et le Baktisubtil restaurent la microflore intestinale et sont efficaces contre les dysbactérioses.

Prévention

Les infections intestinales pendant la grossesse surviennent le plus souvent en cas d'affaiblissement du système immunitaire. Il est donc préférable de prévenir la maladie plutôt que de la laisser se développer. Une femme enceinte doit prendre soin de sa santé, avant tout pour le bien de son futur bébé.

La prévention des infections intestinales consiste à suivre ces règles:

• Respect quotidien des règles d'hygiène personnelle (propreté des mains et du corps).
• Eau potable de qualité (de préférence bouillie, purifiée, minérale).
• Mode lavage des fruits et légumes (d'abord sous l'eau courante, puis verser de l'eau bouillante dessus).
• Traitement thermique des aliments.
• Maintenir la propreté du logement (notamment la salle de bain et les toilettes).
• Protection des produits alimentaires contre les mouches et les rongeurs.
• Aération fréquente de la pièce.
• Refus d’acheter des produits dans des points de vente non autorisés.

Les femmes enceintes doivent surveiller attentivement leur alimentation, surtout par temps chaud, car le risque d'infection augmente considérablement. Les denrées périssables doivent être conservées au réfrigérateur. Les aliments doivent être d'une fraîcheur irréprochable et exempts de substances nocives. Les champignons, surtout ceux cueillis à la main, sont déconseillés. Une infection peut également se produire en nageant en eau libre. Par conséquent, ne nagez que dans les zones désignées, en évitant de vous mettre de l'eau dans la bouche.

Prévision

Une infection intestinale pendant la grossesse est dangereuse car elle peut entraîner des complications graves. Il est donc important pour la future mère d'agir rapidement et de consulter un médecin. Les premiers symptômes (nausées, vertiges, diarrhée, vomissements) doivent alerter la femme enceinte. Si l'état s'aggrave fortement, il faut appeler une ambulance.

Le pronostic peut être favorable, c'est-à-dire conduisant à une guérison complète, ou défavorable (apparition de complications, évolution vers une forme chronique de la maladie ou portage). Une approche appropriée du traitement de l'infection à rotavirus permet d'obtenir des résultats rapides: en 3 à 5 jours, les symptômes disparaîtront progressivement et le bien-être de la femme enceinte s'améliorera considérablement.

Une infection intestinale peut entraîner le développement de pathologies gastro-intestinales telles qu'une dysbiose intestinale, une dyspepsie fonctionnelle, un dysfonctionnement pancréatique et des troubles des voies biliaires. Afin de prévenir l'apparition de complications, il est nécessaire de refaire des analyses et de procéder à une étude bactériologique, qui permettra de détecter la présence d'un agent pathogène dans l'organisme de la femme (par exemple, E. coli). Le strict respect des recommandations et des prescriptions du médecin traitant contribuera à vaincre la maladie et à sauver l'enfant.

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